Tout d’abord, saches que tu vas passer de très belles vacances sur place avec ton chéri. Il y a un côté vraiment paradisiaque là-bas.
L’hôtel est archi-propre, très bien entretenu et le personnel souriant et attentionné.
L’île est superbe, les plages magnifiques, immaculée et l’eau est transparente et turquoise, comme sur les cartes postales !
C’est la saison des pluies mais rien à voir avec un mois de novembre en France ! ! Nous avons eu 1 journée de pluie (à notre arrivée), 1 autre couverte et le reste du séjour, cela n’a été que ciel bleu et chaleur ! Donc, pas d’inquiétude. Et puis, là-bas, le temps peut changer très vite : il peut y avoir une très grosse averse (souvent la nuit) et ensuite le soleil revient.
Penses à emmener masque, tuba, palmes et appareil photo pour les photos sous-marines (ils en vendent sur place mais c’est plus cher).
Les serviettes (de toilette et de plage) sont fournies sur place et changées tous les jours. La chambre est nettoyée et rangée également parfaitement bien tous les jours.
Il y a des moustiques alors pense au répulsif.
Et à ne SURTOUT PAS oublier : l’écran total et la biafine car là-bas, le soleil mort ! Une des personnes qui voyageait avec nous a fait une allergie au soleil assez forte (plaques et boutons rouges qui la démangeaient fortement).
Il y a un médecin très sympa sur l’île (5 U$ la consultation).
La clientèle est essentiellement anglophone (et un peu germanophone).
Prévoir quelques dollars pour les pourboires (il est d’usage de laisser à la fin du séjour 5 U$ à la personne qui fait la chambre, 5 U$ à ton serveur qui este le même durant tout le séjour et 1 U$ au bagagiste à ton arrivée et à ton départ).
Si tu fais des achats sur place de souvenirs, de cartes postales, d’excursions, de cigarettes ou de boissons non incluses dans ton forfait, tu ne paies tes achats que le dernier jours à la réception. Cartes de paiement internationales acceptées donc pas besoin d’espèces pour tes achats personnels.
Tout est indiqué en dollars sur place.
Le " All inclusive " comporte des restrictions à savoir :
il y a 3 restaurants sur l’île mais tu n’as le droit d’aller manger que dans le restaurant principal aux horaires d’ouverture (7h30-9h30 / 12h30-14h30 / 19h30-21h30)
les boissons sont comprises entre 10h et minuit au " Main bar ", entre 10h et 18h30 au grill bar et entre 23h et minuit en discothèque.
Les cocktails et le vin en bouteille sont exclus de la formule " All inclusive "
L’animation et tout le personnel sont anglophone. La directrice du Resort est Allemande.
La compagnie aérienne est Qatar Airways. Très bonne compagnie. On mange sans arrêt ! ! !
Le voyage est vraiment très long (7h entre Paris et Doha, escale d’environ 4h à Doha, et 5h entre Doha et Malé). Il y a 3 heures de décalage entre Paris et Malé + 1h de plus entre Malé et Meedhupparu (lorsqu’il est midi à Paris, il est 16h à Meedhupparu).
En ce qui concerne les mésaventures, voici ce qui nous est arrivé :
A notre arrivée à Malé, il nous a été annoncé qu’en raison d’un atterrissage tardif de notre avion, nous ne pourrions pas être transférés à notre hôtel avant le lendemain matin, les speed boats ne navigant pas de nuit et par mauvais temps (pour info, lorsque nous sommes arrivés, c’était la tempête à Malé).
Avant notre départ, il nous avait été dit que nous serions accueillis par un représentant Switch francophone. Mais sur place, nous avons eu plusieurs interlocuteurs anglophones.
Après de longues heures de palabres et de négociations, le représentant nous informe qu’en raison de la météo, nous serions transférés à l’hôtel Meedhupparu le lendemain matin par HYDRAVION et que, d’ici là, nous passerons la nuit dans un hôtel proche de l’aéroport de Malé. Il nous remet donc des Vouchers pour un transfert ALLER-RETOUR en HYDRAVION.
Mais, quelques minutes plus tard, il se ravise, nous demande de lui rendre le Voucher et nous en donne un nouveau où le mode de transfert n’est plus précisé.
Devant notre refus de lui remettre le Voucher indiquant les transferts en hydravion, il nous menace de nous laisser en plan à l’aéroport et de ne pas nous conduire à l’hôtel pour la nuit !
A contre - cœur et dans la crainte qu’il nous laisse réellement livrés à nous-même à l’aéroport pour la nuit, nous lui rendons le Voucher, tout en prenant soin de le prendre en photo au préalable.
Nous sommes donc ensuite transférés dans un hôtel proche de Malé (Le Giravaru) en pleine nuit et par un temps exécrable en speed boat qui navigue sans lumière. Au niveau des émotions fortes, nous avons été servis et en ce qui concerne les règles de sécurité de base, nous repasserons (les gilets de sauvetage devaient certainement être en option ! !) !
Arrivés à l’hôtel, nous pouvons enfin nous rafraîchir et dîner. En croisant les doigts pour que l’hôtel Meedhupparu soit moins " miteux " que le Giravaru !
Le lendemain matin, à 7h, le speed boat nous attend pour le transfert vers le Meedhupparu. Et à notre grande surprise, et à l’instar de ce qui nous avait été annoncé la veille, on nous ramène à Malé pour un transfert en HYDRAVION ! Ce fut un soulagement car, compte tenu des conditions météorologiques qui ne s’étaient pas améliorées depuis notre arrivée, nous aurions tous été malades pendant le transfert. Sans compter que, là encore, du point de vue de notre sécurité, ce transfert aurait été des plus dangereux et des plus inconscients !
Nous arrivons enfin en milieu de matinée du samedi 9 septembre (rappel : nous sommes partis de Paris le jeudi 7 septembre à 22h !).
Sur place, tout se passe très bien.
Pour le départ, le vendredi 15 septembre, nous sommes informés que le rendez-vous est à 5h du matin, à la réception de l’hôtel, pour un transfert à 5h30 vers Malé EN HYDRAVION. Le décollage de notre avion était à 9h du matin, départ de Malé.
La veille, l’un des couples voyageant avec nous, demande à la réception pourquoi l’heure de convocation était si matinale, puisqu’il ne faut que 40 minutes à l’hydravion pour rejoindre Malé. Il leur a été répondu que cela correspondait au fait qu’il nous fallait être 3h avant le décollage à l’aéroport, règle appliquée pour TOUS les vols internationaux. Etant donné qu’il y avait une heure de décalage entre Malé et Meedhupparu, cela semblait donc logique.
Au matin du vendredi 15 septembre (5h du matin), nous voilà donc tous les huit (nous étions 4 couples de Français) à la réception, attendant notre pilote.
Mais à la place du pilote, nous voyons arriver 3 jeunes gens, censés nous emmener à l’aéroport par speed boat ! ! ! !
Nous faisons donc appeler un responsable pour lui demander des explications.
Là, il se lance dans les justifications des plus hasardeuses et contradictoires : les hydravions ne volent pas la nuit car ils ne sont pas équipés pour alors que les speed boats ont un système de navigation spécial pour circuler de nuit (pour info, saches que le système si sophistiqué de navigation des speed boats est de faire monter à l’avant du bateau l’un des 3 jeunes cités un peu plus haut, pour qu’il prévienne le pilote du bateau d’éventuels obstacles qu’il aura cru apercevoir dans la nuit !), que la convocation, remise la veille par la réception, stipulant le transfert par hydravion était dû à une erreur d’impression, que le bateau ne mettrait pas plus de 2h30 pour rejoindre Malé et donc, qu’il n’y aurait pas de problème pour prendre le vol de 9h…
Bref, il finit par nous dire que, de toute façon, il n’est pas responsable de notre transfert (ce qui est vrai) et que c’était à notre Tour Opérateur qui s’était chargé d’organiser notre transfert retour de la sorte.
En désespoir de cause, nous essayons encore vainement d’obtenir le transfert en hydravion, d’autant plus que nous savions qu’il y avait un appareil amarré à l’un des pontons de l’île. Mais rien n’y fera.
Nous prenons donc le speed boat, en croisant les doigts pour que tout se passe bien…
Après presque 4h de navigation (et non pas 2h30, comme cela nous avait été annoncé à l’accueil de l’hôtel. Cette durée de transfert devait être encore une ruse de plus pour nous faire passer la pilule et nous convaincre de monter à bord du speed boat), nous arrivons à 8h30, heure locale, à Malé.
Et là, on veut nous refuser l’enregistrement, à cause de notre arrivée tardive à l’aéroport. Excédés par ces innombrables " galères ", nous avons fait sentir au personnel de la Qatar qu’il ne valait mieux pas essayer de nous empêcher de monter à bord de l’appareil et nous avons finalement pu prendre place sur le vol de 9h, à destination de Doha.
Ce qui a été le plus insupportable dans cette mésaventure, c’est d’avoir eu l’impression d’avoir été pris en otage par des " pseudo représentants Switch ", qui nous disait tout et son contraire la minute d’après. Nous étions vraiment à la merci de leur bon vouloir et nous n’avions aucun recours sur place pour obtenir ce que nous demandions. Attention, nous ne remettons pas en cause leur bonne volonté (les gens sur place sont vraiment très gentilles) : ce qui nous est apparu clairement, c’est le manque de moyens mis à leur disposition pour régler ce type de situation.
Enfin, saches que les conseillers voyages Switch (si on peut les appeler ainsi…) ne connaissent ABSOLUMENT PAS les destinations vendues.
Pour exemple, voici quelques propos qu’ils nous ont tenu avant notre départ :
" aux Maldives, il fait toujours beau. Il ne pleut jamais "
" un représentant francophone vous accueillera sur place. Il s’occupera de tout "
" Il n’y a pas d’escale à Doha : vous restez dans le même avion. Il s’arrête juste 45 minutes et il repart : vous n’aurez pas à descendre de l’appareil "
" pas d’inquiétude pour les arrivées tardives et les départs matinaux : tout est prévu au niveau des transferts ".
Avec les autres participants de ce séjour, nous avons prévu d’envoyer un courrier de réclamation à Switch. Affaire à suivre…
Voilà, tu sais tout ! A ta disposition si tu as d’autres questions.
Et sinon, très très belles vacances ! ! !
