Le meilleur de l’Islande

Lac du cratère Víti © Andrew Mayovskyy - stock.adobe.com

Sa nature sauvage, ses phénomènes volcaniques, ses chutes d’eau indomptables et ses paysages sans bornes sont sa meilleure publicité. À l’extrémité de l’Europe, l’Islande est un fantasme pour amateurs de grands espaces. On y respire un air frais et volontiers humide qui renvoie à l’origine d’un monde plus propre, puissant et prenant.

Sous les abords austères de ses immenses champs de lave et ses déserts de pierre intérieurs, l’Islande empile les sites remarquables : fjords grandioses, glaciers colossaux, piscines thermales naturelles délicieuses, falaises piquetées de macareux, fulmars et guillemots… sans oublier tous ces lieux qui renvoient à la colonisation viking, avec leurs murs de tourbe et leurs maisonnettes aux toits nappés d’herbe.

Si certains visiteurs décident de s’offrir le tour complet de l’île en 10 ou 15 jours par la Route 1, il faudrait le double, au moins, pour faire justice au pays — mieux encore, explorer différents secteurs en plusieurs voyages.

Pour vous aider à faire votre choix, nous vous présentons les principaux attraits de l'Islande en 10 régions.

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Reykjavik, capitale cool de l’Islande

Reykjavik, capitale cool de l’Islande
Reykjavik © boyloso - stock.adobe.com

On ne peut pas dire de Reykjavik, la capitale islandaise, qu’elle soit vraiment belle — ce qui ne veut pas dire qu’elle manque de caractère ni de vie (la jeunesse européenne y fait volontiers la fête).

Premier passage obligé : le noyau restreint de la vieille ville, niché entre le port et le petit lac de Tjörnin, patchwork de maisonnettes de bois colorées, jardinets et édifices plus récents. De part et d’autre du port se dressent le très moderne centre de conférences Harpa (2011) et un beau Musée maritime. Et, plus à l’est, sur une colline, l’emblématique Hallgrímskirkja, une église (1986) s’inspirant des orgues basaltiques.

La ville compte pas mal de musées d’art et d’histoire, dont aucun n’arrive à la cheville du superbe Musée national, retraçant toute l’histoire du pays depuis l’arrivée des Vikings au IXe s. En plein centre, pas bien loin du lac Tjörnin, le Settlement Exhibition complète le panorama avec son expo consacrée au premier édifice de Reykjavik, apparemment bâti ici-même en l’an 871 (+/- 2 ans). Autrement plus décalé : le seul musée du Phallus au monde !

Blue Lagoon © Puripat - Fotolia

En périphérie, le Musée en plein air d’Árbær regroupe des édifices en bois anciens auxquels des employés costumés redonnent vie. Un peu froid et dispersé, mais sympathique néanmoins.

Au-delà, on peut embarquer pour l’île de Viðey (5 mn de bateau), qui vit s’établir l’une des premières colonies vikings du secteur (église et ferme du XVIIIe s) et passer par le grand port d’Hafnarfjörður avant d’aller explorer la péninsule de Reykjanes (où se trouve l’aéroport international de Reykjavik).

La vedette du coin n’est autre que le célébrissime Blue Lagoon, où l’on se baigne dans une eau thermale d’un étrange turquoise laiteux à 36°-39°C. La panacée sous la pluie ou la neige, mais pas donné !

Le + de routard.com :

Une nouvelle star s’est ajoutée en 2021 dans la péninsule de Reykjanes avec l’éruption spectaculaire du volcan Fagradalsfjall, qui a formé des fontaines de lave de plus de 400 m de haut. Le spectacle s’est tari en septembre, mais on peut toujours rejoindre le site à pied (4 sentiers y mènent en 2-4 km).

Le Cercle d’Or : les plus célèbres sites d’Islande

Le Cercle d’Or : les plus célèbres sites d’Islande
Gullfoss © BBandSIRI - Adobe Stock

Ceux qui ne sont pas véhiculés prennent une excursion à la journée pour découvrir les principaux sites du Cercle d’Or — parmi les plus célèbres du pays —, disposés en boucle depuis Reykjavik.

À 40 mn de la capitale à travers des champs de lave, le bourg de Hveragerði est chauffé par la géothermie, qui alimente aussi des serres où poussent tomates, concombres, fleurs… et même bananes !

Plus loin vers l’est, le Hekla, le plus actif des volcans islandais, se dissimule souvent sous un bonnet de nuages. Insignifiant en comparaison, le petit cratère de Kerið, aux eaux dormantes d'un bleu profond, pave le chemin vers Gullfoss, les magnifiques « chutes d'or », situées plus au nord. La Hvítá, née des eaux de fonte du grand glacier Langjökull, s’y déverse puissamment en deux sauts, dans un canyon long et étroit souvent enjambé par un arc en ciel né dans la poussière de ses embruns. L’hiver, c’est encore plus beau.

Geysir © zinaidasopina112 - Adobe Stock

Puis vient Geysir, le plus célèbre site naturel islandais, enveloppé de nuages de vapeur et de fumerolles, de marmites de boue bouillonnante et de bassins d’eau chaude translucide d’un bleu irréel. Toutes les 5 à 10 mn, le geyser Strokkur y entre en éruption, projetant une gerbe d’eau bouillante haute de 10 à 20 m. Le Grand Geysir voisin, qui a donné son nom au phénomène, se manifeste bien plus irrégulièrement.

Dernière étape : Þingvellir (Thingvellir). Classé au Patrimoine mondial, le site a vu s’établir le premier Parlement islandais, l’Alþing, en… 930, resté en fonction jusqu'à son transfert à Reykjavik en 1798. Les chefs de clans de l'île s’y retrouvaient une fois l'an, tandis que le peuple commerçait, festoyait et participait à des compétitions. Bien peu demeure du passé, sinon des fondations recouvertes d'herbe et une jolie petite église en bois rebâtie en 1859.

À un jet de pierre, un mur rocheux se dresse, comme construit par la main d’un géant : l’empreinte du rift médio-Atlantique. D'un côté de la dépression se trouve la plaque eurasiatique, de l'autre la plaque américaine… Les deux s’éloignent, agrandissant l’Islande sans discontinuer.

Le + de routard.com :

De Hveragerði, on rejoint à pied (env 1h) les sources chaudes de Reykjaðalur, en pleine nature, où l’on peut se baigner (on y trouve des cahutes pour se changer et, en plus, c’est gratuit !).

Le Centre-Ouest de l’Islande : dans les pas des Vikings… et de Jules Verne

Le Centre-Ouest de l’Islande : dans les pas des Vikings… et de Jules Verne
Snæfellsjökull © luigimorbidelli - stock.adobe.com

Le centre-ouest du pays est parmi les premiers à avoir été colonisé par les Vikings, dès avant l’an 900. Le petit port de Borgarnes reste attaché à la saga d’Egill, issu d’une des familles pionnières — dont l’histoire est explorée au Settlement Center local.

De là, on remonte la douce vallée de la Hvítá, toute de prairies à chevaux, où un autre musée (à Skaholt) se consacre à l’auteur de la saga, Snorri Sturluson. Ajoutons des sources chaudes, deux séries de rapides et le hameau tout mignon de Húsafell.

Côté ouest, la longue (80 km) et large péninsule de Snæfellsnes s’adosse à une chaîne volcanique terminée par le formidable cône du Snæfellsjökull, un volcan nappé d’une croute de glace. Visible de très loin, il culmine à 1 446 m, à quelques kilomètres seulement de l’océan. Jules Verne y fait pénétrer ses héros partant pour leur Voyage au centre de la terre… Au printemps et en début d’été, des excursions guidées mènent au sommet à pied ou en motoneige (dangereux en solo).

Flatey © Jon Anders Wiken - stock.adobe.com

Au-delà, la péninsule s’explore au fil de la route goudronnée qui en fait le tour. La côte sud est plus champêtre, avec le joli hameau d’Arnastapi, et la côte nord sauvage, ponctuée de ports de pêche au caractère assurément bien trempé.

De Stykkishólmur, le principal, un ferry traverse l’immense Breiðafjörður (50 km de large !) en direction des Vestfirðir, les fjords du Nord-Ouest. Il fait halte sur la mignonne petite île habitée de Flatey, où l’on peut faire escale.

Le + de routard.com :

À 40 km de la Route 1, se trouve Eiríksstaðir, la ferme (reconstituée) d’Éric le Rouge, le découvreur du Groenland. C’est son fils Leif qui fut le premier Européen à fouler le sol américain.

Les fjords du Nord-Ouest (Vestfirðir), sauvages en diable

Les fjords du Nord-Ouest (Vestfirðir), sauvages en diable
Látrabjarg - macareux © Jeroen - stock.adobe.com

C’est à la fois l’une des régions les moins visitées d’Islande et l’une de nos préférées. Greffée à l’île par un large isthme, la région s’épanche en une multitude de péninsules et de fjords ciselés par un océan souvent furieux. Si, peu à peu, les pistes cèdent devant le goudron, les Vestfirðir, vastes comme la moitié de la Suisse, restent particulièrement peu peuplés : guère plus de 7 000 habitants (soit 0,3/km2) !

Le ferry parti de Stykkishólmur débarque à Brjánslækur, d’où l’on file directement vers l’extrémité ouest de l’Europe (Açores exceptées) : les falaises de Látrabjarg, toisant l’Atlantique Nord de leurs 440 m. Soulignant la côte sur 14 km, elles sont longées par une sente herbeuse chahutée par le vent, qui permet d’approcher l’à-pic et d’observer, en été (attention aux bourrasques !), les milliers de macareux qui nichent sur leur lèvre. Goélands, fulmars, guillemots, petits pingouins sont là aussi, dans une splendide cacophonie.

Plage Rauðisandur © Lukasz Janyst - stock.adobe.com

Pour rejoindre Látrabjarg, il faut suivre les flancs du grand Patreksfjörður, dont les eaux prennent, sous le soleil, une teinte turquoise. Un embranchement gagne l’extraordinaire plage de Rauðisandur, immenses « sables rouges » partagés entre des troupeaux de moutons et une unique ferme solitaire.

Un autre jour, il faut avaler la longue succession des fjords ouverts vers l’Arctique, dont on longe alternativement les côtes ou coupe la base, de port solitaire en village somnolent. En ligne de mire : les chutes de Dynjandi, puis Ísafjörður, chef-lieu de la région, posté à l’orée d’un fjord colossal. De là, on rejoint en petit bateau, l’été, la très sauvage péninsule du Hornstrandir, désormais inhabitée, aux falaises tournées vers l’océan Glacial. Randonnées mémorables à l’horizon (à condition d’être bien préparé).

Le + de routard.com :

Les Vestfirðir abritent des musées rigolos, dont un consacré aux renards arctiques (tout choux), un aux monstres marins (à Bíldudalur) et un autre aux sorcières (à Hólmavík)…

La côte nord de l’Islande et Akureyri, au passage

La côte nord de l’Islande et Akureyri, au passage
Siglufjörður © alpegor - stock.adobe.com

Soyons honnêtes : ce n’est pas la partie la plus envoûtante du voyage. Baigné par l’océan Arctique, à quelques encablures du cercle polaire, le littoral nord-islandais se fait globalement assez plat. Ses fjords sont larges et bas, peuplés de phoques, notamment du côté de la péninsule de Vatnsnes.

Parmi nos escales préférées, Siglufjörður montre davantage de caractère. Accessible exclusivement par des tunnels (celui à voie unique fut longtemps le seul !), le port se recroqueville dans un court fjord, au pied des montagnes du Troll. L’intéressant Musée du hareng dit bien les préoccupations locales.

Plus au sud, Dalvík est une base d’excursion pour observer les baleines et aussi le port d’attache du ferry desservant la charmante petite île (habitée) de Grímsey (où l’on récolte le duvet d’eider).

Ferme de Glaumbær © UlyssePixel - stock.adobe.com

Dans les terres, l’empreinte rurale reste forte. Du côté de Varmahlíð, on peut voir une étonnante église en tourbe (1834), toujours active, et la ferme de Glaumbær (XVIIIe-XIXe s), du même acabit. À 40 km au nord-est, le hameau de Hólar se résume à un hôtel, un centre de recherches et d’études, quelques maisons anciennes et une cathédrale du XVIIIe s. Son retable en albâtre polychrome, anglais, date du XVe s !

Deuxième ville du pays, Akureyri est plus une base qu’une destination en soi, mais on apprécie d’y faire des courses, de visiter quelques musées et de tremper dans les eaux chaudes de sa belle piscine !

Le + de routard.com :

Le café attenant à la ferme de Glaumbær, occupant un bâtiment en bois de 1880, sert crêpes et en-cas dans un cadre délicieusement rétro, avec serveuses en costume traditionnel…

Du côté du lac Mývatn, vaches et volcans

Du côté du lac Mývatn, vaches et volcans
Goðafoss © RnDmS - stock.adobe.com

À 50 km à l’est d’Akureyri, les chutes de Goðafoss rugissent sur le flanc de la Route 1 : une jolie photo au passage. On bifurque peu après vers le nord pour rejoindre Húsavik, la capitale islandaise de la baleine. Un musée leur est consacré et plusieurs compagnies proposent des sorties pour tenter d’observer baleines à bosse et petits rorquals (voire quelques dauphins). Attention, ça secoue une fois qu’on quitte le fjord !

À 45 mn au sud, le lac Mývatn occupe une cuvette champêtre cernée de collines verdoyantes et de coulées de lave. Ce « lac aux mouches » (des millions en été !) est une escale favorite des canards sauvages et des visiteurs, avec son volcanisme à fleur de peau : pseudo-cratères côté sud, « châteaux noirs » de lave de Dimmuborgir, cône nu du Hverfell, divins « bains naturels » rappelant le Blue Lagoon…

Hverir © Arsenie - stock.adobe.com

Juste à l’est, les battements de cœur terrestre se font sentir encore plus fort au site de Hverir (Námafjall), percé de solfatares et cuvettes de boue bouillante. Le proche volcan Krafla nourrit une centrale géothermique et réchauffe encore la coulée de lave de Leirhnjúkur. Le petit cratère Víti, qui domine au loin, est très beau avec son lac jade et les couleurs folles de ses berges et des mares qui s’y forment.

Au-delà, des plateaux caillouteux désolés s’installent. Un temps fort, encore : les chutes de Selfoss et Dettifoss, sur la rivière Jökulsá á Fjöllum, nourrie par les eaux de fonte de la calotte du Vatnajökull.

Le + de routard.com :

Du lac Mývatn, des excursions un poil sportives conduisent à la grotte de Lofthellir, dont les stalactites et stalagmites de glace se sont formées dans un tunnel de lave vieux de 3 500 ans.

L’Est de l’Islande, cet inconnu

L’Est de l’Islande, cet inconnu
Borgarfjörður © ekaterina McClaud - stock.adobe.com

Ceux qui rejoignent l’Islande en ferry avec voiture et bagages débarquent dans le petit port de Seyðisfjörður — jolie entrée en matière. Les autres filent souvent vers le glacier du Vatnajökull, mais on vous conseille de prendre le temps de butiner en marge de la Route 1, sans trop vous attarder sur les bourgades du coin, rarement attrayantes, mais sur la succession d’échardes des petits fjords qui entaillent le littoral.

Côté nord, vient d’abord le Borgarfjörður, au bout d’une route-piste en cul-de-sac de 70 km — qui limite le nombre des visiteurs. Puis, au sud d’Egilsstaðir, le superbe Mjóifjörður, lui aussi atteint par une piste. Épousant le tracé d’un torrent dévalant en cascades, elle déboule sur cette longue échancrure d’eau salée, très sauvage, coincée entre de hauts flancs striés de chutes d’eau lorsqu’il pleut.

Fáskrúðsfjörður © Gestur - stock.adobe.com

Une fois n’est pas coutume, plus au sud, les routes 92, 955 et 96 épousent le littoral, de fjord en fjord. Une superbe balade. Cap sur Fáskrúðsfjörður, la plus gauloise des bourgades islandaises, avec ses noms de rue en français bien de chez nous. Pourquoi ? Parce que le petit port fut l’une des principales bases locales des fameux « pêcheurs d’Islande » bretons et nordistes, avec chapelle, hôpital et même consulat ! On peut visiter le musée qui leur est consacré et chercher d’éventuels ancêtres au cimetière français…

La balade se poursuit vers Stöðvarfjörður, puis Breiðdalsvík, où l’on retrouve la Route 1, qui poursuit son exploration des côtes. Le port de Djúpivogur est parmi les plus jolis du coin.

Le + de routard.com :

De Djúpivogur, en saison, des excursions en bateau mènent à la petite île de Papey, que se partagent les phoques, les macareux, un phare et une petite église en bois de 1807.

Le Vatnajökull, seigneur des glaces

Le Vatnajökull, seigneur des glaces
Vatnajökull © kovop58 - stock.adobe.com

Dépliez une carte : c’est cette immense tâche bleue, occupant tout le coin sud-est de l’île. Plus qu’un glacier, le Vatnajökull, couvrant 7 900 km2 (soit 7,7 % du pays !), est une calotte glaciaire — la deuxième d’Europe par la taille (la 1ère est en Norvège), atteignant jusqu’à 950 m d’épaisseur !

Entièrement protégée par le 2e plus grand parc national du vieux continent (15 % de l’Islande !), elle cache des monstres dangereux : des volcans sous-glaciaires qui, lorsqu’ils entrent en éruption, provoquent la fonte des séracs et la formation de formidables poches d’eau qui se libèrent en jökulhaups dévastateurs. Le Grimsvötn est le plus actif.

Jökulsárlón © somchaij - stock.adobe.com

Passé le grand port de Höfn, la Route 1 effleure le Vatnajökull par le sud. En ligne de mire : Jökulsárlón. Les photos de la lagune, encombrée d’icebergs tantôt bleutés, tantôt striés de strates noirâtres, ont depuis longtemps fait le tour du monde. Quelques eiders pataugent entre les blocs de glace, avant qu’ils ne soient emportés par le courant sur la plage de sable noir voisine, lustrés puis mangés par le ressac. Exceptionnel. Un peu à l’ouest, le lac glaciaire du Breiðárlón est un peu moins impressionnant.

Le Vatnajökull se déverse en une trentaine de langues de glace, que l’on découvre au fur et à mesure de l’avancée vers l’ouest. On peut aussi s’en approcher et même s’y confronter, crampons aux pieds, depuis le centre des visiteurs du parc de Skaftafell, dominant superbement les étendues désolées du Skeiðarársandur, une plaine de sable noir de 1 300 km2 formée par les jökulhaups.

Plus paisible : une randonnée vers les belles chutes de Hunda ou les Svartifoss, s’abattant au milieu d’une corolle d’orgues basaltiques.

Le + de routard.com :

Entre les fjords de l’Est et Höfn, ne ratez pas la jolie petite église en bois de Stafafell, posée en pleine nature, en compagnie d’une auberge de jeunesse.

La côte sud de l’Islande, de sable noir et de falaises

La côte sud de l’Islande, de sable noir et de falaises
Lakagígar © Pedro - stock.adobe.com

À l’ouest du Vatnajökull, la côte sud de l’Islande se révèle d’avantage peuplée et champêtre. Les villages se multiplient, entre pâturages, contreforts montagneux et côtes souvent soulignées de plages de sable gris ou noir. De loin en loin, quelques pistes s’élancent vers l’hinterland sauvage.

Première vraie agglomération (120 habitants), Kirkjubæjarklaustur vaut donnera quelques sueurs froides linguistiques ! De là, une piste pour 4x4 s’aventure vers le Lakagígar, un chapelet lunaire de… 130 cratères noirâtres en partie tapissés de mousse et ponctués de plusieurs lacs. En chemin : les chutes de Fagrifoss.

Plus à l’ouest, sur les pentes orientales du volcan Hekla, le Landmannalaugar est sans doute le site de randonnée le plus célèbre d’Islande, réputé pour ses paysages volcaniques aux mille couleurs, ses fumerolles et ses lacs de cratère, mais le secteur n’est aussi accessible qu’en 4x4 (véhicules de location interdits).

Vik © Ekaterina Loginova - stock.adobe.com

Sur la côte sud, il faut faire halte à Vík, un gentil village adossé à des falaises verdoyantes, à quelques kilomètres de la « petite » calotte glaciaire du Mýrdalsjökull (590 km2) — qui cache le volcan Katla. La bourgade, dominée par son église blanche, est bordée d’une plage de sable noir s’étirant vers l’étroite péninsule (creusée d’une arche) et les aiguilles rocheuses de Dyrhólaey, très photogéniques.

Plus à l’ouest, on atteint le hameau de Skógar, son sympathique musée et sa très belle chute (Skógafoss). Puis, à 20 mn à l’ouest, la Seljanlandsfoss (40 m), où l’on se glisse derrière le rideau d’eau !

Le + de routard.com :

Un petit détour, à l’ouest de Hvolsvöllur, mène à la ferme de Keldur, avec chapelle en bois et enfilade de bâtiments en tourbe aux toits d’herbe. Très (très) islandais !

Les îles Vestmannaeyjar, des volcans à la mer

Les îles Vestmannaeyjar, des volcans à la mer
Volcan Eldfell © Julia Hermann - stock.adobe.com

À 10 km au large de la côte sud, l’archipel des Vestmannaeyjar se résume à une unique île habitée (Heimaey) soulignée de falaises, une flottille d’îlots volcaniques très accidentés où paissent des moutons en été, et la célèbre île de Surtsey, surgie de l’océan en 1963, devenue réserve scientifique.

Important port de pêche, Heimaey est dominé par le volcan Eldfell, qui a surgi d’un pâturage en janvier 1973, si près du village qu’il parait fou qu’une seule personne y ait trouvé la mort. L’éruption dura cinq mois, anéantit le tiers du bourg et agrandit l’île de 15 %. Coup de chance, la lave s’arrêta à l’entrée du port ! Le musée Eldheimar, construit autour des vestiges d’une maison, rappelle l’événement. L’ascension est facile et révèle un superbe panorama, des évents sulfureux et des pierres volcaniques de toutes les couleurs. En face, s'arrondit le cône parfait du Helgafell endormi — né il y a environ 5000 ans.

De l'autre côté, le port d’Heimaey est dominé par les palissades de falaises d’Heimaklettur (échelle à la clef), les escarpements inaccessibles d’Yssiklettur et, à l’ouest, les à-pics de Stafsnes — où, partout, de mai à août, nichent goélands, macareux, mouettes, guillemots, fulmars et autres goélands. Aller à leur rencontre impose d’avoir le pied sûr, d’éviter les jours trop venteux et de ne pas être sujet au vertige ! Moins impressionnant mais plus facile d’aller observer tout ce petit monde au cap Stórhöfði, à la pointe sud de l’île.

Le + de routard.com :

L’orque Keiko, héros du film Sauvez Willy, a été réhabilité à la vie sauvage à Heimaey. Depuis, deux bélougas sauvés d’un zoo chinois ont pris le relais, à l’entrée du port !

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