Les plus belles randonnées de Corse

GR20 © Ina Ludwig - stock.adobe.com

Pour de nombreux marcheurs, l’île de Beauté se résume au GR®20, une grande aventure à travers la montagne corse, qui demeure sans doute le chemin de grande randonnée le plus célèbre de France et l’une des plus belles randonnées de France. Il y a également les célèbres circuits Mare a Mare et Tra Mare è Monti qui nécessitent plusieurs jours de marche.

Pourtant, randonner en Corse peut tout à fait se décliner autrement, sur des distances et des terrains souvent plus accessibles.

Nous vous proposons ici un choix de douze randonnées à la journée, qui permettent de découvrir différents aspects des paysages corses, de la montagne à la mer, et qui présentent des niveaux de difficulté très variés, de la balade familiale à la randonnée en montagne engagée.

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Les aiguilles de Bavella (Corse-du-Sud)

Les aiguilles de Bavella (Corse-du-Sud)
Col de Bavella © mattei - stock.adobe.com

En plein cœur de la montagne corse, à 10 km de Zonza, les aiguilles de Bavella dominent le col du même nom. C’est l’un des sites les plus spectaculaires de l’île : les sept tours d’Asinau dominent le col de Bavella et forment une crête rocheuse découpée, particulièrement spectaculaire. Les teintes des roches, allant du rouge au gris, ponctuées par le vert des pins laricio et les formes presque fantasmagoriques des tours minérales, rendent le lieu unique.

Plusieurs randonnées permettent d’admirer ce trésor de montagne et celle que nous vous proposons ici reste l’une des plus faciles, même si elle demande parfois un peu de vigilance. Surtout, elle mène jusqu’à une curiosité géologique elle-même spectaculaire : le cumpuleddu, ou le Trou de la Bombe, une fenêtre minérale sculptée par un caprice de l’érosion.

Dès le départ de cette randonnée, au col de Bavella, on jouit du spectacle des aiguilles. Ensuite, le sentier file à travers une belle forêt de pins laricio, d’où se dévoilent encore de belles vues. Enfin, on arrive près du fameux Trou de la Bombe, qu’on aborde avec prudence par un passage rocheux un peu délicat.

Les plus agiles pourront même escalader jusqu’à la formation minérale proprement dite, mais ce n’est pas obligatoire. Pour rentrer, on suit bien le balisage rouge « retour Bavella », qui permet d’éviter la dalle rocheuse glissante en cas de pluie.

Longueur : 5,7 km (160 m +)

Durée : 2 h 30

Balisage : rouge et panneaux directionnels.

Difficultés : un parcours assez facile sur un sentier bien tracé en forêt. Seule l’approche du Trou de la Bombe est difficile et demande sûreté d’appuis et un peu d’escalade.

Trace : www.visorando.com

Lac de Nino (Corse-du-Sud)

Lac de Nino (Corse-du-Sud)
Lac de Nino © Vincentco64 - stock.adobe.com

Le lac de Nino, aux sources du Tavignano, l’un des deux principaux fleuves corses, est l’une des cartes postales montagnardes les plus célèbres de l’île de Beauté. Les fameux pozzines, ces petits trous d’eau qui parsèment la tourbière herbeuse autour du lac, participent aussi de ce fantastique tableau. C’est l’un des passages les plus emblématiques du GR®20.

Le parcours que nous conseillons ici pour découvrir ces lieux préservés malgré leur célébrité est relativement exigeant : nous sommes bien dans la montagne corse. Depuis la bergerie de Popaghja, on chemine à couvert de la forêt de pins pendant un moment, le long du torrent de la Colga, sur une pente assez régulière. On parvient ainsi à la bergerie de Colga. À partir de là, les choses sérieuses commencent : l’inclinaison se fait plus forte, le terrain beaucoup plus technique. Certains passages nécessitent l’aide des mains et surtout de la prudence, mais le décor est de plus en plus majestueux.

On atteint le col de Bocca a Stazzona qui offre une vue somptueuse sur le Monte Cinto notamment vers le sud et qui fait découvrir le lac de Nino, dans toute sa splendeur.

Il ne reste qu’à descendre gentiment vers le lac, pour admirer les eaux bleues et les pozzines qui se détachent sur l’herbe verte. On rejoint au bout du lac, en suivant quelques instants le Tavignano naissant, le GR®20, que l’on emprunte pour rentrer, en suivant l’autre rive du lac puis un splendide défilé rocheux dominé par le Cappu U Tozu, avant de retrouver la forêt où l’on quitte le GR, puis de rentrer par quelques centaines de mètres au bord de la route mais toujours dans un décor majestueux.

Longueur : 15 km (813 m +)

Durée : 6 h

Difficultés : certains passages rocailleux nécessitent l’emploi des mains et de la vigilance, surtout en cas de pluie. Névés possibles en début de saison.

Trace : www.visugpx.com/1249898228

On peut choisir de ne faire que l’aller-retour jusqu’au lac pour raccourcir la randonnée.

Lac de Creno (Corse-du-Sud)

Lac de Creno (Corse-du-Sud)
Lac de Creno © Martin - stock.adobe.com

Avec son altitude assez modeste (1 350 m), le lac de Creno est le plus bas des lacs glaciaires corses et aussi un des plus accessibles en randonnée. La balade pour s’y rendre, depuis le village de Soccia, est plutôt facile.

Une pente assez régulière, un sentier bien tracé, qui suit d’assez près au début le ruisseau, et nous voici déjà devant le lac. Entouré de pozzines et d’une tourbière qui abrite la fameuse plante carnivore droséra à feuilles rondes (protégée bien entendu ; n’ayez crainte elle ne mange que des insectes), il est posé au milieu d’une forêt de pins laricio. Cet écrin forestier ainsi que sa richesse faunique (on croise grèbe, sittelle et salamandres presque à coup sûr), due à une altitude plus basse, rendent vraiment unique en Corse ce lac de Reno. Les nénuphars, fleuris aux beaux jours, achèvent de donner aux lieux leur charme.

On rentre ensuite, par le même chemin mais en descente, vers l’impressionnante croix dominant le village de Soccia, où l’on complète la balade par une petite visite des ruelles aux maisons accrochées à la roche, si typique de la montagne corse avec ses vieux fours à châtaigne et son clocher à lanternon.

Longueur : 3 km (6 pour l’aller-retour)

Durée : 1 h 30 (2 h 45 pour l’aller-retour)

Difficultés : assez facile. Pente régulière et sentier bien tracé.

Trace : www.visugpx.com/

Punta di a Vacca Morta (Corse-du-Sud)

Punta di a Vacca Morta (Corse-du-Sud)
Punta di a Vacca Morta © Maleo Photography - stock.adobe.com

Nous sommes au sud de l’île, pas si loin de Porto-Vecchio que nous pourrons admirer au bout de cette randonnée au sommet parmi les plus accessibles de Corse. La Punta di a Vacca Morta (littéralement la « pointe de la Vache morte », désolé pour la traduction !) culmine à 1 316 m, au-dessus du village de l’Ospedale et d’une belle forêt.

C’est d’ailleurs sous le couvert végétal, à l’ombre, que l’on commence l’ascension, non loin du hameau. Le décor est longtemps bucolique, malgré une pente assez forte, puis devient plus minéral. Les cairns nous guident à travers un plateau où quelques pins courbés par le vent subsistent, puis sur la crête.

Un étonnant plateau, où se dressent des pierres aux formes fantasmagoriques, précède de peu l’arrivée au sommet, surmonté d’une croix. De là, on admire l’Ospedale et son barrage mais aussi le massif de Bavella, Porto-Vecchio et même – quand le ciel le permet – la Sardaigne au loin.

Longueur : 3,7 km (290 m +)

Durée : 2 h

Difficultés : une randonnée un peu pentue mais accessible. Terrains rocailleux.

Trace : www.paradisu.info/

Sentier du facteur à Girolata (Corse-du-Sud)

Sentier du facteur à Girolata (Corse-du-Sud)
Girolata © Oleksiy Drachenko - stock.adobe.com

Au cœur du PNR de Corse et d’un ensemble (dénommé Golfe de Porto) inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, le hameau de Girolata est un lieu pittoresque à souhait, uniquement accessible par la mer et par les sentiers de randonnée, un peu comme certains villages des îles grecques. C’est bien sûr par ce dernier moyen que nous vous invitons à le découvrir ici, même si, en saison, on peut facilement combiner les deux et rentrer par exemple du hameau en bateau.

Sur cette belle balade plutôt abordable, on emprunte à l’aller un petit sentier un peu à l’intérieur des terres, qui se trouve être une portion du GR®Tra Mare è Monti Sud, et fait déjà découvrir la beauté des lieux, en surplomb de la Méditerranée.

Après une longue pause pour découvrir le hameau – et piquer une tête sur les plages de Focaghia ou de Cavone, admirer le fortin qui domine le golfe de Girolata, observer les nombreux bateaux au mouillage et rêver un peu de prendre l’apéro à leur bord –, on repart en empruntant cette fois le sentier du facteur, qui surplombe directement la mer.

On en prend ainsi plein les yeux pour revenir à Bocca a Croce. La balade est accessible mais le facteur qui l’effectuait tous les jours pour sa tournée devait quand même avoir de sacrés mollets !

Longueur : 11 km (680 m +)

Durée : 5 h 10

Difficultés : une randonnée abordable même s’il faut prendre en compte le dénivelé et les terrains rocailleux.

Trace : www.visorando.com/

Capo Rosso (Corse-du-Sud)

Capo Rosso (Corse-du-Sud)
Capo Rosso © Gamut - stock.adobe.com

Tout à l’ouest de l’île, le capo Rosso (ou Rossu) s’avance dans la Méditerranée qu’il domine du haut de ses 331 m d’altitude. Coiffé d’un rocher de granit rose, il mérite bien son nom.

La randonnée pour l’atteindre, ainsi que la tour génoise typique qui veille sur les lieux depuis le XVIe siècle, est facile d’accès et simplissime à suivre : on voit clairement le but de la balade depuis le parking d’accès, sur la route D824, puisque le rocher domine majestueusement les lieux et que le décor est dégagé, sans arbre. Bien sûr, on déconseille d’y aller par jour de grosse chaleur, l’ombre est absente.

Néanmoins, le début du parcours reste très aisé, sur une pente régulière et douce, à travers un paysage maquisard bien agréable.

Parvenu au pied de la montagne elle-même, le sentier se fait plus rude, la pente plus raide, le rythme cardiaque plus soutenu. Ce n’est cependant pas très long et la récompense, une vue à 360° sur les golfes de Sagone et de Porto, la Scandola et les calanques de Piana, entre autres, est plus qu’à la hauteur de l’effort consenti.

Longueur : 7,9 km (450 m +) (AR)

Durée : 3 h 40

Difficultés : un chemin facile au début puis passage rocailleux pour atteindre la tour génoise. Très abordable.

Trace : www.visorando.com

Calanches de Piana - La boucle des Roches bleues (Corse-du-Sud)

Calanches de Piana - La boucle des Roches bleues (Corse-du-Sud)
Randonnée aux Calanches de Piana © Beboy - stock.adobe.com

Les Calanches (ou calanques) de Piana ne sont pas des calanques marseillaises à la mode corse, mais une formation rocheuse granitique qui forme une petite chaîne de montagnes particulièrement découpée, aux rochers dont les formes étranges stimulent l’imagination.

Pour les découvrir à pied, plusieurs itinéraires sont possibles et celui-ci, l’un des plus faciles, permet déjà d’admirer vraiment les lieux et la diversité des roches.

On part de l’oratoire Santa Maria, sur la D81, tout proche du chalet des Roches bleues. Le début du parcours est raide, sur un antique sentier muletier taillé dans la roche, fait d’escaliers et de zigzags, bordé de murets de pierres sèches. On entend chanter les grillons, qui semblent nous encourager.

On atteint un beau point de vue à un peu plus de 700 m d’altitude, avant de redescendre, sur une pente encore forte, à travers la pinède d’abord puis sous les châtaigniers, jusqu’à la source des Roches bleues puis la route.

Avant de boucler la boucle, on peut même s’offrir un verre ou un repas au chalet, histoire de bien récupérer !

Longueur : 5 km (350 m +)

Durée : 2 h 15

Difficultés : une randonnée accessible ; il faut tout de même compter avec un bon dénivelé et un terrain rocheux.

Trace : www.visugpx.com/

Gorges de la Spelunca (Corse-du-Sud)

Gorges de la Spelunca (Corse-du-Sud)
Gorges de la Spelunca - pont Pianella © ZoltanJozsef - stock.adobe.com

Les gorges de la Spelunca, creusées par le ruisseau de Tavulella (qui devient la rivière Porto au sortir des gorges), entre les villages d’Ota et d’Évisa, sont parmi les plus impressionnantes de Corse. Dominées par l’imposant rocher de la Spelonca, où selon la légende se dressait autrefois un château fort, elles se visitent facilement à pied sur l’ancien sentier muletier.

On l’emprunte depuis la D84, tout près du village d’Évisa. Il est commun au sentier Tra Mare è Monti. Bien tracée, bien balisée, agrémentée de nombreux panneaux explicatifs, sur la faune, la flore et l’architecture des ponts génois, c’est une belle balade culturelle et familiale, qui invite aussi à la pause pique-nique ou à un déjeuner à Ota, à mi-parcours, et même pourquoi pas à une baignade dans la rivière.

Le sentier est souvent à l’ombre, qui plus est, ce qui rend cette randonnée vraiment agréable même en été. En chemin, outre les nombreuses vues sur les gorges, le rocher de la Spelunca et le Capu d’Orta, on s’arrête admirer les deux ponts génois, celui de Zaglia puis celui de Pianella près d’Ota, pépites architecturales au milieu d’une puissante nature.

Le village d’Ota, son chapelet de maisons anciennes accrochées à la montagne, dominant la Méditerranée toute proche, mérite aussi une longue pause culturelle.

Longueur : 13,1 km (770 m +)

Durée : 4 h 45

Difficultés : une randonnée facile, sur un bon sentier tracé et un dénivelé présent mais pas insurmontable.

Trace : www.komoot.com/fr-fr

Capu a Cuccula (Corse-du-Sud)

Capu a Cuccula (Corse-du-Sud)
Col de Vergio - statue du Christ © ccorbel - stock.adobe.com

Nous sommes ici presque au milieu de la Corse (en fait, un peu au nord-est), en tout cas à un carrefour important entre la Haute-Corse et la Corse-du-Sud, entre Corte et Vico. Le col de Vergio –d’où nous nous élançons –, qui relie le massif du Monte Cinto à celui du Monte Rotondo, est aussi le plus haut point de passage routier de l’île. Un col stratégique s’il en est, qui permet d’accéder à de beaux sentiers ; il est sur le tracé du Mare a Mare Nord.

Plus modeste, la randonnée que nous proposons ici n’en fournit pas moins un extraordinaire panorama à son arrivée, au sommet de Capu a Cuccula, à 2 049 m d’altitude.

Nous partons donc en laissant la statue du Christ qui orne le col depuis 1984 pour grimper sur un sentier bien marqué – mais non balisé – qui nous fait évoluer dans un paysage ouvert d’où l’on peut presque embrasser du regard l’ensemble du parcours et jouir sans cesse de vues saisissantes.

La grimpette est progressive : à mesure que l’on s’élève, en suivant fidèlement les cairns qui remédient largement au manque de balisage, la pente se fait plus exigeante. Bientôt, on aperçoit le sommet, que l’on rejoint en traversant la crête rocheuse. Parvenu au sommet, lui aussi orné d’un Christ sculpté mais en croix celui-là, on reste longtemps pour détailler le paysage, qui s’étend à l’ouest, du massif du Monte Cinto au golfe de Porto et à l’est au massif du Monte Rotondo.

Longueur : 6 km (650 m +) (AR 12 km)

Durée : 6 h pour l’AR.

Difficultés : un sentier plutôt bien tracé mais sans balisage ; sols rocheux.

Trace : www.horizonrando.fr

Gorges de la Restonica et les lacs de Melo et Capitello (Haute-Corse)

Gorges de la Restonica et les lacs de Melo et Capitello (Haute-Corse)
Randonneur au lac de Melo © Géraldine Revillard - stock.adobe.com

La vallée de la Restonica est classée Grand Site de France, et la beauté des lieux – la rivière limpide qui court à travers un dédale de roches au creux d’une gorge, les piscines naturelles formées par les bassins rocheux qui invitent à la baignade – justifie totalement ce label.

Cette randonnée permet de l’admirer au plus près et de s’aventurer jusqu’aux lacs de Melo et de Capitello, en surplomb. Ces deux lacs, parmi les plus beaux de Corse, sont nichés au cœur de la montagne, dans la réserve du massif du Monte Rotondo, et entourés d’éperons rocheux impressionnants.

Certes, l’effort va crescendo pour atteindre le lac de Capitello, perché à plus de 1 900 m d’altitude, mais la récompense et le plaisir de la découverte sont bien là. Ce dernier lac, le plus profond de Corse, est entouré de sommets à plus de 2 200 m.

Avec un peu de chance, vous surprendrez le vol d’un aigle royal ou d’un gypaète avant de redescendre, pour retrouver le cours du torrent. La pause baignade vous fera sûrement bien envie dans l’eau fraîche, à vous de voir !

Longueur : 7 km (550 m +)

Durée : 3 h

Difficultés : un bon dénivelé, des pentes fortes en arrivant sur le lac de Capitello et quelques passages de petite escalade bien équipés. Il faut donc être en bonne condition physique !

Trace : www.visugpx.com/

Monte Cinto (Haute-Corse)

Monte Cinto (Haute-Corse)
Monte Cinto - GR20 © ValerioMei - stock.adobe.com

Le Monte Cinto est le plus haut sommet de Corse, avec ses 2 706 m et si le GR®20 parcourt son massif, il ne passe pas par le sommet. Les sentiers pour le conquérir sont exigeants et nécessitent une excellente condition physique et une réelle aisance sur les terrains montagnards et techniques ; ici, nous sommes encore dans le domaine de la randonnée mais pas loin tout de même de l’alpinisme. Lorsque les conditions sont difficiles, nous conseillons de renoncer à l’ascension, car les dalles rocheuses sont glissantes.

Nous proposons ici le parcours qui passe par le versant nord, au départ d’Asco. On s’élance du refuge pour monter dans le vallon en suivant de près les rives du ruisseau du Tighiettu pour atteindre la Bocca Borba (2 207 m d’altitude) après 2 h 30 de marche soutenue. Ensuite, un décor minéral, où l’on évolue sans cesse entre les roches, nous mène jusqu’à la pointe des Éboulis, à 2 609 m d’altitude. Il faut alors bien négocier la crête rocheuse avant de descendre parmi les gros blocs, puis de gravir la pente finale, sur des rochers lisses où la vigilance est de mise.

On l’aura compris, cette ascension, récompensée par le panorama le plus somptueux de Corse, ne doit pas être prise à la légère !

Longueur : 12,5 km (1 450 m +)

Durée : 8 h

Difficultés : une randonnée experte avec un fort dénivelé et surtout des passages techniques à négocier avec prudence. Demande une bonne aisance en montagne.

Trace : www.altituderando.com/

Monte Renoso (Haute-Corse)

Monte Renoso (Haute-Corse)
Sommet du Monte Renoso © p_migas - stock.adobe.com

Le Monte Renoso est le troisième plus haut sommet corse, avec ses 2 352 m d’altitude. Il est situé sur le massif du même nom et sur l’arête faîtière qui coupe la Corse, un peu au sud des autres sommets principaux mais globalement au centre de l’île. Surtout, il reste le sommet à plus de 2 000 m d’altitude le plus facile à gravir de l’île, même si la randonnée qui permet d’y accéder se classe dans les marches en montagne difficiles.

Cependant, si votre condition physique est bonne et que la technicité du terrain ne vous effraie pas, vous allez vous régaler.

Non loin du tracé du GR®20, on part du refuge de Capanelle, à 1 586 m d’altitude. L’entame est un peu raide mais ensuite, on profite d’une montée bien régulière et progressive, à travers un splendide paysage ouvert et verdoyant (mais pas ombragé).

Parvenu au plateau de Pizzolo, à près de 1 900 m d’altitude, on croise des troupeaux de vaches et on s’offre une bonne pause au bord du lac de Bastani, bordé de roches morainiques. Le sommet est alors tout proche, même s’il faut négocier avec prudence les derniers mètres raides, sur un sentier très rocailleux. On n’en apprécie que davantage le panorama qui embrasse les côtes est et ouest ainsi que la montagne Corse.

Cette rando au sommet est l’une des plus satisfaisante de l’île en rapport difficulté / émotions esthétiques !

Longueur : 7 km (650 m +)

Durée : 4 h

Difficultés : un terrain relativement accessible même si certains passages, vers le sommet, restent délicats.

Trace : www.visorando.com/

Les plus belles randonnées du cap Corse (Haute-Corse)

Les plus belles randonnées du cap Corse (Haute-Corse)
Sentier des Douanier - Cap Corse © hassan bensliman - stock.adobe.com

Intact et sauvage, le cap Corse offre aux randonneurs pas mal d’échappées belles au cœur de paysages méditerranéens préservés. Il existe des randos de tous niveaux et de durées variables.

– « Cap Corse inconnu » : 18 chemins à thème (un par village, dans l’ensemble du cap), balisés en jaune. Ce sont de courtes boucles d’environ 2 h, facilement praticables, comme le sentier « de l’eau vive » à Pietracorbara, « les bergeries face à la mer » à Centuri ou « les terrasses de la marine » à Nonza.

– Entre Pietracorbara et Barrettali, le Chemin de Lumière suit la course du soleil, traversant le cap Corse d’est en ouest. Il débute sur le versant oriental, à Pietracorbara, et s’achève sur le flanc occidental du cap à Barrettali pour voir le couchant. En tout, 12 km et un dénivelé de 600 m, qui se parcourt en 12 h environ. Visite de cinq chapelles à Pietracorbara et à Barrettali. Balisage jaune avec une croix stylisée. Il existe également le « chemin des Deux-Rives », avec 950 m de dénivelé, passant par l’Alticcione (1 139 m d’altitude).

– Les randonneurs confirmés et endurants pourront s’attaquer au sentier des Crêtes (balisage rouge) : 48 km sur les sommets du massif de la Serra (point culminant 1 322 m) entre Bastia (port Toga) et Centuri. Le sentier peut se faire en 6 étapes.

– Enfin, le parcours vedette du cap Corse : le sentier des Douaniers, qui relie Macinaggio à Centuri, en parcourant la pointe du cap Corse. Un trajet de 26 km (environ 8 h de marche). Le chemin traverse une zone protégée (site naturel de la Capandula), avec des dunes, des plages, du maquis et, côté ouest, des à-pics spectaculaires et des rochers de schiste vert.

Texte : Sylvain Bazin

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