mon Rinjani avec L.A Rinjani (www.lombok-rinjanitrekking-info.com)
Le Rinjani me laisse une expérience mitigée.
En effet, nous avions réservé un trek 3 jours/2 nuits.
Le premier jour de randonnée était très bien, les paysages magnifiques, le chemin commence doucement mais devient vite pentu et difficile. C’était de la montée sportive, mais réalisable sans souci pour un adulte en forme.
Une fois arrivés sur la crête, le vent souffle et il fait très froid (prévoir des vêtements chauds en suffisance : nous étions équipées de polar, sous-pull, pull, veste, bonnet et écharpe et nous avions prévus des chaufferettes pour la nuit et on a quand même eu froid). Même si c’est effectivement un dépotoir, la beauté du paysage est époustouflante.
Le matin, réveil à 2h30 pour gravir le sommet : c’était la plus longue et pénible expérience de ma vie, même si ce fut un challenge incroyable. Mon amie, pourtant habituée à la randonnée, a eu le mal de l’altitude et a du arrêter l’ascension (vertige, nausée…). Pour ma part, j’ai continué mais c’était pénible. Comme le disent tous les vétérans du Rinjani, les 300 derniers mètres sont les pires et c’est effectivement le cas, surtout lorsqu’on n’est pas emporté par une dynamique de groupe. Je suis plutôt sportive (3h de running par semaine) et j’ai vraiment eu du mal, tant physiquement que mentalement. Je suis arrivée au sommet bien trop tard que pour voir l’aube et je me suis brûlé les yeux à cause du soleil : je n’ai donc pas vraiment pu profiter du paysage. Après la descente jusqu’au camp, j’ai décidé d’arrêter l’aventure parce que je ne voyais presque plus rien et qu’à cause d’un incendie, le chemin de la randonnée avait été changé pour un sentier dangereux, avec des à-pics que je ne me sentais pas prête à réaliser sans la vue.