Bonjour,
juste une information pour ceux et celles qui comme moi souhaitent éviter les traitements chimiques:
Je pars dans quinze jours au Burkina. Mon médecin m’a prescrit une prévention naturelle (phytothérapie): Artémisia Annua (une plante connue depuis longtemps en médecine chinoise par exemple - une gélule par jour). Elle me conseille de l’associer à la sariette des montagnes (huile essentielle- une goutte par jour).
Pour l’artémisia: à commander. Se vend en boîte de 90 gélules. Une adresse: www.oronat.com
Pour la sariette: peut se trouver en pharmacie, magasin bio…
Avec ça, plus tous les conseils de prévention de base (se couvrir le soir, la moustiquaire imprégnée, répulsifs…), je me sens sereine.
Je suis très heureuse d’avoir trouver cette alternative… et voulais simplement la partager avec vous.
Anonyme2
Bonjour,
Je me pose quelques questions sur l’utilisation de l’Artemisia pour la prévention du palu. J’'ai moi-même essayé d’en faire pousser, car certaines associations tentent d’en promouvoir la culture (www.acp-paludisme.org). Dans les indications que j’avais reçues avec les graines et sur le site internet, il est précisé que l’artemisia est à utiliser en curatif, non pas en préventif… On rentre quand même dans la saison des pluies au Burkina : peut-être qu’il vaut mieux prendre un traitement chimique tout de même (en utilisant bien sûr et avant tout moustiquaire, répulsifs, etc. etc.), surtout s’il s’agit d’un séjour relativement court… ?
Peut-être qu’un autre point de vue viendra nous éclairer sur ce forum ?
cuzco403
Sujet récurrent sur les forums…
Les traiements chimiques sont un peu lourds, c’est vrai mais pour le moins, efficaces.
Demande à ton médecin s’il est prét à engager sa rèsponsibilité au cas où tu attraperais le palu lors de ton séjour…
Quelles que soient les précautions que tu prendras, tu ne pourras jamais te protéger contre tous les moustiques…
Mais bon, c’est un sujet polémique ici et…chacun fait comme il le sent.
Anonyme4
L’artemisia est également disponible sur www.planticinal.com
De plus elle ne vient pas de chine, ce qui est nettement plus sur
bonne journée
Anonyme5
bonjour,
Merci beaucoup pour cette information. c’est vrai que les traitements chiminiques ne sont pas toujours tolérables par nos organismes. et sur le long terme, peuvent être dangeureux.
Maintenant, je sais aussi que les traitements à bas d’artémisia sont utilisés dans les traitements curatifs liés au palu. je me demande donc si on prend l’artémisine en préventif, qu’est ce qui va nous soigner dans le cas d’une crise de palu?
il faut savoir qu’au départ la nivaquine soignait tous les cas de palu avant que l’homme décide de l’utiliser pour se prévenir de la maladie et commencer à créer des résistances.
si vous avez des conseils, je suis preneuse…
p’tit guerrier
Anonyme6
Elle est utilisable en préventif, depuis 200 ans en chine
Et toujours pas de résistance
Par contre il n’est pas impossible que les dérivés pharmaceutiques eux créent des résistance à terme !!!
Anonyme7
Effectivement, le sujet est toujours polémique et je ne m’y risquerais pas… Simplement, j’ai fait la malheureuse expérience d’un "palu falciparum "après un séjour (court) durant l’hivernage… En dépit de multiples précautions (y compris d’un traitement préventif) je n’y ai pas échappé et je suis restée deux jours en soins intensifs avec risque d’hémorragie cérébrale… Chouette souvenir… Pour éviter cela, je n’ai qu’un conseil : en cas de symptômes (courbature, nausées, début de fièvre) même faibles, filez dans un labo faire une goutte épaisse (1000 CFA, soit 1 € 5…) En 30 mns, vous avez les résultats, et en cas de présence de parasites, consultation directe (hôpital, clinique, dispensaire ou ce que vous avez à proximité) pour vous faire immédiatement prescrire le traitement par voie orale ou intraveineuse. Ca secoue, mais c’est efficace, et en 3 jours vous êtes sur pieds… Sinon, je rappelle que la falciparum est le palu mortel qui aujourd’hui sévit au Burkina. Mieux vaut le savoir, surtout si vous voyagez durant l’hivernage…
A condition d’utiliser le totum (poudre de la plante naturelle), beaucoup de principes sont perdus dans la tisane. Les extraits, eux sont catastrophiques : coûteux qui se dégradent rapidement alors que la poudre séchée convenablement et bien conditionnée tient 2,3 voir 10 ans !