Yilian Bonjour
Je me permets encore d’insister sur le fait que votre expérience de la méteo du mois d’ octobre de l’année sur laquelle vous êtes venue (dont je me souviens et crois me rappeler que votre mari avait eu des nuages d’altitude lors de son ascension, en tout cas il y en avait effectivement sur ces dates : le phénomène n’est pas la norme climatologique de l’île surtour en altitude, il reduit la luminosité et rend le paysage plus terne là oú il est habituellement lumineux) n’est pas une réalité absolue.
La question des micro climats et des aléas de la météo est décidément bien difficile à faire passer.
Exemple :
Hiver 2016/2017 : pas une goutte d’eau ou presque et la moitié d’un flocon de neige, mais cette année, de l’eau en grande quantité , de la neige en abondance en altitude sur janvier et février, des températures anormalement basses pour une région subtropicale, et donc des îles arrosées, verdissimes et qui ces jours ci sont remplies d’une floraison magnifique surtout bien sûr sur les versants nord et moyenne altitude.
Et les touristes actuellement sur place, d’en tirer des conclusions convaincues sur le climat de Tenerife en mars…
Je suis désolée d’insister mais contrairement à votre affirmation l’ensoleillement d’octobre n’est pas inférieur à celui de l’été.
Vous êtes déjà venue en vacances l’été à Tenerife?
Que toutes celles et ceux qui ont passé juin et juillet sous les nuage à Puerto de la Cruz (qui se trouve dans la Vallée de la Orotava) mais qui au contraire y ont vécu de septembre à décembre sous un ensoleillement fabuleux, se lèvent.
C’est la climatologie de l’île, l’influence des vents alizés, le jeux des reliefs, de l’orographie… je ne sais plus comment l’expliquer
Vous êtes tombée sur une fin octobre un peu nuageuse cette année là. Mais vous auriez pu tout aussi bien, sur cette période de 4 mois de septembre à décembre, durant laquelle les alizés ne soufflent pas à leur pleine puissance et qu’on appelle “Las Calmas” (besoin de traduction?) aux Canaries, passer des vacances hyper ensoleillées , voire souffrir de la Calima qui souffle quand ça lui chante avec plus de 30 degrés à Guïmar qui se trouve aux premières loges côté Sahara lorsque arrive cet air sableux indésirable qui bouche l’horizon et fatigue , en déduire que fin octobre à Tenerife il y fait bien plus plus chaud que l’été, et que des futurs voyageurs le prennent au pied de la lettre en le lisant.
Ce qui seraient tout aussi peu juste : allez vous baigner à Güimar ou à Radazul en été lorsque les alizés de Nord-Est soufflent… et pour ces même raisons, tout le monde sait ici que juin et juillet sont les plus humides de l’année dans la Vallée de la Orotava (dont Puerto de la Cruz est le débouché sur la mer) en raison de la mer de nuages qui naît de la condensation des vents frais touchant la terre tiède. Ce phénomène diminue à partir d’août et il est divisé par 10.000 à partir de septembre.
Et lorsqu’on a compris que la mer de nuage de ce secteur (Orotava/Puerto de la Cruz) est un phénomème de condensation et pas simplement “des nuages”, et bien on cale sa journée sur le fait que le matin en général il fait super beau donc les fan de plage y vont, puis la condensation se forme, c’est le moment de prendre sa voiture et de partir se balader au dessus ou plus loin hors de la vallée car plus haut le soleil brille et plus loin les micro-climats font que le soleil peut briller à 15km de distance, et en fin d’après midi en général le soleil repasse sous les nuages donnant de belles ambiances et lumières qui agglutinent les amoureux des couchers de soleil sur la Playa Jardin.
C’est pourquoi si l’on ne vient que pour la plage on opte pour les versants sud (en prenant en compte qu’en été il n’y a pas que des touristes mais aussi tous les canariens en vacances, ne vous attendez pas à des plages désertes), et si on vient se baigner un peu, balader, randonner et visiter, le fait qu’il y ait un phénomène de condensation sur une partie de la journée n’est pas vraiment un problème : on joue avec les heures ensoleillées et celles qui le sont moins dans son programme de découvertes, et on bénéficie de soirées et de nuits tempérées plutôt qu’étouffantes.
Quant à Güimar :
Entre la proximité de l’autoroute et de ses pylônes, de la zone commerciale de Santa María del Mar et ses échangeurs autoroutiers comme paysage lorsqu’on se déplace au quotidien, la quasi obligation de traverser ou de frôler la zone capitale de 250.000 habitants (et donc, cette sensation que vous avez exprimée dans le passé de trouver Tenerife trop urbanisée : revenez passer une semaine dans notre Isla Baja, de l’autre côté de l’île, et vous serez immergée dans la ville locale de petits bourgs et des villages - le mien fait 5.000 habitants entre bananeraies, potagers, petites épiceries du coin, places de la mairie ou de l’église oú les enfants jouent et courent encore en toute liberté) sentiers côtiers, parc rural et un des plus beaux ciel étoilé de l’Île en raison du peu d’éclairage urbain ), je m’étonne toujours que vous n’ayiez pas été dérangée par cette urbanisation de petits immeubles sortis de nulle part qui n’embellissent pas précisémment le paysage. J’ai eu l’occasion d’y être invité, et un week end m’a suffit…
Mais bon A chacun sa perception du territoire, et à chacun les avantage et les inconvénients qu’il trouve sur son lieux de séjour limité dans le temps.
Bien cordialement et bonne journée à vous,
France (Tenerife Autrement)