Quartiers alternatifs en Europe

Fresque "Run away" par D*Face - Lavapies © Wirestock - stock.adobe.com

L’Europe en mode alternatif

Entre gentrification et rébellion, tendance bohème et mouvement underground, dix capitales et autres grandes villes européennes passent au courant alternatif.

Dans chacune d’elles, des quartiers industriels et ouvriers voient leurs entrepôts et usines abandonnés renaître sous forme de spots culturels, artistiques, gastronomiques, créatifs et festifs, prisés des noctambules branchés et des touristes hédonistes.

C’est parti pour un tour d’horizon des quartiers en reconversion, de A comme Amsterdam à Z comme Zurich en passant par Copenhague, Londres ou Madrid.

Amsterdam ne perd pas le « Noord »

Amsterdam ne perd pas le « Noord »
EYE Filmmuseum et tour A’DAM © Tupungato - stock.adobe.com

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il attire l’œil ! L’EYE Filmmuseum, consacré au 7e art, a posé, en 2012, son élégante silhouette anguleuse sur la berge septentrionale du canal de la mer du Nord, surnommé IJ et que les Néerlandais prononcent comme le mot « eye » en anglais.

On ne quitte pas du regard cet étrange bâtiment blanc en prenant, avec son vélo, le ferry gratuit qui part de la rive sud. Il débarque dans le quartier « Noord », où industries, chantiers navals et entrepôts ont cessé leur activité d’origine pour se reconvertir en lieux de loisirs.

Près de l’Eye, s’élève la tour A’DAM, autrefois investie par la compagnie pétrolière Shell et désormais occupée par des bureaux en coworking, un hôtel, des restaurants-bars et une boîte de nuit dans un ex-abri antiatomique. Un ascenseur spectaculaire conduit, en 20 secondes, au sommet, culminant à 100 mètres, avec vue panoramique sur Amsterdam.

Après les sensations fortes verticales, direction De Ceuvel, un peu plus au nord, pour explorer cet espace écolo-alternatif, qui s’étend depuis 2014 sur un ancien chantier naval : dans un environnement verdoyant, serpentent des pontons qui mènent à des studios de créatifs en design, architecture, culture, etc. Mais aussi jusqu’à un café-restaurant à la déco tendance recyclage et à six bateaux transformés en bed & breakfast.

Autre chantier naval, encore un peu plus au nord, le NDSM  qui accueille restaurants, bars, musée du Street Art, événements culturels et même les chambres perchées sur une grue du Faralda Crane Hotel ! Un week-end par mois se tient aussi le plus grand marché aux puces d’Europe.

Lire aussi notre reportage Amsterdam, hors des sentiers battus

Athènes : d’Exarchia à Gazi, kyrielle rebelle

Athènes : d’Exarchia à Gazi, kyrielle rebelle
Technopolis © milangonda - stock.adobe.com

Dans la capitale grecque, plusieurs quartiers en chapelet prennent le contre-pied de leur passé ou des courants dominants pour affirmer leur différence voire leur âme contestataire. Le pionnier, c’est Exarchia, au nord-est du cœur de la cité : en 1973, les jeunes de l’université polytechnique d'Athènes se sont révoltés contre la dictature militaire. Aujourd’hui, c’est toujours le secteur des étudiants, anarchistes, libertaires et autres anticonformistes, mais aussi des noctambules et des graffeurs.

Non loin, Metaxourgeio, au nord-ouest du centre, est dans le même état d’esprit, même s’il varie d’une rue à l’autre : marginal par endroit, branché ailleurs, avec des bars, restaurants, clubs, galeries d’art ou centres culturels comme Bios.

Le district voisin de Keramikos est également réputé pour sa vie nocturne et culturelle qui a remplacé les activités industrielles d’autrefois, dans des entrepôts ou des usines reconvertis. Ainsi, l’espace Athinaïs est une ancienne fabrique de soie qui accueille désormais présentations artistiques, spectacles, café-restaurant, etc.

Attenant, le faubourg de Gazi, toujours au nord-ouest de l’Acropole que l’on aperçoit en toile de fond, est devenu tendance pour les sorties. En particulier grâce à Technopolis, dont les infrastructures permettaient d’alimenter Athènes en gaz à partir de 1857 et servent à présent de cadre à des concerts, pièces de théâtre, performances de danse ou expositions…

Copenhague alternative, de Christiania à Refshaleøen

Copenhague alternative, de Christiania à Refshaleøen
Christiania © vlamus - stock.adobe.com

De terrain vague à quartier en vogue… Tel est le destin de deux districts de la capitale danoise. Le plus célèbre, c’est Christiania, ville libre fondée en 1971 par des hippies et marginaux anarchistes sur une base militaire abandonnée. La communauté de squatteurs s’est autogérée jusqu’en 2013, date à laquelle elle est, en quelque sorte, rentrée dans le giron national. L’utopie initiale s’est estompée et le site est devenu le plus fréquenté de Copenhague, avec, en général, un million de visiteurs annuels. Ce qui peut créer des tensions avec les dealers de cannabis qui trafiquent sur « Pusher Street » et d’autres habitants qui rappellent que les photos sont interdites.

L’atmosphère est plus conviviale et détendue à quelques encablures, sur la presqu’île de Refshaleøen. C’est plus récemment que cette zone portuaire industrielle désaffectée a connu une seconde vie. On s’y retrouve pour sortir à la mode berlinoise : friches et hangars abritent Reffen, un vaste marché dédié à la street food, des tables gastronomiques modernes, des bars dont la bière est brassée sur place, des cafés qui se fournissent à la torréfaction du coin, des festivals culturels. Mais aussi le musée d’art Copenhagen Contemporary, des espaces pour pratiquer le skate ou l’escalade et même la « plage » festive d’Halvandet Beach posée sur les docks. Au loin, sur la berge opposée, la Petite Sirène, symbole de la ville figé dans son éternité de bronze, semble regarder avec envie les chanceux qui s’amusent en face…

Lire aussi notre reportage Copenhague en mode hygge : la dolce vita danoise

Leipzig, Berlin bis

Leipzig, Berlin bis
Plagwitz © Animaflora PicsStock - stock.adobe.com

Celle qui était la 2e plus grande cité d’Allemagne de l’Est est aujourd’hui surnommée « Hypezig », pour sa créativité, sa culture underground et ses sites industriels devenus artistiques.

Ça ne vous rappelle rien ? Berlin il y a vingt ans ! Leipzig est à moins d’une heure et demi en train de la capitale allemande et elle revient de loin : si elle a gardé sa tradition universitaire – Angela Merkel y était étudiante –, elle a perdu ses industries polluantes, fermées après la chute du Mur.

Les friches se muent en lieux culturels, comme dans le quartier branché de Plagwitz, au sud-ouest du centre-ville, avec l’incontournable Spinnerei. Limpressionnante filature de coton, exploitée de 1885 à 1992, a été dépouillée de ses machines, mais a gagné des œuvres d’art : elle abrite plus de cent studios et galeries, un cinéma expérimental et un café-restaurant, agrémenté d’un jardin.

Autre pépite postindustrielle à proximité : KunstKraftWerk, centrale thermique où l’on s’immerge à présent dans des œuvres d’art projetées sur les murs. Ou encore l’ex-fonderie WestWerk, Kulturwarenfabrik et Tapetenwerk, ancienne fabrique de papier peint : ces dédales « de briques et de broc » rassemblent des ateliers d’artistes, designers et artisans, des espaces d’expositions ou d’événements culturels.

Des endroits créatifs et polyvalents sont aussi implantés dans l’autre grand district alternatif, Connewitz, au sud du cœur de Leipzig. En particulier le long de la Karl- Liebknecht-Strasse, surnommée KarLi, avec, tout au bout, une usine métamorphosée en fabrique culturelle appelée Werk II, et, un peu plus loin, le centre culturel indépendant Conne Island.

Lire également notre reportage Leipzig, l’alternative allemande

Londres, la ruée vers l’Est

Londres, la ruée vers l’Est
Hackney © nowyn - stock.adobe.com

Comme une artère qui irriguerait de sang neuf la capitale britannique, le métro aérien East London Line relie les quartiers branchés qui repoussent leurs frontières toujours plus à l’Est. C’est un bon fil conducteur pour explorer les lieux tendance voire underground, en ayant un train d’avance…

La zone autour de la gare de Shoreditch High Street a initié le mouvement. Son emblème se trouve sur Brick Lane, épicentre de la communauté bangladaise : après sa fermeture en 1989, la vaste brasserie Old Truman Brewery a été colonisée par les artistes et autres acteurs culturels.

Cependant, les gratte-ciels de verre et d’acier de la City ont gagné du terrain. La « hype » s’est donc déplacée un peu plus au nord, en suivant la ligne ferroviaire. Nouvel arrêt : Hoxton. Là aussi, la gentrification est bien avancée : des hangars sont devenus des galeries d’art mais les squats d’artistes sur Hoxton Square ont dû déménager vers l’est.

Comme à Paris, la partie orientale de Londres était autrefois industrielle, car les vents chassaient la pollution loin des beaux quartiers, situés à l’ouest. Ainsi Hackney est un ancien district ouvrier, très cosmopolite. Et de plus en plus bobo, à l’image de Broadway Market où faire son marché avant de pique-niquer sur les pelouses de London Fields.

La station Haggerston mène à ce secteur, tout comme celle de Dalston Junction, voisine du charmant jardin partagé Dalston Eastern Curve. En suivant l’axe Dalston Lane en direction de l’est, on découvre des pépites au début de la rue Wilton Way : boutiques de design minimaliste ou de mode vintage, bonnes tables ou délicieuse pâtisserie de Violet.

Avec la montée des prix immobiliers, les créatifs poussent encore plus loin vers les faubourgs orientaux pour installer leurs studios, ateliers et galeries. Par exemple à Clapton ou bien à Hackney Wick, entre le Victoria Park et le site olympique des J.O. de 2012.

Madrid, Lavapiès pas à pas de côté

Madrid, Lavapiès pas à pas de côté
Ciné Doré © Javier - stock.adobe.com

Déambuler dans ce quartier populaire de la capitale espagnole, situé entre l’hyper centre et la gare d’Atocha, c’est plonger dans un grand bain de cultures plurielles. Et changer, en quelques pas, de continent, entre épiceries cosmopolites et restaurants exotiques qui témoignent des origines variées des habitants.

Lavapiès est un village-monde où l’avant-garde intello-artistique est à son aise, avec des lieux à dimension sociale, comme La Tabacalera, centre autogéré dans une ancienne fabrique de tabac qui programme des expos, spectacles et ateliers.

Le même esprit règne à la Casa encendida située non loin. L’art moderne contemporain rayonne dans le museo nacional Reina Sofía qui présente des chefs d’œuvre de Dalí, Miró ou Picasso, dont sa célèbre grande toile Guernica. En face, Ikono propose une étonnante immersion artistique et sensorielle.

Côté salles obscures, plusieurs théâtres côtoient la cinémathèque espagnole hébergée par le Ciné Doré. A Lavapiès, la culture sous toutes ses formes c’est aussi Esta es una plaza, un jardin partagé… alternatif, il va sans dire !

Lire également notre reportage Madrid hors des sentiers battus

Pantin, le Brooklyn de Paris ?

Pantin, le Brooklyn de Paris ?
Grands Moulins © Sylvain - stock.adobe.com

Trait d’union entre Paris et Pantin, le canal de l’Ourcq conduit en douceur vers cette commune au nord-est de la capitale, parfois comparée à Brooklyn. Comme le quartier new-yorkais, la ville de Seine-Saint-Denis est devenue tendance. En tout cas le long du canal, très fréquenté par les cyclistes, marcheurs et joggeurs, voire, de temps en temps, par des amateurs de glisse à bord de kayak ou de stand-up paddle.

Il règne une ambiance « Sous les pavés, la plage ! » aux abords des Magasins généraux, énormes bâtiments en béton qui trônent sur une vaste esplanade avec transats et tables : construits dans les années 1930, ils servaient à stocker les denrées alimentaires. A l’abandon, les graffeurs en firent un temple du street art avant que l’agence de communication BETC n’y déménage en 2016. Au rez-de-chaussée, les lieux abritent les bars et restaurants de Dock B et leur immense terrasse.

En face, Chanel a discrètement installé des bureaux, juste à côté du Théâtre du fil de l’eau et des Grandes Serres, friche industrielle vouée à se transformer en espace mixte avec restaurants, commerces, ateliers d’artistes, etc.

Les chemins de halage sont ponctués de graffitis colorés, jardins partagés et d’autres édifices impressionnants. A l’instar du Centre national de la Danse qui, malgré ses airs de gros bunker, s’avère accueillant, avec son café-bar-resto, ses spectacles et expos… Ou comme les Grands Moulins, érigés dans les années 1920 pour approvisionner Paris en farine, qui hébergent désormais une annexe d’un groupe bancaire : du blé, toujours, mais sous une autre forme !

A l’écart du canal, plusieurs sites éclectiques valent le détour : de la salle d’escalade MurMur à la galerie d’art contemporain Thaddaeus Ropac, dans une ancienne usine de chaudronnerie, en passant par la brasserie Gallia qui se visite, avec un bar permettant de déguster ses bières, ou encore par la Cité Fertile, dont les jeux, bars et restos occupent provisoirement une ex-gare de fret avant l’avènement d’un futur éco-quartier.

Rome : sortir des classiques, entre Ostiense et Testaccio

Rome : sortir des classiques, entre Ostiense et Testaccio
Garbatella © e55evu - stock.adobe.com

Au-delà de son patrimoine classique, la capitale italienne sait mélanger les genres. A l’image de la Centrale Montemartini, musée d’antiquités romaines qui fait partie des Musei Capitolini et qui est installé dans une centrale électrique mise en route au début du 20e siècle. La splendeur artistique de la Ville éternelle et son passé industriel dialoguent de façon originale grâce à une muséographie réussie : sculptures et mosaïques sont présentées parmi les moteurs et autres énormes machines restaurées.

Ce n’est pas la seule bonne surprise que réserve le quartier d’Ostiense, au sud du cœur historique, sur la rive gauche du Tibre. Au bord du fleuve, sur la via Ostiense, l’ex-gazomètre, avec sa haute structure cylindrique faite de tubes en fer, est visible de loin. A l’est, ce sont les origines populaires d’Ostiense que l’on rencontre : l’ensemble urbanistique Garbatella a été bâti pour les ouvriers dans les années 1920, sur le modèle des cités-jardins anglaises. Aujourd’hui des Romains branchés et artistes y vivent : le cinéaste Nanni Moretti a tourné sur place une partie de son film intitulé Journal intime. Sur les murs, le street art se pavane.

Juste au nord d’Ostiense, un mini-district est aussi à la mode : Testaccio qui tient son nom de la colline éponyme, formée au fil des siècles par l’amoncellement de débris d’amphores ! Autour s’agglutinent restos, bars et clubs qui attirent les oiseaux de nuit. Quant aux abattoirs voisins, en activité de la fin du 19e siècle à 1975, ils ont été transformés en musée d’art contemporain, appelé Mattatoio.

Lire notre reportage Rome alternative : San Lorenzo et Il Pigneto

Vilnius, Užupis and love

Vilnius, Užupis and love
Panneau République d'Užupis © Martina - stock.adobe.com

Près du centre de Vilnius, la capitale de la Lituanie, dominé par le style baroque et classé au patrimoine mondial par l’Unesco, le quartier d’Užupis se la joue gentiment rebelle. Comme son nom l’indique en lituanien, il est situé de « l'autre côté de la rivière ».

A l’entrée du pont principal qui enjambe la Vilnia, un panneau annonce la République d'Užupis. Il présente aussi un smiley, un signe limitant la circulation à 20 km/h et un dessin de la Joconde. Excellent résumé de ce district artistique qui a déclaré son indépendance à la fin des années 1990, où peu de voitures circulent et dont les petites rues, parfois pentues, se découvrent à pied, de cafés en restaurants, de galeries en ateliers. Il y a comme un air de Montmartre…

Justement, la commune libre parisienne est jumelée avec sa « cousine » balte. Laquelle célèbre sa fête nationale le 1er avril (et ce n’est pas un poisson d’avril !), possède son hymne, ses propres dirigeants et sa constitution, exposée en plus d’une vingtaine de langues sur les murs de la rue Paupio. Parmi les 41 articles, « L'Homme est responsable de sa Liberté » et « L'Homme a le droit de paresser ou de ne rien faire du tout ».

Cette voie part du cœur d’Užupis, une place pavée dominée par un ange soufflant dans une trompette et posé sur une colonne. C’est un hommage des habitants à Zenonas Šteinys, artiste qui a contribué à la mutation du quartier, autrefois pauvre et décrépi, en un lieu plus bohème où des maisons de bois subsistent.

Les artisans de la transformation sont aussi les étudiants de l'Académie des Arts qui ont fondé, en 1996, une communauté dans une maison au bord de la Vilnia : c’est, depuis 2002, l'incubateur artistique d'Užupis, ou UMI, avec des résidences et studios d'artistes, des espaces d'exposition, des installations contemporaines et sculptures dans le jardin.

A côté, le centre des arts visuels Jonas Mekas est consacré à ce cinéaste lituanien underground, citoyen d'honneur de la République d'Užupis, qui s’exila à New York où il travailla, notamment, avec Andy Warhol puis mourut en 2019, à 96 ans.

Zurich West, une vie après l’industrie

Zurich West, une vie après l’industrie
Prime Tower © Heinz - stock.adobe.com

Zurich l’affairée sait aussi faire la fête ! La métropole suisse a métamorphosé en quartier culturel alternatif son district numéro 5 ou Zurich West, secteur ouvrier au nord-ouest des voies ferrées menant à la gare principale.

Le renouveau a débuté avec le lancement, en 2000, du théâtre Schiffbau, dans un lieu autrefois dédié à la construction navale. Outre la scène vouée à la programmation de pièces, il accueille, notamment, la salle de concert et clubbing Moods ainsi que le bar-restaurant Lasalle.

Juste à côté, se trouve un autre précurseur de la vague sur laquelle surfe à présent tout Zurich West : le très francophile bar-café-restaurant Les Halles. La diversité des activités s’égrène également le long du Viadukt voisin : sur plus de 500 mètres, bonnes tables et marché couvert, magasins de mode et de design se sont réfugiés sous les arcades restaurées.

A l’extrémité côté chemin de fer, s’étend le jardin urbain Frau Gerolds Garten, tout aussi hétéroclite que le viaduc : à la place des voûtes de pierre, ce sont souvent des containers qui ont été investis. Près de 20 sont d’ailleurs superposés pour créer la boutique principale de la marque Freitag, fondée en 1993 à Zurich et devenue célèbre pour ses sacs en bâches de camions recyclées.

Cet empilement ne peut toutefois rivaliser avec la Prime Tower qui, avec ses 126 mètres, est l’édifice le plus élevé de la ville. Tout en haut le restaurant chic, bar et bistro Cloud offre un large panorama.

Plus loin, la tour Toni-Areal, ancien site de transformation du lait, héberge, quant à elle, le Museum für Gestaltung, musée du design et de la communication visuelle. Tandis que la vaste brasserie Löwenbräu est devenue la Kunsthalle, consacrée à l’art contemporain.

Lire aussi notre reportage Zurich alternatif : à l’ouest, le renouveau

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