Jeudi 6 mars
Dernier lever en terre sud Af’
Je me suis levée plusieurs fois pour voir le lever du soleil sur la rivière. C’est beau…mais pas vu d’animaux.
On a entendu un barouf terrible : les singes qui sont venus retourner la poubelle.
Puis 1/2 h après j’entends à nouveau du bruit : je me lève et me trouve nez à nez avec une employée qui est entrée dans le bungalow. sans frapper… pour vider les poubelles.
Je trouve cela hyper bizarre, un poil dérangeant mais retourne me coucher 1/2h.
Tout le monde se lève, on remballe les affaires, et on va prendre un petit dej’ au mug and bean.
La terrasse est en travaux, du coup, on a accès à une moitié de terrasse, et nous sommes en seconde ligne
On commande du salé pour la family, et sucré pour moi.
La serveuse arrive et nous amène une sucrière pour accompagner les caffé latte : tiens les premiers animaux de la journée : remplie de fourmis.
On lui signale : elle retourne en salle : retire 2 ou 3 fourmis et nous ramène la sucrière : toujours plein de fourmis. Bon, au final, on emprunte la sucrière de la table voisine.
On prend le soleil…le petit dej’ est tout de même moins bien qu’à Lower sabie, mais ça le fait.
On prend la route : on a notre avion ce soir à 23h50. Ça nous laisse le temps, mais on a pas mal de route aussi.
Je veux prendre le volant : Didier râle : conduite à gauche + volant à gauche + boite auto : je me concentre… j’y arrive. Mais du coup, Doudou râle : “tu cherches pas les animaux ???”. “Ben, j’essaye de conduire” "Ah bon, moi, je fais toujours les 2! "
Je crois qu’il n’aime pas ça. Aux US, l’an passé, il m’a passé le volant 1mn : j’ai appuyé sur le frein avec le pied droit à fond, confondant avec l’embrayage et m’a dit “je vais reprendre le volant”. Un stress pire qu’au permis de conduire. Là, ça va…en même temps, dans le Kruger : pas trop de feux rouges non plus, et en même temps, on a des 100taines de bornes à faire, il n’a pas trop le choix.
On profite de ces dernières heures : on va doucement…
Toujours peu d’animaux : je regrette d’être montée si haut, quand je repense à tous les animaux croisés dans le Sud du parc.
Il fait chaud : on va rentrer peu bronzés en plus : trop de temps passé dans la voiture (et peu dans les piscines! ). Je me remets en mode “ma chienne en montagne” : la tête et les bras hors de la fenêtre pour prendre un peu de couleurs (même si la position n’est pas très agréable, mais les filles comprendront : qu’est ce qu’on ne ferait pas pour être un peu belle au retour des vacances). Et c’est une bonne position pour dégoter les animaux !
Un éléphant,
trois éléphants
On continue en direction de Phalaborwa gate, en mixant piste et route
Une outarde Houpette .
Je suis bien décue de cette matinée : dernière chance (on retarde la sortie…) : un plan d’eau prés de la porte.
On arrive à la cache de Sable : une grande hutte d’observation avec des lits escamotables : « on aurait du dormir ici, c’est plus plus attrayant qu’Olifants et la vue est également sympa ! »
On regarde sur la droite : des éléphants qui se rafraichissent
On pique nique sous une chaleur de plomb
Ca y est, on quitte le Kruger …
Ces 2 derniers jours nous ont un peu déçus, au niveau de l’hébergement et du peu d’animaux vus par rapport au Sud…jusqu’au bout on y a cru de pouvoir revoir à nouveau un Rhino, ou des félins.
Il nous reste plus de 500 kms ce qui n’est pas rien.
On a pris notre temps ce matin, mais maintenant, j’angoisse un peu, car je me rend compte qu’on va arriver de nuit à Joburg et que ce n’est absolument pas recommandé, notamment prés de l’aéroport.
On profite du paysage, on passe prés de Blyde…c’est autre chose, sous le soleil.
J’adore cette couleur de roche : quel dommage que nous n’avons pas eu ce soleil lorsque nous avons traversé Blyde canyon il y a quelques jours.
La route est sinueuse et grimpe… on monte en altitude.
Attention aux hippopos
et aux vaches
On a trouvé le réseau routier très praticable avec beaucoup de travaux, des radars, certaines routes avec des énormes nids de poules, d’autres avec des piétons et des animaux…il faut toujours être sur ses gardes quand même…
On passe par Lydenburg, en travaux, musique à fond dans les rues
Et Dullstrom, qui n’a rien à voir, bien plus classe. Il parait que c’est la capitale de la pèche à la mouche.
C’est croquiniolet : j’adore.
Je vois un gros contrastes d’une ville à l’autre.
On enquille les kilomètres…. On décide de faire une pause avant de rejoindre l’autoroute.
On bifurque dans un chemin de terre pour se dégourdir les jambes, prendre un gouter avec un succulent ananas
J’adore ce paysage, mais jamais je n’aurai cru trouver cela en Afrique.
On se croirait en Maurienne (en savoie quoi !)!!
Un gros pick up approche : « All is OK ? » ??? « Ho, you make a break… ». C’est le propriétaire qui nous explique que tout ce qui est autour de nous est à lui : on aperçoit des impalas au loin. Il voulait savoir si tout allait bien. C’est sympa. Il voulait nous rassurer mais au final, c’est l’inverse. « Mince, peut être qu’on ne devrait pas trop trainer"
On croise des chalets de rondins, comme en Suisse mais avec des femmes en boubous et des vendeurs de mangues
Décidément, tout cela me perd…
Le soleil décline.
Mon angoisse monte : il nous reste encore des bornes…le soleil se couche tôt, on va arriver de nuit.
Je stresse, mais ne dis rien avec enfants
Je regrette de n’avoir pu passer plus de temps dans ce coin.
On a vraiment survolé l’Afrique Australe en nous cantonnant à deux spots : le cap et le Kruger.
En 12 jours, nous ne pouvions pas tout faire.
Je pense qu’il aurait fallu bien plus de temps pour découvrir ce pays, et mieux l’appréhender, mais un voyage à 4, un couple et 2 ados, c’est vous l’aurez compris forcément un voyage de compromis.
J’aurais aimé randonner dans les beaux paysages croisés ce jour.
Nous sommes sur l’autoroute. Ca y est, il fait nuit noire… je compte les kilomètres. On croise des véhicules…sans phares allumés et toujours les piétons et les animaux…
On espère ne pas galérer pour rendre le véhicule : et puis il va falloir faire le plein
On se dit que suivant l’ambiance aux abord de l’aéroport : on rendra le réservoir vide et on payera à Avis.
On croise sur l’autoroute de nombreux panneaux indiquant “don’t stop Hight zone crime”
Pour sur qu’on ne va pas Stopper!
Sur l’autoroute : on privilégie le système de télé péage intégré (les péages ne sont pas si nombreux qu’en France… mais pas loin).
On approche enfin de l’aéroport : on est hyper attentifs aux panneaux, car il ne faudrait pas qu’on se perde.
On suit les panneaux “car return”, et nous voici chez Avis. Mince !
Je demande la station essence : les employés m’indiquent qu’il suffit de sortir et qu’elle est à moins d’une minute de route ce qui est vrai.
On fait faire le plein (on avait gardé des dernières piécettes pour le laveur de pare brise et pour celui qui fait le plein), on demande quelle voie faut il prendre pour rendre la voiture : on suit les indications : NICKEL!
Ouf. je respire. On décharge les bagages, on demande si tout est OK en rendant la voiture : aucun soucis. La restitution est rapide et cordiale.
On prend un charriot, et contrairement à l’aller : l’accès à l’aéroport se fait directement par les sous sol (pour prendre le véhicule, nous avions du passer par l’extérieur).
Ca y est : on y est!
Mon grand est ravi : il va pouvoir rentrer en France, et retrouver sa chérie.
On se dépêche d’aller faire quelques achats : les boutiques ferment bientôt. Puis il nous reste 2 heures à attendre avant d’embarquer.
Air France/KLM : vol sans encombre, repas copieux comme à l’aller. Ponctualité. Un super rapport qualité prix.