L’Argentine n’est pas la France et même sans aller dans les quartiers périphériques ; le centre de Buenos Aires n’est pas aussi paisible qu’il peut le sembler. Je suis à BA depuis un mois dans un même quartier “Independancia y Entre Rio” à quelques cuadras de la Plaza del Congreso, Hier tout début d’après-midi je suis sorti et j’avais probablement pas assez fermé ma chemise (2 boutons ouverts) et l’on devait voir la petite chaîne en or et sa médaille que je portais mais rien d’ostentatoire. Je n’ai absolument rien vu venir que senti une griffure au cou, entendu ma chemise se déchirer. Mon agresseur était quelqu’un que j’étais en train de croiser sur le trottoir et dont je n’ai vu que le dos courant à travers la circulation. Je pense qu’il ne faut pas s’illusionner, on ne peut se fondre dans la population, on reste un garde manger sur pattes. Avant hier à midi c’est une jeune femme qui me ramène à la Torre de Los Ingleses alors que j’étais tout à côté calle Zuviria devant la gare qui permet d’aller visiter Tigre, elle s’était rendu compte d’un manège que je n’avais pas vu. Nota : j’ai pas un gros Nikon autour du cou et des Ray-Ban!
Pour ce qui veulent des vacances sans aventures il faut faire ce pays en regardant à travers le hublot c’est à dire dans le cadre d’un circuit organisé avec un guide sinon il y a plein d’autres endroits plus paisibles avec un différentiel social plus équilibré à préférer ; évidemment ça va pas dans le sens du tourisme solidaire mais finalement c’est peut-être une autre sorte de tourisme responsable celui d’opter pour les démocraties les plus équitables.