Les fêtes, festivals et événements incontournables et insolites à ne pas manquer sur votre itinéraire en Éthiopie.
Les top événements du moment
Buhe en Éthiopie
Cette fête religieuse et traditionnelle éthiopienne célébrant la Transfiguration du Christ sur le mont Thabor n’est pas sans rappeler Halloween. Chaque année le 18 ou 19 août, les jeunes garçons se réunissent pour frapper aux portes et chanter des louanges. Après quoi, les habitants leur offrent du buhe, une pâte qui sert à la préparation du pain appelé mulmul. Parfois, les enfants se voient directement offrir du mulmul, ou même de l’argent.
Les Éthiopiens construisent des chibo, sortes de faisceaux de bois, auquel ils mettent le feu en interprétant des chansons. La principale comptine de la cérémonie est intitulée « Hoya Hoye ».
Le nouvel an éthiopien, appelé Enkutatash, premier jour de l’année éthiopienne, marque la fin de la saison des pluies, l’arrivée de la reine de Saba à Jérusalem, et la commémoration de la Saint-Jean.
La tradition veut que l’on achète de nouveaux vêtements, surtout pour les enfants, que l’on rende visite à sa famille et à ses amis, et que l'on s’échange des cadeaux.
Ce jour férié est propice à l’amusement : feux de joie, feux d’artifice, spectacles de danses et concerts animent le pays tout entier.
Au-delà de sa connotation chrétienne, Enkutatash est événement majeur pour tous les habitants du pays, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou encore rastafariens.
Meskel ou commémoration de la Vraie Croix en Éthiopie
Meskel, qui signifie « la croix », est la deuxième fête la plus importante d'Éthiopie après Timkat. Pendant 2 jours, les Éthiopiens de confession chrétienne commémorent la découverte de la « vraie croix » sur laquelle le Christ fut crucifié. Ils vouent également un culte à l’Impératrice Hélène, à l’origine de sa découverte.
Au centre des grandes places, les fidèles dressent un immense bûcher, semblable à celui de la Saint-Jean en France. Sur les arbres sont dressés des croix sur lesquelles les habitants attachent des marguerites appelées « fleurs de Meskel ». Les prêtres revêtent leurs plus belles chasubles.
Le 27 septembre, le bûcher est incendié, puis la foule récupère les restes de bois, imitant ainsi la manière dont l’Impératrice aurait trouvé la fameuse croix : en creusant sous les cendres des branches calcinées. Les festivités se poursuivent ensuite à la maison, en famille.
Perpétuée depuis le 16e siècle, cette fête pittoresque est particulièrement remarquable sur la place Maskal à Addis-Abeda, face auxstèles à Aksoum, ou encore à Gonder.