Il n’y a plus de club de plongée à Mare depuis 2002 .
Voici un article paru le 15/11/2002 dans les nouvelles calédoniennes : (copié-collé)
Nidoish Naisseline a été condamné, hier, à 50 000 francs d’amende par le tribunal correctionnel de Lifou pour avoir frappé, en janvier dernier, le gérant d’un club de plongée de Maré.
Nidoish Naisseline a été condamné à 50 000 francs d’amende, Nonni Pau et Hmae Guanere ont été condamnés chacun à 30 000 francs d’amende hier par le tribunal correctionnel de Lifou. Ils devront en outre verser à Thierry Hoche, le gérant du club de plongée qu’ils avaient agressé, en janvier dernier, la somme de 337 000 francs en réparation des préjudices subis.
Au cours de l’audience de juillet dernier, Me Arnon pour la partie civile avait réclamé quatre millions de francs de dommages et intérêts. Une somme qui, outre les préjudices moral et physique subis par la victime, prenait aussi en compte la cessation forcée de l’activité commerciale de Thierry Hoche. Le tribunal a donc débouté le plaignant sur cette demande.
Le 4 janvier dernier à midi, Thierry Hoche, gérant du Iatok diving paradise, accoste avec quatre plongeurs au wharf de Tadine. Il est attendu par une quinzaine de personnes avec, à leur tête, Nidoish Naisseline, grand chef de Guhama. Les coutumiers reprochent au plongeur le passage illicite sur des lieux marins coutumiers. Très vite le ton monte et Nidoish Naisseline décoche un coup de poing au visage de Thierry Hoche. Le lendemain, le gérant du club de plongée se voit signifier l’ordre de fermer sa boutique, de plier bagages et de quitter l’île.
Nidoish Naisseline, Nonni Pau et Hmae Guanere devaient répondre, en juillet dernier, des faits de violences volontaires en réunion devant le tribunal correctionnel de Lifou. Plusieurs centaines de personnes, dont une partie venue de Maré, s’étaient déplacées pour soutenir le grand chef de Guhama à cette occasion. Me Boissery pour la défense de Nidoish Naisseline avait plaidé le droit des coutumiers sur la mer.
Le procureur de la république, Robert Blaser, avait, quant à lui, requis 80 000 francs d’amende à l’encontre de chacun des trois prévenus. Le tribunal avait mis sa décision en délibéré au 14 novembre.