Santé et sécurité Pérou

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Santé

Pour des pays tels que le Pérou, il est indispensable de contracter avant le départ une bonne assurance voyagea fortiori si vous envisagez d’effectuer un trek – qui garantisse, en cas de gros pépin, une prise en charge des soins par les hôpitaux.
Avec une assurance, les soins sont couverts (analyses comprises) et un médecin prendra contact pour décider s’il y a lieu d’effectuer un rapatriement ou non.

Les assurances voyage ne coûtent pas aussi cher qu’on le croit ; négliger cette précaution peut avoir des conséquences très néfastes. Et n’oubliez pas de conserver toutes les factures et les résultats d’analyses.

Voir aussi les vaccins conseillés pour le Pérou.

L'hygiène

Comme bien souvent, hélas, pauvreté rime avec manque d’hygiène. Les précautions universelles doivent être respectées : pas de boissons non contrôlées (sauf bouillies : thé, café) et pas de glaçons non plus (sauf dans les restos ou cafés chic) ; éviter les crudités dans les petits restos pas chers, le lait et ses dérivés non industriels, les viandes peu cuites ou servies non fumantes, etc.

Pour l’eau, bouteille (scellée) obligatoire et en cas de doute, désinfection par Micropur® DCCNA ou avec la paille Life Straw®.

En cas de diarrhée

- S'il coexiste une fièvre ou s'il y a émission de glaires, de pus ou de sang, consulter en urgence un médecin.

- Pour le reste, il ne s'agira que d'une simple turista, ce qui est heureusement le cas le plus fréquent.

Le mal aigu des montagnes (soroche)

Le mal d’altitude (ou mal aigu des montagnes, alias soroche) est dangereux ! Il est dû à une carence en oxygène (plus pauvre en altitude) et tout le monde peut être concerné ; il n’y a absolument aucune corrélation avec la forme physique ou le style de vie. Il peut apparaître à n’importe quelle altitude au-dessus de 2 500 m et à n’importe quel moment.

Quelques effets : maux de tête, souffle court, nausées, vision momentanément brouillée, saignement de nez, perte d’appétit, insomnie, fatigue anormale. Attention, ces signes sont parfois liés à d’autres facteurs : mauvaise alimentation, hébergement inconfortable, longs trajets...
Dans la plupart des cas, ces troubles disparaissent au bout de quelques jours si l'on observe scrupuleusement quelques règles de base. Pour absorber plus d'oxygène, le corps doit aussi produire plus de globules rouges : donc, règle d'or, éviter tout effort inutile, mesurer ses gestes, marcher lentement, respirer doucement à pleins poumons, ne pas courir. Les fumeurs devront idéalement réduire leur consommation. De même, il n’est pas conseillé de prendre des somnifères ni de boire de l’alcool. À l’inverse, consommer beaucoup d’eau, de thé ou de soupes.
La feuille de coca reste un remède courant. Vous pouvez la mastiquer ou, le plus courant, la boire en infusion, le mate de coca.

Si les symptômes s'aggravent : maux de tête de plus en plus violents, vomissements, perte d'équilibre, respiration de plus en plus difficile et bruyante (râles), perte totale d'appétit, rétention d'urine, fatigue extrême, lèvres bleutées, altération de l'humeur, sentiment de dépression, etc., une seule solution, redescendre immédiatement en altitude, de 500 m au moins, à une allure calme.
Important : la bonbonne à oxygène peut être d’un secours provisoire, mais cela ne guérit pas le mal. Le seul véritable traitement du soroche bénin est la réoxygénation, donc la descente. On trouve aussi des remèdes relativement efficaces dans les pharmacies (contre les premiers symptômes) sur place.

En fait, la meilleure façon de vous acclimater à l’altitude est de suivre un itinéraire plaine-vallées-Altiplano. Idéalement, pas plus de 500 m d'ascension par jour au-delà de 2 000 m. Les 1ers jours, il convient de laisser l’organisme s’adapter aux conditions d’altitude : : moins vous ferez d’efforts physiques, mieux vous vous porterez. Il est fortement conseillé d’attendre au moins 5 jours avant d’entreprendre un circuit vers les sommets, voire 7 à 10 jours pour les plus de 5 000 m (et a fortiori les 6 000 m).

En résumé : le mal des montagnes peut être très dangereux et ses symptômes ne sont pas à négliger, mais concrètement, il touche un pourcentage relativement faible de voyageurs, ou du moins se traduit, dans la majorité des cas, par le souffle court et de simples maux de tête les premiers jours d’acclimatation.

Enfin, en plus de l’altitude, l’air sec et frais expose aux problèmes ORL : angines, sinusites et otites sont fréquentes ; cependant, dans les grandes villes, il n’est pas difficile de trouver un médecin. Les pharmacies sont également très nombreuses et ouvertes tard le soir (parfois 24h/24). Toutefois, en cas de surinfection, adressez-vous à un médecin conseillé par l’ambassade ou rendez-vous dans un bon hôpital.

Le paludisme

Il est effectivement présent au Pérou, mais il n’y a pas de risque de transmission au-dessus de 2 000 m, ni dans les grandes villes.

Au Pérou, il faut clairement distinguer 3 zones :

  • la façade maritime (pas de paludisme significatif),
  • la zone andine (pas de paludisme du tout)
  • et la partie amazonienne (paludisme et autres maladies tropicales graves).

Si vous descendez en Amazonie, la prévention devient donc impérative :
- à tout moment, et plus encore après le coucher du soleil, portez des vêtements recouvrant le maximum de surface corporelle. Sur les parties découvertes, utilisez des répulsifs antimoustiques efficaces type Insect Ecran. Pour la forêt amazonienne, imprégnation des vêtements conseillée (Insect Écran Trempage) ;

- vous pouvez acheter dans les pays traversés des serpentins antimoustiques relativement efficaces. N'oubliez pas de vous munir d'une petite boîte en fer pour les protéger pendant votre périple. Attention : il ne faut jamais mettre de serpentins dans une pièce fermée, et encore moins dans la chambre où vous allez passer la nuit ;

- dormir sous moustiquaire : la plupart des hôtels situés dans les zones à risque, même bon marché, en sont pourvus. Pour plus de sécurité, on peut aussi emporter sa propre moustiquaire (environ 300 g), éventuellement préimprégnée d’insecticide. Prévoyez aussi de quoi les suspendre.

Les autres maladies tropicales

La dengue sévit régulièrement, et de plus en plus. Transmise par des moustiques diurnes (donc absente à plus de 1 800 m d’altitude), elle est aussi présente dans les grandes villes – contrairement au paludisme.

En Amazonie profonde, des maladies telles que la leishmaniose ou la fièvre jaune sont transmises par les innombrables bestioles qui pullulent. Toute expédition sérieuse doit prendre en compte l’existence de ces maladies, dont le traitement, quand il existe, est très coûteux et imparfait.

Sécurité

Situation sécuritaire

Le ministère des Affaires étrangères déconseille formellement les régions suivantes :

  • le VRAEM, au centre du pays ((Vallée des Rivières Apurímac, Ene y Mantaro) ;
  • la zone amazonienne frontalière avec la Colombie, notamment le long du fleuve Putumayo.

Par ailleurs, il déconseille sauf raison impérative :

  • Abancay, une ville est située à proximité de la VRAEM ;
  • la région de Huánuco (« Cordillère Azul »).

Le centre historique de Lima est particulièrement déconseillé après la tombée de la nuit.

Dans tous les cas, avant le départ, il est toujours sage de consulter le site du ministère des Affaires étrangères.

Généralités

La sécurité générale au Pérou s'est plutôt améliorée. La police est très présente dans les zones touristiques, et la loi tend à punir plus sévèrement une attaque contre un touriste que contre un Péruvien. Reste que les vols et les agressions ne sont pas rares à Lima et dans des villes comme Arequipa ou celles de la côte nord (Chiclayo notamment).

Mentionnons aussi un élément totalement incontrôlable : les grèves générales, assez fréquentes mais souvent localement limitées. Pas de danger à proprement parler, mais ça peut se révéler bien enquiquinant quand on a un avion à prendre et que l'on ne peut plus rejoindre l'aéroport... Si cela vous arrive, essayez de parlementer aux barrages en expliquant votre situation.

Ajoutez, enfin, les risques sismiques : le Pérou se situe pile à l’endroit où la plaque de Nazca (située sous l’océan Pacifique) se glisse sous la plaque de l’Amérique du Sud, alors évidemment, à un moment où à un autre, les contraintes accumulées finissent par se libérer...

Vols et agressions

- Inutile d’afficher publiquement vos objets de valeur : montre, bijou, appareil photo, smartphone dernier cri, etc. Toujours être discret quand on sort de l'argent et quand on en retire dans une banque.
- Ne pas mettre tout son argent au même endroit.
- Ne jamais quitter des yeux ses affaires dans un restaurant (sac accroché au dossier d’une chaise, dans un endroit où il y a du passage), un train, un bus (au terminal et lors des arrêts), et même, semble-t-il, dans l'avion.
- Globalement, évitez de vous promener à pied la nuit dans les rues désertes ou dans les quartiers peu touristiques des grandes villes.
- Si vous êtes attaqué, ne résistez pas, car les agresseurs n'hésitent pas à se servir de leur arme.
- N'acceptez jamais ni nourriture ni boissons proposées par des inconnus. Parfois elles sont bourrées de somnifères puissants qui vous assomment pour de longues heures, le temps de vous faire dépouiller de vos affaires ! Cela arrive aussi parfois aux étrangers dans les boîtes de nuit.
- La police locale cherche parfois à faire baisser les statistiques de vol et essaie d'intimider les touristes (surtout les femmes) qui se présentent pour porter plainte. Si possible, évitez de vous rendre rendre seul(e) à la police.
- Il arrive (rarement, rassurez-vous !) que des agressions aient lieu dans les taxis, soit par des individus qui sautent à bord, soit avec la complicité du chauffeur. Ces attaques sont monnaie courante. Pour ne prendre aucun risque, toujours faire appel à un taxi officiel. Cela dit, la plupart des voyageurs prennent des taxis dans la rue sans avoir le moindre problème...
- Si vous êtes attaqué à main armée, ne tentez pas de résister, les agresseurs peuvent avoir la gâchette facile. Donnez tout ce que vous avez (d’où l’importance de ne rien avoir sur soi).

Drogues

Quelques régions restent sensibles en raison du trafic de drogue. Il s’agit de la vallée de l’Ene et de l’Apurímac et des hauts plateaux qui l’enserrent, en particulier les régions d’Ayacucho et de Junín, ainsi que de la vallée du Huallaga au nord du pays, et de la zone amazonienne à la frontière avec la Colombie (sur le fleuve Putumayo notamment). Dans toutes ces régions, d’anciens éléments du Sentier lumineux ont fait alliance avec les narcotrafiquants.

Petite mise en garde concernant l’ayahuasca : en France, cette plante est inscrite au registre des stupéfiants. En Amazonie, elle est utilisée depuis des millénaires par les chamans d’Amazonie pour communiquer avec le monde des esprits. Cette décoction a des effets hallucinogènes et purgatifs (nausées et vomissements) puissants. Sa consommation peut avoir, pour les étrangers, des conséquences médicales graves.

Des agences touristiques et centres d’écotourisme pas toujours fiables proposent à prix élevés des initiations au chamanisme. Or la maîtrise de ce processus d’initiation n’est pas contrôlée et ne peut être garantie comme inoffensive.

Moralité : on vous déconseille de toucher à l’ayahuasca, vous risqueriez d’y laisser des plumes et beaucoup de sous !

- Important : les infractions à la loi sur les stupéfiants, y compris la détention de quantités minimes de drogue quelle qu’elle soit, sont sanctionnées par de lourdes peines de prison. En quittant le pays, sachez aussi que l’importation de feuilles de coca est interdite et peut être assimilée à l’importation de cocaïne.

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