Bonsoir Rémy,
Je n’ai pas de compte facebook ça ne m’intéresse pas.
Il y avait une différence de garde entre les filles et les garçons c’est sûr!
Mais j’ai vite passé à autre chose et ça ne m’a pas traumatisé pour autant.
Pour preuve, un soir j’ai tapé sur google “fontaine argent” et je suis tombée sur le forum. Voila.
J’ai dis à Alain que Pascal et toi vouliez le contacter.
Il y avait aussi mon frère Jean-marie.
Amicalement.
Dominique.
Bonsoir Pascal,
Tu es toujours dans ses souvenirs et il se rappelle très bien de toi et des bêtises que vous avez fait mais je ne peux pas faire plus que transmettre ton vœux.
Amicalement.
Dominique.
Bonsoir Dominique,
Merci d’avoir essayé.Si d’aventure,Alain venait à changer d’avis,tu sais comment nous contacter.
Encore merci et transmets toutes mes amitiés à ton frère
Pascal
merçi dominique pour tous tes messages…l’essentiel etant qu’alain sache que nous ne l’avons pas oublié;…a bientot peut etre? remy
Bonjour Pascal.
Heureux de te retrouver sur le web.
Je n’ai rien oublié des années passées à fontaine argent. Ni de toi par ailleurs. Je me souviens (me semble t-il) d’un petit cheveux sur la lange te concernant . Je me souviens aussi de Malika Zermann (ma chérie d"enfance ) que j’allais retrouver dans le dortoir des sarcelles lorsque les portes n’étaient pas encore fermées (pour parler en tout bien tout honneur à cet âge là).
Plus de 40 ans sont passés et le silence n’est pas synonyme d’oubli. Ma mémoire est pleine des parfums d’antan et je garde de là bas les souvenirs plus doux. Je me souviens de cette nuit ou nous nous étions sauvés pour faire une longue route à pieds sur les chemins de campagne, puis revenir … Mais aussi de ces veillées où nous chahutions dans le dortoir.
Je reste touché que tu te souviennes de moi et te remercie pour l’insistance auprès de Dominique afin que je prenne contact.
Je vais m’arrêté là pour ce soir afin de ne pas monopoliser la page des souvenirs qui foisonnent en moi.
Tchao Pascal et à bientôt de te répondre ainsi qu’aux autres dont le souvenir reste intact.
Alain
Salut Rémi
Salut Rémy
J’ai dû taper sur une mauvaise touche ce qui a eu pour effet d’envoyer un message avec ton seul prénom.
Comme pour Pascal, je garde en souvenir quelques visages et prénoms. Tu fais parti de ceux qui ont germé dans ma mémoire pour y laisser la trace de ceux qu’on oubli pas.
Sympa ce forum qui aide à réunir par l’écrit des destins que les chemins de la maladie avaient croisé.
Merci à vous 2 pour votre pertinence en cherchant à renouer les chemins de vies que nous avons partagés.
Tchao à toi et à bientôt sur le web.
Alain
Re salut Pascal
je confirme bien que cette chambre existait. j’y ai fait un séjour d’une nuit ainsi que la journée suivante. Cela dit ça ne m’a pas traumatisé. je me souviens que j’avais envie de faire euh…pipi, mais étant fermé à clé, je ne pouvais sortir de cette chambre. j’ai donc satisfait ce besoin dans les couvertures qui y étaient entreposées. Cet épisode ne m’a pas laissé de mauvais souvenirs, je dois avouer que ça m’avait même amusé.
Alain
Salut Mathieu
je suis peut être l’objet du délit. J’avais en effet fait une grosse bêtise (comme à l’habitude) et dans le réfectoire tante Jeannette m’avait déculotté pour me mettre une fessée. J’ai été vexé que les filles aient pu admirer mon derrière. Je me suis ensuite sauvé du réfectoire car mon égo en avait pris un coup. Aujourd’hui je regrette que les filles ne le regarde plus. Je suis peut-être celui de ton souvenir ??? Cela dit, je ne me souviens pas d’avoir été fessé par d’autres personnes que tante Jeannette dont je ne garde envers elle aucune rancœur.
Alain
Salut Rémy
En premier lieu, ladite chambre (que je ne connaissais pas sous ce nom) était une pièce dans laquelle était entreposée des draps et couvertures. Elle se trouvait en face de la chambre de la surveillante de nuit côté filles.
J’y ai fait un séjour d’une nuit et la journée suivante à cause d’une grosse bêtise (comme je faisais souvent). Ça ne m’a pas traumatisé pour autant, ça m’a même amusé.
Quant au pipi, j’avais fait une fois pipi au lit et tant Brigitte m’avait fait déambuler dans le dortoir des filles avec mes draps souillés pour aller justement chercher des draps propres dans cette fameuse chambre. Bien que vexé, j’ai traversé le dortoir en regardant mes pieds et tante Gisèle (dont j’étais le chouchou … je m’en confesse elle m’appelait Bibiche) m’avait consolé.
Je garde de ces 2 souvenirs un côté amusé, sans animosité ni rancœur envers Tante Brigitte dont j’ai pour elle aucune affection particulière mais en revanche pour tante Gisèle une affection toute particulière (Je me rappelle lui avoir envoyé une carte postale pour la naissance de son premier enfant dont le prénom est Emmanuelle.
Que de bons et doux souvenirs dans ce préventorium pour ma part.
Alain
Salut Rémy
Ouais j’étais de la partie. Nous avions fait une longue promenade suite à une punition que tante (je ne sais plus qui) nous avait donné concernant le SEUL chahut du soir dont nous n’étions pas les auteurs.
Je me souviens lors de cette balade, qu’une voiture c’était arrêtée quelques secondes pour nous observer… puis est repartie.
A notre retour tout le monde dormais. Nous devions être 5 au maximum pour cette promenade impromptue.
Alain
Ha,mon Alain!
Si je te dis,qu’avec Rémy,ce fût toi que j’ai cherché à retrouver en 1er!J’avais gardé de mes copains du prévent de tels merveilleux souvenirs,que je n’arrivais pas à me résoudre au silence;Quel bonheur que tu aies pris enfin contact!Je suis aujourd’hui pratiquement comblé,puisque j’ai renoué avec toi et Rémy et même avec certaines “tantes”.Il me manque encore,et je ne sais si tu t’en souviens,François Dewoitine et Patrick Cliche,du côté des aigles et Nicole Leclet,Cécile Lefoulon ou Françoise Voisin du côté des filles.Pour l’anecdote,ce n’est pas moi qui avait un cheveu sur la langue,et je ne saurais te dire qui l’avait…Quoiqu’il en soit,je savoure mo joie de t’avoir enfin retrouvé et j’espère qu’à partir de maintenant et via le web,on restera en contact.Bien sûr,on ne pourra pas faire une escapade nocturne,ni se réunir sous les lits,mais quand même…
A bientôt de te lire
Pascal
Salut Pascal
Oui je me souviens très bien de françois Dewoitine ainsi que de Nicole Leclet. je me souviens aussi d’un alsacien dont j’ai oublié le prénom et le nom. Il m’a appris à compter en allemand jusqu’à 10. A ce jour je encore compter jusqu’à 10 grâce à lui. C’était un grand gaillard costaud mais d’une grande gentillesse. Nicole est une fille dont j’ai gardé un très bon souvenir. J’allais la voire dans le dortoir des filles comme je le faisais pour Malika et nous parlions longtemps jusqu’au au moment ou le surveillante de nuit ne s’agite dans sa chambre ce qui voulait dire qu’elle allait faire sa tournée d’inspection et fermer les portes
Je prends goût à ces retrouvailles et je serai très heureux qu’elle entende ces ces appels et qu’elle nous réponde.
je ne sais de quelle manière nous pourrions la retrouver.
Tu as eu une excellente idée de faire ces recherches car malgré que les années défilent, elles n’effacent pas l’empreinte des souvenirs.
J’essaierai de voire sur internet si je peux retrouver François et Nicole. Si tu te souviens de l’Asalcien fait moi signe !!!
Tchao
Alain
Hello Alain,
Ce fameux Alsacien,ce grand gaillard dont tu te rappelles c’était Eugène Weiss.Il est resté très longtemps à Fonrtaine-Argent,car il n’avait plus de famille.Tante Paulette l’avait pris sous son aile.Quand aux recherches que j’ai commencé voilà plus de 40 ans,je suis heureux de voir qu’aujourd’hui,elles donnent enfin un résultat qui me comble d’aise!Tu ne peux pas savoir comment,dans ma tête,les images restent nettes.Je pourrais décrire l’ensemble de la propriété très facilement.Y compris la disposition des lieux et même l’emplacement exact de notre cabane dans le bois au dessus de la colline!Je me souviens de tout comme si le temps n’avait pas d’emprise sur cette période et j’ai même écris des paroles,comme une chanson,sur tout ça et je les ai envoyé à Rémy.J’ai essayé de retrouver Nicole,mais Leclet était son nom de jeune fille,donc…Pour François,jusqu’à présent ça n’a rien donné.J’ai un rêve que je sais assez difficilement réalisable:celui de réunir les anciens et de faire un “pélerinage” à Besançon.Revoir ces bâtiments,cette colline,ce réfectoire(avec son vieux baby-foot),ces cuisines,ce parvis ou nous donnions les spectacles,ect…
Mais cele restera sûrement un rêve…
A bientôt
Pascal
Bonjour Mathieu
et bonjour à tous les anciens du préventorium.
Sur insistance bien heureuse de Pascal (Aigle), j’ai pris goût aux réminiscences, ôh combien exquises, de renaître en ces lieux par le biais des souvenirs que ma mémoire n’a jamais occulté.
je réponds donc à ta demande en me présentant tout d’abord, ce que je n’ai pas fait sur mes précédents message sous le pseudo de : nova83, vous voudrez bien m’en excuser.
Je m’appelle Alain Manjard et j’ai séjourné à 2 reprises, entre 63 et 65/66 chez les Aigles. Mes sœurs étaient quant à elles chez les sarcelles et pinsons (Dominique et Claudie pour les sarcelles).
Je n’ai pas de souvenirs de toi, mais c’est sûrement dû au fait que tu n’y as resté que peu de temps.
Par contre je me souviens parfaitement des copains tels que Pascal, Rémy, l’alsacien, François, Malika, Nicole et d’autres encore. J’ai le souvenir précis des tantes qui nous encadraient autant que des lieux (bâtiments, colline, prairies, bois alentours…) ainsi que de toutes les activités (promenades, luge, ballon prisonnier…) sans oublier nos innombrables chahuts organisés … dont Pascal m’a rappelé notre code: RS (pour Réunion Secrète).
Voilà Mathieu, j’espère que j’ai répondu à tes attentes.
J’ai pris un réel plaisir à renouer ce temps … si proche qu’il me semble qui est encore au présent.
Après avoir lu tous les messages si contrasté par le vécu de chacun et le ressenti qui en découle, sur un prochain témoignage je me permettrait d’y ajouter mon ressenti car je pense qu’il est important que chacun parles des sentiments qui à perçu sur une période qui a pus être difficile pour les gamins et gamines que nous étions.
Bien à vous et à bientôt.
Alain
Bonsoir à toutes et à tous,
J’ai envie d’en rajouter une couche…Je suis tellement heureux d’avoir retrouvé une partie de mes copains d’alors,que je me sens l’âme légère.En effet,si certains(nes) d’entre vous gardent des souvenirs médiocres voire plus de cette période de leur enfance,je voudrais que vous sachiez que,au plus profond de mon être,je ne trouve aucun de ces moments que vous décrivez.Je conçois et comprends que vous n’ayez pas envie de ressasser tout cela,mais comme dit si bien Alain(nova83),nous y avons séjourné plusieurs fois et plusieurs mois.Si,pour une raison ou une autre,je m’étais senti brimé,puni ou je ne sais quoi,croyez bien que le gamin que j’étais alors,rebelle,bravache et turbulent,aurait tout fait pour ne pas revenir la-bas.Souvenez vous des moments sur la colline,dans le bois,ou tout simplement devant les bâtiments(dortoirs) où nous disputions des parties acharnées de balle au prisonnier.Souvenez vous des conseils de Monsieur Jean et des chansons de Tante Jeannette.Rappelez vous lorsqu’elle se mettait au piano dans le réfectoire,et que nous chantions tous ensemble.Pour moi,et même si je me répète,c’est toujours aussi vivant dans mon coeur.Et si j’ai gardé tout ça si présent,c’est que ça ne devait pas être ni le bagne,ni l’enfer…
Je vous souhaite le meilleur
Pascal
allez voir sur copains d 'avant annette henrich et vous verrez des photos de 1965 prisent au prevent
tante annette
Merci de les avoir publié.ça fait monter les larmes aux yeux…Qu’est devenue Françoise Voisin?Il me semble que part un moment,elle était en Angleterre,mais je ne sais si c’est vrai.
Merci encore
Pascal
Bonsoir Pascal,
Relis bien les messages des filles comme je te l’ai déjà suggéré une fois et tu verras que tout n’était pas rose pour tout le monde!
Les fessées à la savate, les siestes sur le dos les bras le long du corps avec interdiction de bouger (même en dormant), la tante passait son doigt sur les cils et si les yeux bougeaient c’était une gifle, les stations sur les genoux devant l’entrée du dortoir les mains sur la tête (je ne l’ai pas subit mais je l’ai vu) dormir la nuit dans la chambre noire, et bien d’autres sévices…
Tant mieux si toi et d’autres ont été heureux la-bas.
Bien sûr, qu’il y a eu des jolis moments, mais tu vois, pour moi c’était des moments ordinaires car c’est normal de faire faire des promenades à des enfants,de les faire jouer au ballon prisonnier, jouer à cache-cache…, mais les meilleurs moments de ma vie ce ne sont pas les moments passés en colonie sanitaire mais dans ma familles avec mes parents, mes frères et sœurs.
La seule colonie qui me laisse un bon souvenir, c’est à Evian au château de Neuvecelle (je ne suis pas sûr de l’orthographe).
Mon frère a vécu des choses différentes de ma sœur et moi et pourtant nous étions dans le même endroit au même moment. Comme quoi, il faut respecter les ressentis de chacun et ne pas être perplexe comme toi et Rémy peuvent l’être.
Cela ne me fait absolument rien de ressasser tout ces souvenirs, ils font parti de mon passé et si ça avait été le cas je n’aurais pas tapé un soir sur google “fontaine argent”. au contraire ça m’a fait plaisir de retrouver des anciens de ce prévent.
Amicalement.
Dominique.
Bonjour à vous
J’ai relu quelques-uns des messages poignants des filles qui ont souffert de leur séjour au prévent. Je ne m’expliquais pas ce fossé qui existe et pour traumatisant qu’ait été ce séjour pour les unes, pourquoi ce fut un réel plaisir pour les autres ???
J’ai donc pris le temps de la réflexion et j’en ai déduis ce qui suit:
Nos ressentis sont différents selon qu’on est une fille ou un garçon. je vous renvoi à l’excellent livre de John GRAY (les hommes viennent de mars et les femmes de vénus) qui décrit avec simplicité les différences de jugement, d’appréciation, de ressenti entre femmes et hommes sur un même sujet: “la vie”.
Sur notre vécu commun au prévent, filles et garçons parlent des mêmes choses mais appréhendent différemment la façon de les avoir vécues.
Les filles ont un affectif plus sensible et l’émotion plus vive. Dès lors, je comprends pourquoi sur les mêmes faits nos opinions divergent: par exemple pour avoir vécu la punition de “la chambre noir ou du diable” (dont je viens d’apprendre le surnom), j’ ai été plus amusé et peut-être même fier d’y être passé alors que les filles l’ont vécu comme une profonde blessure. Idem lorsque tante brigitte m’a fait traverser le dortoir des filles avec mes draps souillés, à l’aller je regardais mes pieds alors qu’au retour j’en riais… Pour les filles ayant subi ce même épisode elles l’ont ressenti comme une avilissante brimade. L’"histoire de la fessée au réfectoire dont les filles ont pu admirer mon derrière rebondi et bien rose quelques secondes de vexation passées j’en ai ri me disant qu’au moins les filles ont pu voir que nous avions tous le même …et peut-être même les enviaient-elles ( Houps, là je rêve ;-))
Nous étions des enfants, malades, arrachés à nos familles afin d’être soignés, donc amoindris dans l’objectivité de la perception des choses, mais un enfant entre 6 et 10 ans peut-il comprendre?
En face de nous des jeunes femmes qui 20 ans plus tôt étaient les enfants de la guerre avec toutes les souffrances et privations qu’elles ont vécu. Elles étaient en âge d’être maman pour les unes et étaient mamans pour les autres. Certaines étaient acariâtres. Je ne cherche pas à les excuser mais à comprendre … Pourquoi cette différence de traitement entre les filles et les garçons???
J’ai toujours entendu les jeunes mamans préférer avoir pour 1er enfant un garçon !!! Les tantes n’ont-elles pas été le jouet de leurs sentiments dont les garçons auraient été les heureux bénéficiaires au détriment des petites filles ?
Quoi qu’il en soit, lorsque sur un même fait il pleut dans la vie des uns des larmes de joie et de bonheur alors que pour d’autres ce sont des larmes de chagrin et de douleur ne laissant dans le sillon qu’il trace qu’une profonde tristesse pour n’y faire germer que l’amertume et le ressentiment, il faut, me semble t-il, y voir tout ce qui sépare les filles des garçons dans cette indissociable et nécessaire différence qui nous rend si complémentaires. Et loin de nous séparer, ces divergences d’appréciations, de jugements, de sentiments nous rassemble.
Le créateur de ce forum qui permet d’échanger nos points de vues sur ces épisodes n’aurait certainement pas voulu qu’une partie des anciens du prévent s’excluent de ce forum pour cause de n’être pas compris.
C’est pourquoi j’espère que les filles dont les souvenirs sont synonymes de souffrances réagiront et enrichiront ces discussions car ce serait vraiment triste qu’une pensée unique s’installe ici pour n’y voire qu’une même couleur, n’y lire qu’une même opinion, n’y ressasser que les mêmes souvenirs figés dans un speudo bonheur béat.
Allez les filles, réagissez, disséquez mes lignes, insurgez-vous contre cet écrit, faites-nous profiter encore des choses qui vous ont marqué, bonnes ou mauvaises. Elles font partie de vous; donc de nous.
Nous étions là-bas une grande famille d’enfants que la maladie unissait et quels qu’aient pu être nos ressentiments respectifs, objectifs ou subjectifs, ils ne doivent servir dans leur évocation qu’à nous enrichir et nous rassembler plutôt qu’à nous déliter et nous séparer.
J’ai tant à dire encore mais je dois m’arrêter là persuadé d’avoir été trop long (ma femme me reproche souvent le contraire re ;-))).
J’ai les souvenirs pleins de vous et je me rends compte, par vos témoignages et les souvenirs qui résonnent en moi et que vous faites revivre, combien j’ai aimé notre grande famille. Et combien, sans qu’elle me manque aujourd’hui, elle m’est indispensable tant les réminiscences d’un passé si doux m’aident à appréhender avec satisfaction ma vieillesse à venir.
Je vous embrasse tous avec beaucoup de tendresse et vos empreintes dans mon cœur ainsi que celle des lieux où nous avons partagé un instant de nos vies garderont ce goût imprescriptible des saveurs qu’on oubli pas .
A bientôt de vous lire, surtout si vos avis contreviennent à mon analyse.
(Bisou à tante Annette si elle nous lit)
Alain
bonjour Dominique,
Je suis là pour te présenter des excuses si j’ai,bien malgré moi,mal exprimé ce que je ressentais:Comme je l’ai dis,je ne remets en aucun cas en cause les mauvais souvenirs que toi,et certains autres anciens du préventorium peuvent avoir.Je me souviens,moi aussi,des fameuses savates,des doigts sur les cils,des bras le long du corps et d’autres choses encore.Mais ce que je voulais dire,c’est que pour nous les garçons,c’était sûrement bien différent:Nous étions sans doute plus bravaches et indifférents à tout ça,du fait que nous formions un groupe solidaire.Ce n’est pas pour rien que nous nous rappelons les prénoms et noms de nos camarades de l’époque.Que nos" frasques" nous reviennent aussi clairement 43 ans après.Tu vois et je crois qu’Alain a raison dans son analyse de son dernier message,que nous appréhendions la situation d’une toute autre manière.Je sais que pour certains,l’éloignement d’avec la famille était un déchirement,et que la moindre des choses,eut été de plus protéger ceux-là.Comme le dit si bien ton frère,certaines tantes étaient un peu acariâtres et frustrées.Je ne sais pas comment nous pouvions ne pas ressentir la même chose,mais je sais que notre passage à Fontaine-Argent restera jusqu’au bout dans nos mémoires et du bon côté.Comprends bien que je ne veux pas faire croire que tout était rose et sans nuage,que la vie s’écoulait gentiment et que tout n’était qu’amusement et rigolade,mais que notre ressenti était différent.Alain demande aux filles de réagir sur son analyse et je crois qu’il faut le faire.Rappelez nous ce qu’il y avait de mauvais,de pervers ou d’injuste,et peut être que notre inconscient se mettra à nous envoyer les images de cela.Encore une fois,je ne sais pas si tu me comprendra,mais j’espère simplement que tu me gardera une petite place pour communiquer de temps en temps.J’aimerais que tous celles et ceux qui ont des choses à dire,quelles soient positives ou négatives n’hésitent pas à l’écrire.Que ce soit sur le forum,ou directement sur ma messagerie.Et que ce forum reste un endroit de convivialité et de retrouvailles,car comme Alain,j’ai besoin au fond de moi de retrouver tout ça.Voilà:J’ai essayé de m’expliquer et j’espère l’avoir fais.
Je t’envoie mes amitiés
Pascal
Bonjour à vous tous.
Après avoir lu à plusieurs reprises ton message, décrivant avec cette authenticité dont les mots transpirent une émotion aussi vive que réelle, ma mémoire a fait ressurgir du passé ces épisodes de punitions dont la sévérité était certainement disproportionnée par rapport aux fautes commises eu égard à l’âge que nous avions.
Etant un enfant espiègle et à l’affut de la moindre bêtise (tient, il me semble que je n’ai pas beaucoup changé !!!) j’ai fait les honneurs à maintes reprises de ces corrections cuisantes mais certainement moins douloureuses que vous ne les avez perçues. je me souviens que me rongeant les ongles, tante brigitte (tient encore elle…), m’avait mordu les 8 doigts pour me punir (alors qu’elle aurait dû me remercier de lui occasionner moins de travail à n’avoir pas à me les couper ;-)).
Pourtant, sans les avoir occulté, toutes ces sanctions, brimades et humiliations, je les ai reléguées sur un second plans leur préférant tous ces aspects positifs que Pascal et moi-même ainsi que Rémy évoquons.
je perçois au tréfonds de moi-même ce trouble dont tu témoignes avec beaucoup retenue. Et c’est presque gêné, dans les souvenirs que j’ai, d’avoir été heureux là-bas tant vos rémanences sont douloureuses.
En tout cas, tous vos témoignages pour durs et pénibles qu’ils sont révèlent une réalité dont je n’ai pas vu la moindre perplexité dans les messages de Rémy et de Pascal (solidarité masculine certainement) J’y ai lu l’étonnement quant à une gestion différente d’enfants selon qu’ils aient été filles ou garçons dont nous n’aurions pas soupçonnés l’émergence et encore moins la réalité.
En fait, nous les garçons nos axes de souvenirs sont sur les aspects ludiques et c’est proprement masculin alors que les vôtres les filles portent sur l’affectif et là nous sommes en plein dans le féminin.
Tiens, un petit souvenir qui me revient: Un soir tante Brigitte mettait beaucoup de coeur à me mettre une fessée à la savatte, comme je serrais très fort les fesses, j’atténuais d’autant la douleur. Et la tête tournée dans l’autre sens, je rigolais et faisait le clown en regardant mon voisin de lit tout en faisant semblant de crier ma douleur. Est-ce un bon ou un mauvais souvenir ? Pour moi c’en est un bon car j’avais moins mal qu’elle ne se l’imaginait et je me marrais du cinéma que je faisais.
Allez tchao à vous tous…
Que c’est bon de se remémorer tout ça.
Alain
ha quel bonheur de lire les messages d’alain…je lui repondrais plus tard.
mais a toi je veux dire immediatement que “non” je ne mets pas tes propos en “doute” …je suis perplexe sur ce que j’ai vecu car tant de bonheur alors que d’autres ont souffert me laisse “perplexe”. tu as raison la savate je m’en souviens…la chambre noire etait en face de la chambre de tante “gisele et crois moi je l’ai connu et c’etais une chambre ordinaire; et figure toi que c’est la que j’ai mangé le plus de bonbons que tte 'gisele m’apportais(mdr)…et meme qu’elle me lisait des histoires…nananere!!!quand a “alain” faudrait qu’il se calme car c’etais le chouchou” ok ? mais moi AUSSI(humour)
il a raison la fille de tante “gisele s’appelait “emmanuelle (née en 65)et mon premier fils né en 78 je l’ai appelé EMMANUEL …parce que je l’aimais comme une mere et encore maintenat je donnerais cher pour la revoir.
dominique j’ai pas de doute sur ce que tu dis
alain bibiche n’oublie jamais J ETAIS SON CHOUCHOU AUSSI non mais! mdr
je propose un truc : on retrouve " eugene” on le fait passer en “conseil” a la “RS” pour chantage et surtout surtout " y” nous rend les "billes " qu’il nous extorqué pour prix de son silence sur notre petite escapade (donc PASCAL ALAIN MOI qui etaient les 2 autres???))))))). OK???
remy
les deux autres c’étaient Patrick Cliche et François Dewoitine.Patrick était originaire des Ardennes,et François,je crois de l’aube;ou était-ce Alain qui était de l’Aube?En tous cas Eugène devrait passer en conseil de discipline…Non,je l’aimais bien,Eugène.Pour les chouchous,les gars calmez vous:Je l’étais aussi,mais de tante Brigitte.Voilà,c’est dit .
A plus tard tout le monde
Pascal
Cher,très cher Alain
Tu sais quoi?Je me souviens d’un épisode tel que celui que tu relates:Je ne sais plus si c’était toi ou un autre,mais cette histoire de fessée où tu rigolais d’un côté et jouais la douleur de l’autre me revient.Je me souviens bien de ton espièglerie et de ton aptitude à la déconne.Je sens que tu n’as pas changé et je m’en réjouis.On était pas mal non plus dans cette voie,et toutes les bêtises possible,on prenait plaisir à les faire,sans trop se faire prendre,il faut bien l’admettre.Le temps a passé,les souvenirs restent:vivants,tenaces et bien présents.Oui,tu as raison:que c’est bon de de souvenir…
Bonne journée à tous
Pascal
Bonjour Rémy,
Bon, j’aime mieux ça!!!
Oui, c’était une chambre ordinaire mais nous étions des petites filles et certainement plus peureuses que vous (les mecs).
Si tante Gisèle reste pour toi et d’autres un bon souvenir et bien pour moi (je ne voudrais pas me répéter) sache qu’elle est celle qui représente ce que j’ai dû supporté de plus négatif au prévent.
Je me rappelle de votre escapade car mes frères m’avaient demandé d’en faire partie,d’autres filles y sont allées et moi j’ai eu peur.
Je crois me souvenir que chef Jean vous à passé un savon le matin ou quelques jours plus tard au sujet de cette petite virée nocturne.
Les chahuts restent de bons souvenirs et c’est tout.
Pas de tendresse ni de câlins à mon égard.
Amicalement.
Dominique.
Alors là, Rémy, je viens de recevoir un choc dont le tsunami n’est qu’un pâle reflet de l’ampleur de l’effroyable traumatisme que je viens de subir lâchement.
Je suis indigné, outré, scandalisé, révolté, d’apprendre que je n’étais pas l’unique être choisi par les dieux pour être le chouchou de celle qui fut mon phare, mon étoile que dis-je mon unique raison de vivre en ces lieux, alors même que je buvais de sa bouche le doux élixir de ses mots enchanteurs, tante Gisèle trahissait mes rêves de bambin. Bafoué par ton aveu, je dépose ici bas la couronne de papier dont j’avais coiffé ma tête alors même que j’y voyais un éclatant diadème.
Pendant ces décennies passées j’étais convaincu d’avoir été placé sur un auguste piédestal et me voilà relégué au rang d’un vil sous-fifre. Je suis bon pour une analyse auprès d’un psy et les affreux cauchemars en conséquence de ton aveu hanteront désormais avec acharnement mes nuits à jamais glaciales torturées par une jalousie rétrospective.
Ma seule thérapie pour l’heure afin d’éviter l’inexorable et incontournable suicide auquel je me prépare ainsi que d’échapper aux affres des insondables angoisses dont je suis à présent l’indicible cible, est de rejoindre les filles dans leur arrière-goût nauséeux de l’innommable horreur d’un libidineux séjour aux portes des enfers.
Et j’en profite pour retourner ma veste, mon pantalon et mes sous-vêtements (ça me fera gagner un lavage).
A moi les filles, je rejoins votre camps à grandes enjambées et dénonce à cet instant toute l’horreur d’un séjour inhumain qu’à postériori je revis et que j’exècre et dont la simple évocation me provoque de brûlants relents de fosse sceptique dont le vomi jaune/vert visqueux jaillissant de mon innocente bouche, exhalant une puanteur à décoller les vernis, agrémenté de fils glaireux et gluants au sortir de ma bouche sur lesquels viennent se coller les mouches immondes.
Au secours Pascal, dit-moi que ce n’est pas vrai. “Moi j’ai pas eu droit aux bonbons”. Confirme-moi que ce n’est qu’un mensonge et que Rémy n’est qu’un immonde menteur dans le seul but de me détruire. Vade rétro satanas.
Hôooooo ingrate vie, je vais à cet instant prendre quelques pilules bleues afin d’atténuer quelque peu le contre-coup de cette infâme confession.
Tchao à vous tous et à bientôt.
Alain
bon tu laches pas l’affaiire hein ? c’est pas la meme ttse gisele…la mienne elle avait un “velosolex noire”…si tu me dis que cé bien elle …alors je meurs tte de suite …cé pas possible tout le monde l’aimait…en tout cas merçi pour ttes tes reponses
bon la ques tu veux que je rjajoute…une vraie bande dessinée que tu me fais…mais je veux porter l’estocade a ton immonde discours claireux mais neanmoins talentueix… voui j’etais un chou chou…et quand j’etais dans cette chambre des punis je pleurais pour qu’elle viennent me consoler. alors elle me prenait dans ces bras …et je posai ma tete dans le creux de son cou a la jonction du cou et de l’epaulle…et je pleurais longtemps; longtemps (tu penses que j’allais pas m’arreter si vite) incosolable j’etais mdr.)et je respirais son parfum qui etais ? du “chevrefeuille”…les gars!!! et meme qu’un jour elle m’a donné un gateau a la creme et ca ca veut dire qu’on est “”“extreme chouchou”"" .ben oui té bon puor une “analyse”…la normalement tu ne dois pas t’en remettre de sitot…ca fait quoi de tomber du piedestal 45 ans apres???mais question/::::::::::::::QUI ETAIENT LES AUTRES CHOUCHOUS…je ne supporterai pas qu’il y en eut d’autres
c’est dominique qui va etre contente mdr mdr mdr
j’ai été monitrice au préven de 1952 à 1956, sous le nom de " tante Annick" j’avais le groupe des Pinsons, je me souviens trés trés bien de tante Jeannette qui nous a quitté maintenant, j’aimerais retrouver des jeunes!!!???
J’ai besoin d’aide.
Comment fait-on pour voir les photos du prévent ?
je suis allé sur copain d’avent annette henrich photos de fontaine argent mais je ne trouve rien.
je suis allé sur face book et j’ai fait la même démarche… je ne trouve rien:
Serait-ce le début de la sénilité?
Merci de me servir de GPS pour y parvenir.
Bonne nuit à toutes et à tous.
Alain
1/ Alain,vas sur face book,sur ma page,j’ai copié les photos.
2/ Vous deux:Je suis scandalisé par votre attitude de petits enfants gâtés!Comment osez vous vous chamailler à propos de qui était le “meilleur” chouchou?J’espère que tante Gisèle ne lit pas ce forum,car elle doit en être toute retournée.De voir deux adultes(enfin je crois) responsables et normalement constitués(???)se disputer la première place de préféré,cela doit la rendre bien triste!Vous n’avez pas honte,espèces de vilains garnements?En fait,vous n’avez pas changé!!Je vous retrouve,43 ans après,toujours aussi chamailleurs et turbulents,toujours aussi frondeurs et attachants.Car c’est comme ça que je vous ai connu et c’est comme ça que je vous aime.Tout le reste,bien sûr,n’était que plaisanterie.Je ne souhaite qu’une chose en ce moment et je rêve qu’elle se réalise:celle de réunir une fois encore notre petite bande pour une
Pour te répondre Dominique sur cette escapade,je n’ai pas souvenir que nous ayons emmené des filles.Je ne crois pas non plus que nous ayons été dénoncé et que monsieur Jean ait été au courant.Je me souviens bien de notre départ,de notre chemin,et surtout de notre retour,mais je pense que nous n’étions que 5.Cette escapade était pour nous au départ une volonté de nous enfuir du prévent,car, si encore une fois,j’ai bonne souvenance,cette décision faisait suite à une punition injustifiée.Ce qui corrobore en fin de compte tes souvenirs,et qui prouve que nous aussi,nous connaissions certaines fois la punition ou l’injustice.J’espère qu’un des" deux grands malades" que sont mes deux copains,se souviendront plus précisément des circonstances exactes de cette virée.
Pour le reste…
bonne nuit
Pascal
Oui, je crois que je me suis trompée et que ce n’est pas au sujet de cette sortie que chef Jean vous à disputé. J’étais persuadée qu’il y avait des filles avec vous puisque mes frères m’avaient demandé en douce de venir avec vous.
Mon mari est inscrit sur “copain d’avant” dis-moi dans quelle rubrique mettre des photos j’en ai quelques unes du prévent?
Je les enverrais bien à Alain pour qu’il s’en occupe mais apparemment il galère.
Ensuite je vous laisse délirer entre chouchou!!!
Amicalement.
Dominique.
Coucou Dominique,
Si tu veux publier des photos sur copains d’avant,vas sur ta page et clique sur photos,puis créer un album et laisse toi guider.Normalement,ça fonctionne.Je regarderai ce soir si tu as réussi.En attendant,je vais envoyer un message de paix aux" chouchous",pour tenter une médiation…Mdr
A plus
Pascal
J’ai mis des photos sur copains d’avant sur le profil de: Christian Sydor.
Il n’y a que mes frères, mes sœurs et moi dessus.
merci pour ces photos qui m’ont confirmé que je n’avais pas oublié les visages…
merci
Pascal
dominique
il n’y a pas de souci,;
bon wend
Bonjour à vous tous
Rémy et Pascal, votre idée de “pélerinage” sur ces lieux est une idée ambitieuse et généreuse à la fois.
J’y adhère d’autant plus qu’étant gamin là-bas, je me disais que lorsque je serai vieux (dans la tête d’un petit vieux ça veut dire quel âge ???), je reviendrai voir cet endroit, dont l’empreinte dans ma vie (je le savais déjà) resterait à jamais inscrite parmi celles qui marqueront mon vécu.
Ce “pèlerinage”, comme vous le qualifiez à juste titre, même si pour l’instant ce n’est qu’un rêve qui prend forme par ce forum et par les mots qui le constituent, est un aveu de besoin : celui du retour aux sources d’un fait marquant, dont nous les mâââââââââââââles gardons un excellent souvenir.
Ce serait sympa si quelques autres personnes (disons féminins), pouvaient y adhérer (ne serait-ce que pour se disputer).
En tout cas, je suis des vôtres. Reste le plus difficile: définir une date qui soit compatible avec l’emploi de tous.
Et les anciens anciens plus anciens que nous, qu’en disent-ils ?
On a dû leur faire peur avec nos shoots déliriums linguistiques???
J’en propose une; après-demain, RdV à 5h30 sous la tour Eiffel; qu’en dites-vous ?
Tchao à vous tous et bien heureux de vous avoir “revus”.
Alain
bonsoir,
Que le grand esprit malin quitte le corps de mon copain Alain!!Ce n’est plus du délirium" très mince",mais une divagation totale.N’empêche que,toute folie mise à part,il est vital pour moi,de pouvoir effectuer ce pélerinage aux sources des joies de mon enfance.Alors,la date?peut m’importe.Si vous vous décidez pour tel ou tel moment,je serai disponible.Et bien sûr,il est important que nous soyons nombreux et que les"filles" soient là.Arrangeons cela le plus vite possible,et ce n’est pas nécessaire que ça dure…Une journée devrait suffire pour que tout remonte à la surface,et c’est déjà pas mal.
J’attends de vos nouvelles et je vous embrasse
Pascal