Stop la psychose! D’abord, une info officielle, seules DEUX compagnies aériennes indonésiennes transportant des passagers ne figurent plus sur la liste noire de la Commission européenne: Garuda Indonesia et Mandala Airlines, point. Indonesia Air Asia, en revanche, y est, de même que Lion Air:
Ensuite, sache que les vols entre, d’une part, Jakarta et Jogja et, d’autre part, Jakarta et Denpasar sont parmi les plus empruntés d’Indonésie. De ce fait, ils servent souvent de vitrine aux compagnies aériennes, qui y mettent généralement leurs avions les plus neufs, tandis que ceux en moins bon état sont relégués dans les destinations plus exotiques (généralement dans l’est du pays). Lion Air ne fait pas exception à la règle et ses tout nouveaux Boeing (une des plus grosses commandes des dernières années) se retrouvent sur ces dessertes, certainement pas à faire la navette entre Makassar et Palu. Il y a donc fort à parier que tu te retrouveras dans un de ces Boeing flambant neufs, à défaut d’être confortables (les sièges sont plutôt inclinés vers l’avant pour gagner de la place), pour ces trajets.
Enfin, ne panique certainement pas pour tes trajets de ferry. Comme pour le trafic aérien, les liaisons maritimes les plus empruntées sont celles qui connaissent le moins de problèmes: Merak-Bakauheni entre Java et Sumatra, Ketapang-Gilimanuk entre Java et Bali, Singapour-Batam… En fait, la plupart des naufrages ont lieu dans les mers de l’est du pays (détroit de Makassar, mer de Florès, mer de Timor, mer de Banda…), là où le matériel est le plus vétuste et où les vagues peuvent se déchaîner en saison des pluies. Quant à prendre une barcasse entre Gili Trawangan et Gili Air, c’est loin d’être l’aventure, ça doit prendre au maximum une demi-heure. Certes les courants sont forts en fin d’après-midi, mais ça n’occasionnera que quelques éclaboussures et un bon roulis…
Selamat jalan!