1. Charles Darwin
  2. Un jeune scientifique épris d’aventure
  3. Les îles aux trésors
  4. L’évolution des théories
  5. L’héritage de Darwin
  6. Pour aller plus loin

Les îles aux trésors

Visite des îles Galápagos au rythme d’une tortue

Constitué de roches volcaniques noires, l’archipel des Galápagos est situé à 1 000 kilomètres des côtes américaines. En dehors de cochons et de chèvres sauvages introduits par les hommes, les îles ne comptent aucun mammifère. D’avril à octobre 1835, Darwin a tout loisir d’étudier les espèces vivant dans l’archipel. Un constat le frappe : on trouve des espèces différentes d’un même animal sur chacune des îles. C’est notamment le cas des tortues géantes. Il y a aussi des iguanes et une trentaine de type d’oiseaux que l’on ne peut voir qu’ici. Parmi ceux-ci figurent treize espèces distinctes de pinsons dont Darwin remarque que leurs différences physiques, en particulier leurs becs, sont liées à leur mode de vie ; on les nommera plus tard pinsons de Darwin. Ces espèces étant de toute évidence apparentées à celles que l’on peut voir en Amérique, un phénomène naturel leur a sans doute permis de se développer en ces lieux. Mais lequel ? C’est une des questions majeures qui alimenteront les réflexions de Darwin à son retour.

Les mystères du corail

Le Beagle prend ensuite la route de Tahiti puis, de la Bay of Islands en Nouvelle-Zélande, il file vers Sydney en Australie et accoste à Albany dans l’île de Tasmanie. Lors de chacune des étapes, Darwin poursuit son travail de naturaliste. Mais le temps commence à manquer, on est en janvier 1836, cela fait déjà quatre ans que l’équipage est parti d’Angleterre. Le passage par les îles Cocos (ex-Keeling) dans l’océan Indien donne cependant à Darwin l’occasion d’étudier de près la constitution des barrières de corail. Là, il s’assure du fait que ce dernier n’est pas une forme de roche volcanique, comme on l’a longtemps pensé, mais d’un animal dont le squelette extérieur est fait de minéraux. C’est par l’accumulation de squelettes que, au fil du temps, se forment ces étonnantes constructions naturelles en plein océan.

Sur la route du retour

Darwin et ses compagnons de voyage sont heureux de se rapprocher de leur terre natale. Le Beagle fait tout de même escale sur l’Île Maurice puis au Cap, en Afrique du Sud, dans les îles Sainte-Hélène et Ascension. C’est ensuite Bahia au Brésil, puis de nouveau les îles du Cap Vert, suivies des Açores et c’est enfin l’arrivée à Falmouth en Angleterre le 2 octobre 1836. Son tour du monde a duré près de cinq années.

Que faire maintenant ?

Revenu chez lui à Shrewsbury, Darwin a la confirmation du fait que ses écrits et colis sont arrivés à destination. Ils ont même été lus en public devant de doctes assemblées et ont été publiés dans une brochure. Les scientifiques qui l’ont inspiré, Henslow, Lyell ou Owen ont hâte de le rencontrer et de découvrir les spécimens qu’il rapporte dans ses bagages. Il met un an pour en faire l’inventaire et finir la rédaction de son journal de bord. Finalement, installé à Londres, il est admis à la Société de Géologie en 1838. Reste que ces succès dont beaucoup de ses semblables se seraient contentés, ne lui suffisent pas. Toutes ses observations mises en perspective avec ses connaissances multiples et éclairées par son esprit inventif l’amènent à ébaucher de nouvelles théories. Va-t-il avoir le culot de bousculer l’ordre scientifique établi ?

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L’évolution des théories

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