La randonnée est sans aucun doute l'activité principale si l'on se rend au volcan de la Soufrière. Toutefois, il est impératif de rester prudent et de bien s'informer sur la météo !
Plusieurs randonnées sont envisageables, notamment :
- Le tour de la Soufrière : y aller dès l’aube, vous n’aurez pas nécessairement plus de chances de voir le sommet du volcan dégagé mais, au moins, vous éviterez la foule, surtout le week-end. En voiture, impossible d’aller plus haut que les Bains Jaunes. Ils sont en principe entretenus pour éviter le risque d’amibes et de méningite. Cela dit, informez-vous avant de vous tremper et ne mettez JAMAIS la tête sous l’eau, en particulier les enfants. Vous voilà donc parti pour 4-5h de rando en tout, selon votre vitesse de marche. On emprunte d’abord le pas du Roy, sentier pavé par l’armée coloniale en 1887, qui fut longtemps le seul accès au volcan. À travers l’une des forêts primaires les mieux conservées des Petites Antilles, ce sentier conduit en 40 mn à la Savane-à-Mulets, au pied du dôme de la Soufrière. De cet ancien parking désormais fermé, la vue sur Basse-Terre est magnifique. Ensuite, on attaque réellement les flancs du volcan par le chemin des Dames. À l’intersection de la Grande Faille, grimpez jusqu’à la partie sommitale (fléché, environ 20 mn d’escalade). Le sommet, baptisé « La Découverte », est signalé par un petit panneau. Par temps clair, il est possible de voir quelques zones actives en contrebas, notamment de nombreux solfatares, sortes de cheminées laissant échapper des fumerolles à l’odeur d’œuf pourri, caractéristiques de la Soufrière ;
- Des Bains Jaunes, belle balade possible jusqu’à la chute du Galion (compter 2h30 aller-retour). Rando difficile, le chemin est humide et gras. La cascade, qui fait tout de même 60 m (mais on n’en voit que 40 m environ), est bien jolie avec sa paroi orange ferrugineuse, et la promenade à travers la forêt est agréable, bien que boueuse. Chaussures de marche indispensables. Attention, la dernière partie du trajet, à l’aide des cordes, peut être dangereuse pour les personnes inexpérimentées et par temps de pluie (la rivière grossit alors !). Depuis la cascade, possibilité de poursuivre sur la trace de l’Armistice (c’est fléché). Cette trace, magnifique mais très difficile, permet de rejoindre le sommet de la Citerne puis la Savane-à-Mulets après 2h d’efforts intenses ;
- Balade au cratère de la Citerne : la Citerne est un volcan endormi dont le fond du cratère est occupé par un petit lac, strictement inaccessible et malheureusement invisible par temps couvert. C’est ici que s’élève l’un des relais de radio-télévision de l’île.
