Découvrez nos incontournables à Kotor :
- La cité médiévale : joyau de la baie, Kotor a été magnifiquement préservée. L’impressionnante muraille qui l’entoure, longue de 4,5 km, haute de 20 m et dotée d’une dizaine de bastions, grimpe sur le flanc abrupt du mont Lovčen. On peut d’ailleurs accéder librement aux remparts, qui offrent une agréable balade, à l’écart de l’agitation des ruelles bondées. Ils ne dominent pas la vieille ville (les maisons sont trop hautes), à l’exception de quelques rares passages dégagés, comme sur la place d’Armes. De l’autre côté, belle vue sur le port et la baie.
- La place d’Armes : c’est la place principale de la ville. Relief gothique du XVe s sous le porche. Sur la place, grosse tour de l’Horloge modifiée par les Français lors de l’occupation napoléonienne. Avant 1602, cette tour était un lieu de torture. D’ailleurs une pyramide (aujourd’hui reconstituée) servait de pilori pour exhiber les condamnés. De gauche à droite de la place, le palais du Prince (XVIe-XIXe s), l’ancienne mairie (XVIIIe s), connue aussi sous le nom de théâtre de Napoléon, l’arsenal vénitien (XVIIIe-XIXe s), et enfin, sur la droite, le palais Bizanti, du nom d’un commandant de galère ayant péri contre les Turcs pendant la bataille de Lépante (1571), dans lequel se trouve la poste.
- La cathédrale Saint-Tryphon : La cathédrale est le principal édifice religieux de la ville. Son histoire est peut-être encore plus passionnante que son architecture actuelle. On raconte qu’au IXe s un bateau en difficulté trouva refuge dans le port de Kotor. Il transportait la tête et les reliques de saint Tryphon, martyr chrétien persécuté et décapité par les Romains au IIIe s. Les habitants de la cité, qui cherchaient à ce moment-là un protecteur, en profitèrent pour acheter le tout ! La cathédrale, de style roman avec des éléments gothiques et baroques, a connu une vie mouvementée : construite au XIIe s sur les bases d’une église plus ancienne, elle a été en grande partie détruite par le séisme de 1667, particulièrement violent, qui mit à bas les 2 tours-campaniles, aussitôt reconstruites. Le ciborium (baldaquin en pierre sculptée), de style gothique, est l’une des plus belles pièces de l’édifice. Derrière, superbe retable en argent doré datant de 1445. Voir aussi le sarcophage d’Andrea Saracenis, qui fut à l’origine de l’achat des reliques et de l’édification de la 1re église. Enfin, à l’étage, une chapelle en marbre rose de Carrare abrite les fameuses reliques du saint, sa « tête glorieuse » et un coffre argenté du XVe s, puis un musée d’Art religieux, réparti sur 2 salles séparées par un passage extérieur entre les tours.
- La citadelle Saint-Jean : Cet édifice accroché à 280 m de hauteur est le point culminant de la ville fortifiée, là où tout a commencé, puisque c’est ici que furent édifiées les 1res fortifications byzantines, puis vénitiennes. On conseille de partir de l’entrée au sud de la cathédrale, la montée est moins abrupte et la vue panoramique non cachée par le mur de fortification. En 15 mn, on atteint la chapelle Gospe od Zdravlja qui offre déjà une vue exceptionnelle sur la baie. Les moins courageux peuvent redescendre par les escaliers étroits qui ramènent à la porte nord, les autres continueront la grimpette jusqu’à la citadelle Saint-Jean.
- La porte de la Rivière : aussi appelée la porte nord, elle donne sur un pont en pierre au-dessus de la rivière Skurda. Une église encore, celle de Sainte-Marie, de style roman, remarquable pour son portail dont la porte en bronze sculptée retrace des saynètes d’une sainte locale qui a combattu les pirates de Barberousse. Derrière, joli porche en pierre surmonté d’un lion vénitien. À côté, des espaces aménagés pour abriter et nourrir les chats errants, nombreux dans la vieille ville.
