Pour un séjour réussi, suivez nos coups de cœur :
- Les plages : très jolie plage de sable blanc de Kerriou, des vagues qui attendent surfeurs et bodyboardeurs. Découvrez aussi l’attachante plage de Gouérou, les fours à goémon, et le petit port de Porspaul, où mouillent bateaux de pêche et voiliers.
- La pointe de Corsen : Une falaise de 30 m de haut, point le plus à l’ouest de la France continentale, le « Finistère » par excellence. Considérée comme la frontière théorique entre la Manche et l’océan Atlantique. Un parcours d’interprétation vous mènera à la table d’orientation ; panorama sur la mer d’Iroise : les phares, les feux, l’archipel de Molène et l’île d’Ouessant. Région très vallonnée, révélant de jolis hameaux. Parcourir les petites routes des alentours hors saison peut vous rappeler étrangement l’Irlande.
- Rejoignez Porsmorguer, puis l’anse de Porsmorguer. Belle plage abritée. Départ du sentier côtier qui longe les falaises. Environ 45 mn pour rejoindre la pointe de Corsen. De temps à autre, de jolies criques dévoilent un ruban de sable fin abrité. On peut voir à Cross Corsen (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) le plus grand sémaphore de Bretagne. Mi-civil, mi-militaire, ses missions sont la surveillance de la navigation, des pollutions et des pêches, ainsi que la coordination des sauvetages. Poussez ensuite jusqu’aux grèves de Trézien.
- Le phare de Trézien : Érigé en 1894, automatisé un siècle plus tard, le phare de Trézien surveille le chenal du Four, zone de rencontre de l’océan Atlantique et de la Manche. On peut monter les 182 marches pour accéder à la lanterne au sommet du phare et bénéficier d’un très beau panorama. Espace muséographique dans la maison du gardien. Si, comme nous, cela vous intrigue, on vous y expliquera pourquoi ce phare est bicolore !
- Le menhir de Kerloas : Ne manquez pas ce menhir (appelé aussi menhir de Kervéatoux), érigé il y a environ 4 000 ans sur une butte de 132 m d’altitude. Certains historiens affirment qu’il aurait mesuré 12 m de haut avant d’être décapité par la foudre au XVIIIe s. Il aurait donc été le plus haut menhir du monde. On sait aussi qu’il a été christianisé et terminé par une croix sculptée (elle n’existe plus). Aujourd’hui, Kerloas est le plus haut menhir de France encore debout (9,50 m). Il s’élève, hiératique, impressionnant, dans une campagne sévère. Il servait naguère de repère aux navigateurs et ce fut encore au XIXe s un lieu chargé de superstitions et de rites liés à la fécondité. Considéré comme une pierre phallique, les jeunes mariés venaient autrefois se frotter contre les protubérances du menhir : le jeune homme pour avoir un fils, la jeune fille pour... faire la loi à la maison !
