Camp Arktika en Finlande : A eviter absolument

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J’ai passé une semaine au camp Arktika mi-mars 2016 avec mon fils, l’objectif étant de faire connaissance de Gilles Elkaim, explorateur de l’Artique, et de faire un raid de 4 jours en chien de traineau dans la régions du lac Inari.
Côté conditions météos, c’était vraiment extraordinaire, nous avons eu une chance inouie et avons pu profiter pleinement des étendues glacées et même d’une aurore boréale.
Côté accueil et relations avec le guide, c’était l’enfer!
Gilles Elkaim a littéralement pété un cable le premier jour en nous agressant verbalement au sujet des grèves en France alors que nous n’avions rien demandé. A tel point que j’ai du hausser le ton pour qu’il arrête de monter dans les tours.
Pendant tout le séjour, il a été méprisant, ne répondait à aucune de nos questions de façon précise, ne s’est jamais interessé à notre ressenti du voyage. Quelle déception!
J’ai 60 ans, mon fils 36, et nous avons déjà fait plusieurs voyages sous des lattitudes et dans des conditions difficiles, mais nous n’avons jamais vu çà.
Après notre retour, en fouillant sur le net, je me suis aperçu que notre guide est un habitué de ce genre d’attitude, que ce soit avec ses stagiaires ou des touristes.
Bref, vous l’avez compris, sauf si vous accepter de vous comporter comme un chien (pas de consignes, je ne bouge pas), je vous déconseille fortement de tenter un séjour au camp Arktika.

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Eh beh !
Effectivement, j’avais déjà lu un article d’une fille qui avait travaillé là bas, et quelle mauvaise expérience pour elle…

Merci pour ton retour !

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Exact ; article de Julia G. du 22/01/14 ,très instructif sur le personnage .

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Je te remercie pour avoir partager ton expérience. Je n’avais jamais entendu parler de ce guide et son comportement est consternant. Je tâcherais d’en informer mes proches.

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Etant la personne visée par cette accusation à caractère diffamatoire, je me permets d’y répondre afin d’offrir une version plus en accord avec les faits et avec témoin que je pourrais citer.Je propose des raids en traineau à chiens de type extrême. Nous n’avons pas d’assistance motoneige, nous dormons le plus souvent à la belle étoile. Mes clients sont dûment avertis que l’engagement tant physique que mental est important et que je me permet en tant que guide de modifier le séjour si ces personnes ne présentent pas les qualités requises (tant physique que mentales) et ceci pour des conditions de sécurité. J’ai proposé ce type de raid pendant 10 ans et n’ai eu à déplorer aucun accident.
Ces deux clients ont effectivement lancé une polémique à propos des « grêves » en France,ce qui dans le contexte de notre raid n’est pas ma priorité. La virulence de leurs propos et leur manque de tolérance m’ont fait douter de leur capacité à gérer les situations que nous sommes appelés à vivre en raid. Multitude de consignes à suivre pour la sécurité, la conduite des chiens, pour le respect de l’environnement et également des chiens ( ce qui au passage n’était visiblement pas pour eux d’un quelconque intérêt, ce n’est dailleurs pas inscrit dans leurs propos). Je leur ai donc fait part de mes doutes et leur ai proposé une activité alternative pour le lendemain à la journée à laquelle ils ont adhéré et au terme de laquelle ils ont insisté pour partir en raid le lendemain. Je ne partirai pas en raid quant à moi avec un guide « qui pète les plomb au fil d’une conversation »…Mon erreur fut d’accepter puisque dès l’escale de fin de journée, en pleine nature sauvage, voilà mes deux clients qui disparaissent pendant plusieurs heures sans m’en avoir averti. La glace du lac Inari peut être dangereuse par endroit. Les consignes de sécurité sont donc à suivre à la lettre. Ne les voyant pas revenir, j’ai dû déclencher ma procédure de secours depuis le Camp Arktika. Ils étaient simplement aller fumer une cigarette sur la rive opposée distante de plusieurs kilomètres et « habitués aux raids extrêmes » trouvaient cela tout à fait anodin. Je leur conseillerai à l’avenir de mener leur propre raid sans la participation d’un guide.Quant à la référence à une autre publication sur un média à scandale, après l’avoir ignorée plusieurs années par manque d’intérêt, je me propose de réagir également avec l’appui de témoins comme il se doit lorsqu’il est question de journalisme.

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Je me permets de commenter cette publication en tant que témoin, employée du Camp Arktika et responsable de celui-ci lors des départs en raids.Pour commencer, l’une des premières conversations abordées initialement par ces deux clients eux-mêmes ne fut ni les chiens, ni le Grand Nord mais la question des grèves en France. Alors qu’ils exposaient très clairement et avec conviction leurs points de vue sur le sujet, le guide s’est alors permis de donner son propre avis qui différait de celui de nos clients. Ces derniers ont eu du mal à accepter la divergence d’opinion et sont montés d’un cran, le guide quant à lui ne pouvait accepter qu’on opprime sa liberté d’expression.Le soir même, d’un commun accord, les clients et le guide décidèrent de programmer une sortie traîneau avec retour au camp pour le lendemain lundi et ainsi de différer le départ en raid pour le surlendemain, se laissant ainsi le temps de la réflexion. Lundi soir donc ce fut le souhait des clients eux-mêmes de partir finalement en raid mardi matin. Le guida accepta.Le mardi soir, les deux clients et le guide étant sur la préparation de leur campement en pleine forêt au bord d’un lac gelé je reçois un appel du guide. Je suis au camp de base, il m’annonce que ses deux clients ont disparu, toutes leurs affaires étant pourtant sur place. Pratique dangereuse à cette période de l’année et formellement interdite par les consignes de sécurité les plus basiques maintes fois stipulées. Le guide me demande de déclencher notre protocole de sécurité en cas de problème. Ce fut la première fois que de telles mesures furent prises depuis les débuts du Camp. Le guide me rappellera 2h à 3h plus tard pour m’annoncer que les clients sont bien rentrés. Suite à d’autres non-respects des consignes obligatoires de sécurité le raid sera de ce fait écourté.Le Grand Nord est une terre intransigeante, si belle mais très rude. Des années d’expérience sont nécessaires pour apprendre à le connaître, l’humilité est l’une des plus grandes vertus qu’il enseigne, une ferme politique de sécurité est la principale condition qu’il requièrt. Certains clients sont avides de liberté, comme nous tous, mais parfois au péril de cette sécurité et donc à leur propre péril. En tant que professionnels et responsables nous ne pouvons cautionner ce genre d’agissements qui mettent en danger la vie des clients, celle des guides ainsi que celle de nos chiens.

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Votre titre "Camp Arktika :à éviter absolument " m’amène à réagir car je pense que de nombreux participants sont ,au contraire , très satisfaits.

Pour ma part , j’ai fréquenté deux fois ce Camp en tant que cliente:une première fois en décembre 2013 pour un séjour d’initiation avec retour quotidien au Camp: ambiance agréable,expérience forte au traineau , complicité appréciable avec des chiens extraordinaires m’ont donné envie de revenir pour faire un raid .Ce que j’ai concrétisé ,en février 2014,avec trois autres personnes.Malgré un temps plutôt maussade ,ce raid s’est très bien passé avec une réelle expérience partagée ,des temps forts et si il y a eu quelques "coups de gueule " du guide , c’était toujours à la suite du non respect de consignes importantes.

Quelques précisions également par rapport aux dires de Julia sur Rue 89 puisque nous avons été en même temps au Camp.Cette jeune femme a visiblement mal ressenti d’être “mise en boîte” pour s’être égarée en promenant des chiens ,elle oublie de dire que lors du même repas elle avait été félicitée pour avoir vite retenu les noms des chiens ;quant au " ce qu’elle fait très bien c’est ramasser les crottes " elle aurait pu l’entendre comme un compliment car c’est une tâche importante de garder propre l’environnement des chiens,tâche que nous avons tous eu à assumer à un moment ou à un autre.
Quand , le lendemain , elle est venue annoncer son départ au guide alors qu’il était occupé avec les chiens d’un client ,je n’ai pas entendu les paroles échangées mais j’ai vu Gilles Elkaim la pousser vers la sortie et revenir vers nous ,dire qu’elle a été frappée est abusif .

Certes participer à la vie du Camp est loin d’être une sinécure ,les tâches sont multiples et le fonctionnement est rigoureux par rapport aux chiens , à la gestion écologique de l’environnement…et Gilles Elkaim est très exigeant mais le Grand Nord l’est aussi.
Il est possible de vivre au Camp Arktika de belles expériences .

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Bonjour,
Etant allé au camp Arktika à plusieurs reprises, il me semble légitime de donner mon point de vue de tous ces commentaires.
Il est vrai qu’il est préférable d’éviter absolument ce type d’évasion si vous n’ëtes pas prêt mentalement et physiquement à comprendre les exigences que la vie dans à ces lattitudes.
Le role de Gilles Elkaim en tant que guide polaire explorateur est de transmettre toutes ces valeures et de vous guider sur le plan des gestes et du comportement à adopter pour que le séjour se passe pour le mieux .
Si toute fois cela n’est pas compris, c’est que malheureusement vous passer à coté de l’expérience et du savoir qu’il peut vous apporter et dans ce cas c’est vraiment regrettable.
Pour ma part, j’ai toujours été très bien accueillis au Camp Arktika, seul ou accompagné, Gilles m’a apporté énormément, que ce soit sur les valeures et la richesse du Grand Nord ou de la Vie en général avec un grand V.
C’est un grand Homme avec un grand H.
PS: il est toujours constructif d’avoir les deux versions, à bons entendeurs

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J’ai suivi le thread de messages en réponse à mon témoignage.
Soit ils ont été rédigés par l’intéressé, soit vous ne connaissez pas bien votre homme.
En tout cas, je persiste et signe l’esprit et la lettre de mon premier message.
Très cordialement
Phro

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J’ai moi même été stagiaire pendant plus de 3 mois au camp Arktika il y a plusieurs années et mon expérience est similaire à celle vécue par Julia G et qu’elle raconte sur le site rue 89.
Gilles Elkaim est une personne impulsive qui s’emporte très vite et violemment dès que quelque chose le contrarie. Il ne tolère aucune erreur, aucun faux pas, aucune faiblesse, que ce soit de la part des “stagiaires” ou bien de ses chiens.
Tout est prétexte à rabaisser ou humilier l’autre.
Il règne sur le camp comme un tyran sur son royaume- les règles qui régissent la vie au camp changent en fonction de ses humeurs du jour et de ses convenances; de sorte qu’il est impossible de le satisfaire.
Mon témoignage a pour seul but d’informer les potentiels clients ou stagiaires de ce qu’ils risquent de vivre et leur inviter ainsi une trop grande déception

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Bonjour,

en recherchant l’adresse du site Camp Arktika pour le recommandé à un amis après y avoir fait un Raid Extreme de 9 jours en 2012. Je suis tombé sur ce fil de discussion qui m’a bcp surpris.
Le Camp Arktika est pour moi une structure très intéressante (car tres differente de l’offre touristique classique en Laponie). Elle permet de vivre quelques jours de véritable raid en chien de traîneau guidé par un veritable explorateur polaire Gille Elkaim (et dans notre cas un des 3 stagaires présent au camp). Pour être tout a fait honnête, ce séjour etait assez exigeant car on est pas un simple touriste mais un membre de l’équipage qui conduit son propre attelage. Il faut donc d’occuper des chiens et du bivouac en 1er avant de s’occuper de soit. Je confirme tout a fait que Gilles est autoritaire et intransigeant, ce qui me parait necessaire pour les raids (sécurité des personnes et des chiens) mais doit probablement etre plus pesant pour les stagiaires qui vivent dans des conditions basiques pendant 3 mois. Pour notre part, le Raid était top et les discussions le soir très interessantes. En bon aventurier, Gilles a un côté sauvage et il ne faut pas s’attendre à un Gentil Organisateur/ guide touristique classique. On s’est pris quelques “soufflantes” (méritée) lorsque l’on a pas respecté les consignes de sécurité ou que nous n’avons pas fait tout a fait le nécessaire pour éviter des blessures pour les chiens mais 10 min après les faits. Concernant les stagiaires, les 3 que j’ai côtoyé, il effectuait un travail dur avec peu de plages de repos mais il était heureux de leur apprentissage (l’un d’eux en était à son second stage).
Je pense donc que tout cela doit être nuancé et qu’effectivement que ce soit les stage ou les raid, ce n’est pas fait pour tout le monde
Geoffroy

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Bonjour
J’ai été stagiaire au camp Arktika et je suis parti le même jour que la fameuse Julia j’ai passé trois mois là bas :frowning:
Comme j’ai été crédule et manipulable! J’en ai eu honte.c’est cela d’être jeune on tombe dans certains pièges mais j’ai ouvert les yeux au bout d’un moment quand je commençais à me sentir exploité.
Rationnement alimentaire, grosses journées de travail, peu de repos, condition du personnel j’en parle même pas…vous rigoleriez

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