Et elles sont énormes!Le tourisme (par hélicoptère et canyonning) a été un véritable écocide de la flore et faune réunionnaise cette dernière génération. Faute d’éducation, de sensibilisation, les touristes et ceux qui les exploitent provoquent des gros dégâts.
À ses débuts la Réunion était déjà, sur le plan de sa nature, en lambeau et fragilisée, entre urbanisation, exploitation de bois et autres occupations de la nature de survie et d’économie locale, d’avant le tourisme. Le tourisme devait profiter d’un patrimoine unique au monde et se contentrer sur un paradis de la randonnée à la flore exceptionelle, “point chaud de la biodiversité mondiale”, et c’est pourquoi le centre de l’île avait été inscrit au patrimoine mondial et Parc National pour préserver la nature restante au centre et en montagne.
Nous avons un Parc National décors de baptèmes de l’air.
La généralisation du tourisme par hélicoptère depuis des dizaines d’années et du canyonning a porté un coup rude justement concentré dans la partie fragile de la nature, que le Parc et le titre Unesco devait protéger des effets négatifs de l’économie liée au tourisme. L’impact négatif s’est donc renforcé depuis 2010 à l’inverse des chartes, invasion de merle-maurice, chats, et rats, crottes et poubelles les nourissant, braconnage massif pour vendre aux gites tisanes et préparations de plantes, prédateurs, ont quasiment éradiqué les oiseaux locaux et quand les hélicoptères ont finit de passer, la forêt est quasi vide, sinon résonne des chants de ces oiseaux exogènes qui sèment les plantes envahissantes dont ils consomment les fruits, contribuant à accélérer la perte d’un paysage “classé”
Le centre de l’île de la Réunion commence à ressembler aux Açores (même flore), mais pas avec les jolies petites maisons et avec les nuisances des hélicoptères en plus, et c’est loin et cher, du coup, pour 2 fois moins cher depuis l’europe mieux vaut aller aux açores: autant d’exotisme, de nature, + le calme, + l’authenticité locale.
Le canyonning a déjà retiré des possibilité de nourrriture aux oiseaux locaux (cirque de Cilaos, particulièrement le Bras Rouge): il suffit de piétiner une fois par semaine en saison sèche les flaques et le fond des vasques et de glisser sur des tobbogans pour supprimer quasiment toute la microfaune en cassant ses cycles de reproduction + l’introduction des plantes envahissantes par les sentiers d’accès pas assez larges pour éviter le contact avec la végétation contaminant sacs et cordes de graines qui essèment dans les sentiers d’accès. Les canyonneurs ont tout exploré, ne laissant pas une seule ravine en l’état, tandis que des guides-touristique ont divulgué l’accès à des zones stratégiques devenues crottoirs nourissant les algues vertes en aval.
La crême solaire fait des dégâts aussi, en installant un filtre-UV et bloquant les ultraviolets dans l’eau des flaques et des petites ravines, ou le lagon.
L’élevage du cerf de Java a également dégradé l’aspect du paysage du cirque de Mafate au point de remettre en question son classement à l’UNESCO, cette affaire est actuellement suivie de près par des “experts”…
L’Unesco a d’ailleurs déjà lancé l’alerte et menace de déclasser tout ou une grande partie du “bien” actuel jugé seulement à 10% potentiellement récupérable en 2017. .
La nature encore représentative de la flore réunionnaise, et de ses oiseaux ne se présente plus que par poches isolée là où ça n’est pas touristique et où il ne faudrait surtout pas faire du tourisme (le problème actuel: fermer des chemins et des accès alors qu’un site bien connu divulgue ces chemins en maintenant ces lieux "destinations touristiques), ces poches sont cernées de toute parts par de zones dégradées tremplins de plantes invasives, et sont en voie d’invasion et d’appauvrissement.
Ce qui est facile d’accès a été pillé ou dégradé (braconnage, dépots de crottes, rats), et ce qui est quasi impossible d’accès n’est pas épargné par le bruit des hélicoptères de tourisme qui concerne aussi les habitants (déplacements des oiseaux, et avec eux des plantes).
L’impact est donc global et s’ajoute au changement climatique qui a modifié les isotherme de +400m, 1.34° en 30 ans, mais dans les haut plutôt 3° d’augmentation…
Mais la population ne reconnait pas ces dégâts car elle a vécu avec déjà une bonne génération, a oublié ce qu’était la Réunion à part quelques anciens qui eux on connu la nature mais aussi simultanément la misère rod-la-paille dans cette nature exubérante mais qui ne les nourissaient peu, la population est plutôt préoccupé de sortir de la misère sociale, accéder à la voiture, le commerce, et si ils ont reçou une notification sur face-book…
Le tourisme ne semble enrichir qu’une petite fraction de la population et ne profite pas équitablement à la population locale, à l’heure où l’on nous promet des hélistation ministérielles, des circuits pour touristes chinois avec héli-rando, héli-resto, héli-weeding, héli-quatre-quatre, et autres épouvantails à gens enrichissants (ce style de tourisme = fracture sociale), à noter aussi le projet de golf à Bras Sec (Cilaos).
“On” veut faire venir en masse pour les dépouiller de 5000 euros au passage, des chinois appâtés par des séries télévisées qu’on est en train de diffuser en chine, “on” veut des bateaux de croisière déversant des touristes par milliers, pressés de visiter l’île en 2 jours en faisant l’incontournable tour d’hélicoptère (chez le champion des nuisances on fait entrer 11 millions d’euros par an ensuite quasi totalement re-dépensés en frais, usure des pièce, carburant et il reste 400.000 euros de bénéfice pour 50.000 clients, 8 euros bénéfice/client, 2 à 5 heures de nuisance sonore partout, un préjudice sanitaire de l’ordre de 400 euros/an par habitant sur les zone survolées, cherchez l’erreur, cherchez vous même ces données sinon vous ne nous croirez pas)
Même à CILAOS des “agents” touristiques conseillent (sur le lieux même qui subit la nuisance c’est insultant)…
La nature a eu une grâce, ou un sursaut pour se “défendre” de ce tourisme mondialisé dévastateur: le covid-19: moins de concerts d’hélicoptères, moins de crottes partout… encore mieux que la crise des gilets jaunes
Actuellement, on s’ammasse dans les meetings à l’occasion des municipales, puis on check dans la rue, on se fait la bise et des câlins et ensuite, on toussera…