Voici un “retour d’expérience” tout “frais” de Lethem - Georgetown :
Arrivée au Guyana à Lethem, ville frontalière avec le Brésil (Bomfin). Il y a un pont récent pour passer cette grande rivière. Les bureaux immigration côté Guyana sont propres et bien organisés. On roule à gauche.
On fait d’abord le tampon du passeport puis les papiers de douane pour le véhicule. Comptez 3h pour cette démarche. Les autorités que j’ai rencontré n’étaient pas corrompu. Tout au contraire, ils étaient très pro et courtois. Il est de toute évidence très rare que des véhicules de tourisme rentrent par cette frontière à voir le registre qui indique 1 seule et unique voiture sur tout le mois d’aout 2014.
On vous demandera une assurance Guyanaise, que l’on peut acheter sur place, 15Euros pour ma moto et validité d’un mois. J’ai également pu acheter directement sur place une assurance pour le Surinam celons les mêmes caractéristiques chez NAFICO.
J’ai finalement obtenu une autorisation de 3 jours pour la moto, à renouveler à Georgetown sur simple demande.
Le trajet de Lethem à Georgetown prend normalement 2 à 3 jours, en partant du principe que l’on ne roule pas de nuit.
Il y a , à mi chemin, au passage du fleuve Essequibo, sur la berge nord, un petit restaurant/hôtel idéalement placé. Attention, le passage du fleuve se fait par barge, uniquement de jour. Le passage est gratuit.
La piste est dans un état très variable. Certaines parties sont correctes, d’autres d’immenses bourbiers où seul un véhicule 4*4 peu passer. En saison sèche, il est imaginable de passer avec un véhicule citadin mais il faudra prévoir obligatoirement des sangles de remorquage au cas ou. A moto, ne pas envisager cette piste sans avoir des pneus boue et une moto haute. Les 2 roues type route ou sportive ont peu de chance de réussir à passer. Pour ma part je roule en KLR et RAS.
Il m’aura fallu 2 jours et 15h de route pour rallier Lethem à Georgetown en période sèche. J’ai rencontré sur mon passage plusieurs véhicules bloqués dans les bourbiers, les occupants étant alors obligés de dormir toute la nuit dans leur véhicules en attendant le passage d’un camion citerne qui avitaillent Lethem.
Essence : pas trop de difficultés de ce coté, le plus long tronçon sans essence ne dépasse pas 300km. Il y a sur le chemin plusieurs village où il est possible de se ravitailler.
Arrivé à Georgetown, j’ai fait rénové mon autorisation de la moto pour 3 jours de plus et 3h d’attente dans un bureau de douane. Là encore le personnel m’a reçu de manière très professionnelle et aimable.
La police sur la route : Il y a une multitude de contrôles de police y compris en plein milieu de la jungle entre Lethem et Georgetown. Assurez vous d’être 100% en règle. Au Guyana, au s’arrête aux feux rouges, aux passages piétons et on respecte les limites de vitesse !
Après Georgetown je me suis dirigé vers le Surinam. La frontière se passe tôt le matin sur une barge . Pas de passage possible dans l’après midi, soyez prévoyant.
Pour conclure, le Guyana est pays organisé, les habitants sont aimables et souriants. Aucun sentiment d’insécurité en respectant les règles de base des voyageurs.
Les photos sont ici: