Le centre ville de S. Luis contient une infinité de trésors cachés qui me permettent de dire qu’on n’en a pas fait le tour aussi vite que ça, surtout si on est photographe.
Je recommande en particulier ses micro musées et cet atelier où des caboclos au talent incroyable font de splendides maquettes de lanchas (bateaux de la région). On est terriblement tenté d’en acheter, mais c’est si difficile à transporter quand on voyage…
Pour ma part je les ai photographiées sous toutes les coutures en laissant 20 R$ à ce vieux monsieur qui a interrompu son travail et passé deux heures à m’expliquer les détails de leur architecture et les méthodes de construction.
Il ne faut non plus pas rater le très romantique vieux cimetière do Gavão (de l’épervier). Éviter le dimanche avec du matériel coûteux, quand les employés ne sont pas là, ou se faire accompagner (une réception d’hôtel comme celle de la Pousada Colonial se dépatouillera: moi, ils m’ont trouvé un frère d’employé venu avec son fils de 16 ans, pour me servir de “garde du corps” à moi et à mon appareil photo, pour le cimetière et pour une nocturne dans la ville afin de prendre des photos de nuit: ce que ça m’a coûté n’était pas grand chose pour moi, beaucoup pour eux)
Alcântara n’est pas un île mais est séparée de S. luis par un bras de mer. Outre le vieux quartier splendide (effectivement, y passer la nuit permet de réaliser des photos de crépuscule (inouïes), on peut en négociant visiter des réserves de Quilombos… ces descendants d’esclaves noirs non métissés qui après s’être évadés ont vécu en remettant au gôut du jour leurs traditions africaines. mais cela présuppose de parler portugais, sinon dur de se faire comprendre