Bonsoir Maurine,
Tout d’abord, apprendre l’espagnol : “tomber amoureux” d’une terre hispanique et imaginer y vivre passe par cette évidente étape, en apprendre la langue si ce n’est déjà fait.
Ensuite, considérer que Tenerife est peuplée de 900.000 habitants et résidents (hors touristes) qui occupent déjà le terrain en terme d’emploi, sur une île dont la taille (J’y re-vais de mes surfaces : le 1/4 de la Corse. Le quart de la Corse, et actuellement la terre entière “tombe amoureuse” de Tenerife et pense arriver comme une fleur, parachutée avec un bon logement, un bon emploi, et un bel avenir pour ses enfants “dès l’arrivée”- je vous cite- … !!! ) limite les possibilités.
Compter sur un contrat de travail alors qu’un pourcentage élevé de la population locale, formée, est par ailleurs sans emploi ou pourvue d’emplois précaires et a souvent du mal à “assurer des bonnes conditions de vie” à ses propres enfants : utopique.
Savoir aussi qu’ici on oublie les 35h et les RTT.
Par ailleurs, la tendance de nos jours, c’est d’être à son compte (avec les cotisations qui vont avec) et de prêter un service.
Faire un voyage et postuler sur place ? : en vivant pour l’instant à l’étranger, sans adresse locale, sans vos documents espagnols de résidents du l’UE établis , va–ton vous proposer un emploi ? Je vais être catégorique : non.
Donc oui bien sûr, il faut se déplacer, venir, revenir, démarcher, faire son étude de marché, se renseigner sur les paperasses administratives et les possibilités de débouchés, aller à la chambre de commerce, à l’agence consulaire, dans votre cas, au rectorat ou à l’université,
Ou alors inventer : faire son propre projet, ne pas attendre qu’on vous donne du travail mais le créer vous même et être capable de passer par les étapes qu’il faudra pour y arriver.
Comment trouver un logement ? Et bien en venant sur place, en écumant les agences, les offres immobilière, en visitant ce que vous aurez vu sur Internet, en comparant.
Partir, s’expatrier, aller investir la terre et les possibilités d’emploi des autres, c’est prendre un risque, c’est accepter que tout ne soit pas forcément facile et tombant rôti dès le premier jour de votre arrivée, en ayant toujours en tête une chose : c’est que personne ne vous demande de venir là où vous souhaitez aller … donc c’est à vous de mettre le paquet si vous tenez vraiment à votre projet.
Bien cordialement,
France (Tenerife Autrement)