Bonjour Jacques,
Le choix du touriste de luxe est peut être la réalité mais alors, le niveau de prestation demandé necessite un immense effort de remise à niveau du personnel des hotels et restaurants, de l’ensemble des commerce. L’Etat cubain comprend t’il ceci ?
Il suffit d’aller dans les toilettes infectes, sans eau courantes ni savon, aux cuvettes noires de crasse des nombreux restaurants, des stations de bus que l’on peut rencontrer, de voir le maigre service proposé, l’abscence d’attention au voyageur dont il est parfois cas.
Parfois, on tombe sur des endroits au même niveau que nos restaurants européens (la pizzeria parque Marti à Guantanamo), mais il y a beaucoup à faire pour se mettre au niveau du tourisme de luxe.
Pour les plus riches, il y aura toujours des bus pour les faire visiter alors que le touriste lambda, comme moi, a parfois des soucis pour aller de ville en ville car les maigres sièges de bus sont déja pleins … à moins de donner un pourboire à un revendeur à l’extérieur du bureau car là, il trouvera un billet pour des bus soit disants complets.
Pour eux, et c’est ce qu’en pensent les hôteliers, il y a la Riviera mexicaine, Cancun et Playa del Carmen, qui en janvier dernier disaient dans les journeaux locaux qu’il y avait encore un monde entre eux et Cuba.
Cuba a un côté culturel, une architecture, une histoire, moins, beaucoup moins d’américains qui passent leur temps à gueuler en se croyant chez eux, mais pour le luxe, il y a du boulot à moins de cloisonner ces clients dans leurs hôtels … ce qui est parfois fait.
Cuba a du potentiel, il est à développer … et ps forcement vers le luxe uniquement sinon cela prendrait trop de temps : trop de choses sont à refaires …
Au plaisir de se voir, peut être un jour là bas, pour en discuter ensemble, en esperant que l’ile ait réellement bougé pendant ce temps là !