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Patrimoine

La République tchèque a sans aucun doute un des patrimoines architecturaux les plus riches d'Europe. Ce pays possède le nombre de châteaux par habitant le plus élevé de la planète ! Au XVIe siècle, la Bohême, bien plus petite que la France, était aussi développée qu’elle, et quand on était riche on l’était pour de vrai !

Après une urbanisation importante à la Renaissance, qui a laissé une pléiade de villes aux magnifiques places entourées d'arcades, la Contre-Réforme a fait éclore aux XVIIe et XVIIIe siècles un grand nombre d'églises baroques, de colonnes votives et de monastères.
La situation centrale de la Bohême et de la Moravie dans l'Empire austro-hongrois a multiplié les résidences secondaires des grandes familles de l'aristocratie.

La prospérité économique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle a permis, dans les grandes villes, le développement de quartiers entiers constitués d'immeubles éclectiques et Art nouveau. On trouve même, fait rare, des ensembles de facture cubiste.
Le territoire ayant heureusement été épargnée par les combats destructeurs au cours des 2 guerres mondiales, les constructions ont été préservées et le pouvoir en place pendant la période communiste a préféré construire des ensembles (hideux) dans les grandes banlieues industrielles. Bien que considérablement décatis, les quartiers des centres-ville ont donc été relativement préservés de la modernité tapageuse des années 1960 et 1970.
Et c'est un vrai régal de découvrir toute la variété architecturale d'un héritage incomparable. À défaut de moyens étatiques pour rénover ces richesses, c'est le secteur privé (beaucoup de banques et d'assureurs allemands et autrichiens) qui restaure à tour de bras. Le résultat est somptueux.

En dehors des villes, de nombreux châteaux et monastères ont été utilisés comme casernes ou entrepôts après les expropriations de 1948 (et celles des 40 années qui suivront) et ont beaucoup souffert.

La restitution des biens et des domaines confisqués

Après 1990, une loi tchèque a été votée par le nouveau gouvernement. Elle prévoit de restituer à leurs propriétaires des biens spoliés par l’État pendant la période communiste. Les anciennes familles de la noblesse de Bohême et de Moravie ont ainsi récupéré leurs châteaux, leurs palais, leurs terres, leurs forêts. Une seule condition requise : ne pas avoir collaboré avec l’occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les institutions religieuses (églises et abbayes) sont aussi privilégiées dans cette course à la restitution. Les largesses financières du Vatican doivent certainement œuvrer à « reconquérir » un pays dont la population se dit encore majoritairement athée...

La culture juive

Selon une très ancienne croyance, les juifs se seraient installés en Bohême avant l’arrivée des Slaves, soit peu de temps après la destruction du Temple de Jérusalem par les Romains en 70 apr. J.-C. Leur présence est en tout cas attestée par des écrits dès le Xe siècle.
Isolés du monde chrétien, les juifs vécurent pendant de nombreux siècles, dans toutes les villes historiques tchèques, mais avec leurs propres lois et un style de vie singulier qui s’entourait de légendes et de mystères.

L’histoire des juifs de Bohême a été malheureusement marquée par l’intolérance, l’humiliation, la violence et les pogroms. Les terribles persécutions, au cours de la Seconde Guerre mondiale, provoquèrent la déportation de 84 % de la population juive vers les camps de concentration, et principalement vers celui de Terezín. La ségrégation et la discrimination du ghetto de Prague avaient pourtant commencé à s’adoucir à partir du XIXe siècle.
La coexistence des Tchèques, des Allemands et des juifs d’expression allemande contribua à l’apparition de figures illustres de la littérature moderne juive : Gustav Meyrink, Franz Werfel, Max Brod et, bien entendu, Franz Kafka.

Cinéma

La réputation du cinéma tchèque a dépassé largement les frontières du pays. Réalisme, humour, lucidité : le cinéma-vérité semble condenser certains traits du tempérament national.

Années 1960 : la révélation

Remarqué au Festival de Venise dès 1934, le cinéma tchèque connaît son âge d'or dans les années 1960. Malgré la censure et le manque de moyens, les jeunes prodiges de la « nouvelle sensibilité » (Miloš Forman, Ivan Passer, Jiří Menzel, Věra Chytilová...) réalisent des films remarqués jusqu'aux États-Unis. C'est le cas d'Amours d'une blonde (1965) de Miloš Forman, d'Éclairage intime (1965) d’Ivan Passer, des Petites Marguerites (1966) de Věra Chytilová.
En 1969, Forman et Passer quittent la Tchécoslovaquie envahie par les chars russes. Jusqu'en 1989, une chape de plomb s'abat sur le cinéma tchèque, coupé de l'évolution internationale : dans les années 1980, les salles de cinéma proposent entre autres... Fantomas !

Années 1990 et 2000 : la consécration

1989 : le rideau de fer tombe, le rideau des écrans s'ouvre sur un cinéma qui retrouve sa vitalité d'antan. Dans les années 1990, on parle même d'une renaissance du cinéma tchèque.
1996 marque en tout cas sa reconnaissance internationale : Jan Svěrák reçoit l'oscar du meilleur film étranger pour son long-métrage Kolya. 2001 confirme la bonne santé du 7e art tchèque avec la nomination de Nous devons nous entraider, de Jan Hřebejk. Confirmation en 2003 avec Želary, lui aussi sélectionné.
À côté de cette tendance « grand public » (mais de qualité) existe aussi un cinéma plus alternatif mettant en scène, dans un style souvent décalé, la jeunesse pragoise de l'après-communisme ou les désenchantements de la société de consommation (Český Sen). Dans le genre, une réussite : Pelíšky, de Jan Hřebejk, le Good Bye, Lenin ! tchèque.

Prague, lieu de tournage idéal

Aujourd'hui, de nombreux producteurs européens et américains viennent tourner dans les studios Barrandov, près de Prague, attirés par les coûts réduits autant que par le savoir-faire des techniciens tchèques. Parmi les films et séries tournés dans les studios pragois ou en extérieur, dans le pays, citons La Môme, Faubourg 36, Mission impossible 4, Casino Royale, Skyfall, Les Visiteurs 3, et les épisodes de la série Borgia.
Avis aux amateurs, chaque année au début du printemps, Prague accueille le Febiofest, un festival international du film particulièrement réputé.

- Un festival international du film se déroule chaque année à Karlovy Vary (ancienne Karlsbad). De nombreux acteurs et réalisateurs célèbres y participent. La ville, magnifique station thermale du XIXe siècle, sert aussi de lieu de tournage à des films.

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