Voyage et diabète : sur place

Voyage et diabète : sur place
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En partenariat avec SANOFI

Nous voilà arrivés à destination, sans oubli grâce à notre préparation bien maitrisée. Mais une fois sur place, il reste toutefois quelques précautions à prendre. Conservation de l’insuline, alimentation, urgences… voici quelques bons conseils à suivre pour un séjour en toute sérénité.

Prendre soin de son insuline

Prendre soin de son insuline
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L’insuline est vitale : il faut donc la chouchouter. Et plus que jamais en voyage ! Fragile, il faut savoir qu’elle n’apprécie pas les changements de température. Pour les éviter tant que possible et la conserver à température constante, il est donc préférable de la placer dans une pochette isotherme. Elle ne supporte pas les températures trop froides en dessous de 5°C : voilà pourquoi il est recommandé, quand on prend l’avion, de ne pas la placer en soute, où il peut faire très froid. Si on compte camper et que la nuit est fraîche, il faut alors la garder contre soi. A contrario, elle ne supporte pas non plus les grosses chaleurs. Au-delà de 25-30 degrés (tout dépend des insulines), il faut donc la placer au réfrigérateur ou dans un sac isotherme, à placer à l’ombre et au frais. Il faut bien évidemment éviter de l’oublier dans un sac en plein soleil (ce qui a vite fait d’arriver si on l’oublie en voiture, par exemple). 

Gare à l’hygiène !

Si on part dans un pays où le risque de tourista est grand (Afrique, Asie…), on fait plus attention que quiconque à ne pas l’attraper. Les infections de ce type peuvent perturber l'équilibre glycémique. Le réflexe à adopter, c’est bien sûr de se laver les mains que ce soit avant un contrôle glycémique, une injection ou un repas et d’augmenter la fréquence des contrôles de la glycémie en cas de tourista ou autre maladie aigüe. On se méfie de la viande crue et des crudités lavées à la va vite dans une eau douteuse… En parlant d’eau, surtout, on la choisit minérale et en bouteille, même pour se laver les dents dans certains pays tant l’eau n’est pas potable… Attention aux bouteilles frelatées : le bouchon doit être bien scellé par un cerclage en plastique.

La question de l’alimentation

La question de l’alimentation
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Qu’on se rassure : les céréales et les féculents constituent la base de toutes les alimentations du monde. On trouve également des fruits et des légumes quasiment partout. La plupart des supermarchés à travers le monde vendent par ailleurs des produits qui nous sont familiers, avec un étiquetage nutritionnel pour connaître la composition glucidique. Bon à savoir : l’application DiabVoyage® décrypte les spécialités culinaires de chaque destination dans la rubrique « alimentation ». On y retrouve à chaque fois le détail des lipides, glucides et calories, ainsi que l’index glycémique, contenu élaboré par une diététicienne. Enfin, on pense à bien s’hydrater !

Nouvelles activités, nouvelles habitudes

Nouvelles activités, nouvelles habitudes
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En vacances, on mène souvent un train de vie qui change de l’ordinaire. Climat différent, nouvelles activités… tous ces changements peuvent venir bouleverser la glycémie. Il convient donc de la mesurer plus souvent qu’à la maison. En cas d’activités sportives, on reste vigilant et on la mesure très régulièrement : avant, pendant, après. Il faut aussi prévoir une collation à avoir toujours sur soi, en cas d'hypoglycémies. Ceci est notamment valable si on part en randonnée. Il faut redoubler d’attention en haute altitude (plus de 3000 mètres), comme l’explique en détail la partie « le coin des sportifs » de l’application DiabVoyage®. Il est recommandé d’emporter deux appareils glycémiques, ainsi que des bandelettes à lecture visuelle, au cas où. Il est possible, avec un diabète, de s’adonner aux joies de la plongée sous-marine. Là encore, il s’agit de faire attention à ne pas risquer l’hypoglycémie. C’est le risque majeur : le réchauffement du corps étant responsable de 25% des déperditions caloriques chez les plongeurs.

Des pieds sous haute surveillance

Des pieds sous haute surveillance
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La neuropathie diabétique entraînant une baisse de sensibilité neurologique périphérique, notamment des membres inférieurs, empêche les patients atteints de diabète de percevoir les blessures du pied. Or, en voyage, elles peuvent vite arriver : ampoule due à un frottement dans la chaussure, durillon, crevasse. S'ajoutent à cela des infections plus fréquentes et potentiellement plus graves , une cicatrisation plus lente. Résultat : les plus petites plaies peuvent finir par s’infecter puis par dégénérer avec, dans les cas les plus graves, un risque d’amputation. Pour éviter ce genre de tragédie, il faut donc prendre grand soin de ses pieds. Une bonne hygiène et une inspection quotidienne sont indispensables. Bien les laver, bien les essuyer (jusqu’entre les doigts de pieds), les hydrater avec de la crème et se couper les ongles sont des réflexes à adopter. Surtout, on les soigne dès le moindre micro bobo et on évite à tout prix de percer les ampoules. Au lieu de ça, on les recouvre d’une double peau. Pour les éviter au maximum, il faut éviter de partir en vacances avec des chaussures neuves. Il convient de les choisir adaptées, pour qu’elles ne compriment pas les pieds. L’idéal, c’est de les acheter en fin de journée, quand ils sont plus gonflés. Il faut les mettre au fur et à mesure, pour s’y habituer doucement et privilégier des chaussettes en coton (dans l’idéal sans couture). Enfin, même si c’est tentant, il faut résister à la tentation de marcher pieds nus… ce n’est pas conseillé.

En cas de problèmes…

Un malaise ? Il faut pouvoir l’exprimer pour agir au plus vite et ce, même à l’étranger, dès les premiers symptômes. Dans la rubrique « dictionnaire » de chaque fiche destination, l’application DiabVoyage® répertorie les phrases les plus importantes (« je suis diabétique », « je suis en hypoglycémie, j’ai besoin de sucre »…) dans la langue du pays. Bien pratique ! De façon générale, en cas de pépins, on peut toujours compter sur les ambassades et les consulats. Voilà pourquoi il est important de regarder où ils se trouvent avant de partir et de noter leurs coordonnées. Même chose pour les numéros d’urgence (police, pompiers…), l’application DiabVoyage® y consacre une partie dans la rubrique « urgences » de chaque destination. Si, pour une raison ou une autre, on est à court d’insuline, pas de panique : on peut en trouver sur place. En cas de pépins, on peut se rapprocher des associations locales de diabétiques, à retrouver sur le site de la Fédération internationale du diabète (https://www.idf.org/our-network/regions-members) ou des ambassades et consulats français à l’étranger (https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/le-ministere-et-son-reseau/annuaires-du-ministere-de-l-europe-et-des-affaires-etrangeres/ambassades-et-consulats-francais-a-l-etranger)

Texte : Routard.com - Code SANOFI 7000025403 – 06/2019

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