À la découverte de l’Est canadien : deux semaines entre le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard
Préparation pour l’aventure :
Avant de m’envoler vers ces contrées magnifiques de l’Est canadien, je me suis assuré de mettre à jour tous mes documents. Il était primordial d’obtenir mon AVE, cette Autorisation de Voyage Électronique nécessaire pour entrer au Canada. Pour ma part je l’ai commandé sur https://ave-eta.ca/ et je l’ai reçu dans la journée. L’AVE coute 7$CAN. Une fois cette étape administrative franchie, j’ai entrepris de lister tout ce dont j’aurais besoin pour mon voyage : vêtements adaptés aux changements climatiques de cette région maritime, appareil photo pour immortaliser les paysages, et bien sûr, mon insatiable curiosité.
Première halte : le Nouveau-Brunswick
Arrivé à Fredericton, la capitale du Nouveau-Brunswick, j’ai été immédiatement charmé par l’atmosphère paisible et l’architecture victorienne de la ville. La région acadienne, avec ses traditions et son histoire, était particulièrement fascinante. J’ai eu l’occasion de visiter le Village Historique Acadien pour une immersion totale dans le passé.
En me dirigeant vers la Baie de Fundy, j’ai été émerveillé par le phénomène des plus hautes marées du monde. Les rochers Hopewell, sculptés par l’érosion, offraient un spectacle naturel impressionnant.
Direction l’Île-du-Prince-Édouard
Passant le pont de la Confédération, une véritable prouesse architecturale, je suis arrivé sur l’Île-du-Prince-Édouard. Connue pour ses plages de sable rouge et ses terres agricoles verdoyantes, cette île m’a offert des panoramas à couper le souffle.
En me dirigeant vers le centre-ville, j’ai découvert le Festival du centre-ville, une explosion de couleurs, de musiques et de saveurs locales. J’ai été attiré par le “Musée de la Patate”, qui met en avant l’industrie importante de la pomme de terre sur l’île. J’ai appris sur les différentes variétés, la récolte, et même goûté à des mets dérivés de la patate, tous plus savoureux les uns que les autres.
La visite de la fabrique de laine m’a plongé dans le monde artisanal de l’île. Entre les machines ancestrales et les techniques traditionnelles, j’ai été fasciné par la transformation de la laine brute en magnifiques étoffes.
Je n’ai pas pu résister à la tentation de visiter la maison d’Anne aux pignons verts à Cavendish, lieu qui a inspiré le célèbre roman de Lucy Maud Montgomery. Les paysages verdoyants, les falaises rouges et les petits villages de pêcheurs parsemés sur l’île m’ont donné l’impression d’être dans un tableau vivant.
La gastronomie de l’île était un autre point fort : les fruits de mer, tout particulièrement les moules, étaient d’une fraîcheur inégalée.
Retour sur deux semaines inoubliables :
Mon voyage dans l’Est canadien a été une aventure mémorable. Entre les cultures riches et variées du Nouveau-Brunswick et les expériences enrichissantes de l’Île-du-Prince-Édouard, j’ai emporté avec moi des souvenirs pour toute une vie. Si vous songez à explorer cette partie du Canada, je ne peux que vous encourager à faire le saut. Préparez bien votre voyage, n’oubliez pas votre AVE, et laissez-vous emporter par la magie de l’Est canadien.