Bonjour à tous,
Comme Céline, j’avais trouvé peu d’informations avant mon départ pour la Tanzanie concernant l’ascension du Mont Meru.
Du coup, je vous livre un petit retour d’expérience, au cas où cela puisse en aider quelques uns.
=PARCOURS=
Nous avons pris l’option ascension en 3 jours et non en 4 jours. La différence entre 3 et 4 se fait à la redescente, qui s’étale sur 2 jours et non un seul. Je suis partie avec une amie. De bonne condition physique toutes les deux mais pas grandes sportives (au mieux un jogging/semaine), nous avons trouvé les 2 premières étapes faciles. 1000 mètres de dénivelé chacun des deux premiers jours, sur un parcours agréable, en pleine végétation et une vue imprenable sur le Kilimanjaro. Le 3e journée, levé à minuit, pour l’ascension finale. Honnêtement un peu rude. Quand je lis dans le Routard que c’est “accessible à tous”, je trouve cela exagéré. Certes, cela “se fait”, mais moins comme une promenade de santé! Ca monte et descend beaucoup les 2 dernières heures, c’est escarpé, il y a beaucoup de cendres (ça glisse sous les pieds), de rocailles (idemà, et de vent! Et pour ceux qui n’ont pas l’habitude, le facteur “nuit” est un peu stressant.
=MATERIEL=
Pour l’équipement, les batons de marche m’ont été très utiles, notamment pour cette 3e étape de nuit. Un très bon coupe-vent doublé d’une polaire sont un minimum. Nous avons gravi le Mont Meru mi-juillet et notre guide avait une grosse parka, 2 polaires l’une sur l’autre et un T-shirt manches longues “technique”, en plus de gants en polaire et de pantalon chaud. Et je l’ai envié (j’avais une couche de moins!) car le vent nous faisait une température ressentie proche de -5 degrés minimum (j’ai arrêté de regarder à un moment, car le spectacle était splendide!). Malheureusement, même avec l’arrivée du soleil au bout de 5h de marche, le vent reste toujours aussi froid (car on marche sur la crête).
=LOGEMENT=
Le logement se fait dans des refuges de montagne non chauffés (évidemment). Une fois le soleil couché, il fait frais. La première nuit, les guides nous font bouillir de l’eau pour une toilette de chat (il y a WC et “douches” en dur). La seconde nuit, il n’y a pas d’eau car la source qui approvisionne le camp est très souvent tarie. De nombreux panneaux solaires fournissent l’électricité pour les bâtiments.
=PORTEURS ET CUISINIERS=
Certains tour opérateurs vous font signer un contrat dans lequel est stipulé que vous donnerez bien un pourboire d’un montant minimal aux porteurs et cuisiniers. Et si vous ne le faites pas, le guide en charge de la petite équipe vous convoque et vous réclame ce pourboire (on les a vu faire pour un couple italien!). Tout simplement parce qu’ainsi, le tour operateur ne paie pas (ou mal) l’équipe (en dehors du guide), lui faisant miroiter comme salaire unique le pourboire. Heureusement, comme ce fut notre cas, la plupart des tours opérateurs paient leurs collaborateurs et laisse le pourboire à la libre appréciation de chacun.
Marie
PS/ Je suis passée par un tour operateur local, basé à Moshi, qui m’avait également planifié un safari et l’extension Zanzibar. Très bon marché mais anglophone ou germanophone, j’en ai été très ravie. Pour info, ils s’appellent HotSunSafaris, ont un site internet, le patron Ally est un amour, je vous les recommande.