Faire des sites Web n’est pas trop onéreux comme investissement, il suffit d’avoir un bon ordi (et de grace ! Pas un portable).
Il y a des petits marchés tout simples : partant du principe qu’une boîte qui n’a pas de présence sur Internet n’existe pas, passé les voisins de la rue où on se trouve et la famille.
Par exemple j’avais papoté avec un petit camionneur qui avait 2-3 camions moyens.
Je lui avais expliqué qu’un petit site Web avec la présentation de la boîte, des camions (photos) et de ce qu’ils peuvent transporter (dimensions, poids) lui trouverait à coup sur des clients. Et un tel site lui coûterait des clopinettes.
Certes on ne fera pas fortune dans un premier temps, mais on aura eu que l’investissement dans une connexion fibre optique (50 Mbps pour 100.000 PYG/mois soit 12,65 EUR) et un petit bureau qui peut-être au RdC de sa maison d’habitation (avec une pancarte pour faire de la retape).
Il suffit de s’inscrire au RUC pour se permettre une activité commerciale et artisanale. Et marge-brute = marge nette.
Le fond de roulement s’avère nécessire si on fait de la VPC pour provisionner le stock.
Au niveau humain il ne faut pas perdre de vue que les paraguayens ne sont pas des hispaniques, mais des guaranis, sorte d’indiens dégénérés, et c’est l’erreur commune que font tous les gringos. Car ils ne veulent rien apprendre ! Ils n’ont pas compris qu’il faut une pente pour évacuer l’eau et sont infichus d’installer un va et vient dans un couloir. Il y a pourtant les interupteurs pour ça. Dans un immeuble la lumière commune des escaliers et couloirs fonctionne 24h/24 un circuit avec un bouton poussoir qui allume 6 minutes ça les dépasse.
J’avais pensé un temps prendre des p’tits jeunes et leur apprendre mais ils ne valent pas mieux que les adultes.
Mais fort heureusement pour moi, j’ai hérité de la maison de ma mère, immédiatement vendue et je peux vivre sans bosser comme un (très petit) rentier car les placements à terme sur deux ans rapportaient 10 % net par an même si ça baisse ces derniers temps.
Sinon il aurait fallu que je pêche quelques jeunes argentins, pas du tout la même mentalité, et comme c’est le MercoSur, il n’y aurait pas eu de problème avec un contrat de travail. Mais l’idéologie covidiste a tout bouclé en Argentine (et c’est la misère).