Visiter L'Aigle, Vacances Normandie

Profitez de L'Aigle pour vous balader sur le Quai Catel, le long de la Risle, avant d'aller découvrir le patrimoine et les musées ouverts à la visite : 

• L’église Saint-Martin : on remarque immédiatement son clocher-tour du XVe s gothique flamboyant, dominant la vieille ville. Superbement ouvragé et gorgé de sculptures. Le mur extérieur de l’abside ainsi que la tour sud de la façade avec son carillon et sa flèche en charpente datent de l’époque romane (XIIe s) ;
• Le musée Juin-1944 : ce fut le 1er musée de France utilisant un système audio. Inauguré en 1953 par Mme la maréchale Leclerc de Hautecloque, il rappelle les grandes étapes de la Seconde Guerre mondiale à travers 10 tableaux mettant en scène les principaux protagonistes (reconstitutions de l’appel du 18 Juin, de l’arrivée de Leclerc sur le pont d’Alençon...) ;
• Le musée des Instruments de musique : dans un bureau à l’étage, une vitrine présente la donation de Marcel Angot : 92 instruments de musique anciens, certains bizarres, d’autres exotiques et plusieurs fort rares.

La région présente de beaux endroits riches en histoire ! En voici une sélection : 

• La Manufacture Bohin : Bohin est le dernier fabricant d’aiguilles et d’épingles en France. Tout simplement. C’est donc un vrai patrimoine industriel qui mérite le détour ! D’autant que le musée créé autour de la manufacture elle-même est superbe ;
• Saint-Ouen-sur-Iton : curieux petit village dont toutes les cheminées, ou presque, ont une forme torsadée. Sur la place, une colonne de 14 m raconte les merveilles de Désiré Guillemare, qui fut maire de Saint-Ouen pendant 57 ans ;
• Le musée de la Grosse Forge : dans une vieille et belle bâtisse de brique au bord de la rivière, voici toute l’histoire de l’activité métallurgique dans le pays d’Ouche, du XVIe au milieu du XXe s (cette forge cessa de fonctionner en 1939). Remarquable roue à aubes à l’extérieur, et à l’intérieur, la forge, dont on comprend facilement le mécanisme ;
• Le musée de la Comtesse de Ségur : née en Russie tsariste, Sophie Rostopchine émigra en France à 18 ans (en 1817) et devint, en se mariant, la comtesse de Ségur. Elle ne commença à écrire ses contes pour enfants qu’à partir de l’âge de 57 ans. Installée au château des Nouettes à Aube, entourée de ses petits-enfants, elle y écrivit pour eux la plupart de ses bouquins.