Carte d'identité Hongrie

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- En hongrois : Magyarország.
- Capitale : Budapest.
- Superficie : 93 029 km².
- Population : 9 771 830 habitants (dont 1,76 million à Budapest).
- Densité : 105 hab./km.
- Espérance de vie : 71,6 ans pour les hommes, 79,8 ans pour les femmes.
- Monnaie : le forint.
- Langue : hongrois (magyar) à 98,9 %.
- Régime : démocratie parlementaire.
- Chef de l'État : János Áder (depuis 2012, réinvesti en 2017).
- Chef du gouvernement : Viktor Orbán (depuis mai 2010, réélu en 2014 et en 2018).
- PIB par habitant : 12 600 €.
- Taux de chômage : 4,4 % fin 2020.
- Indicateur de développement humain : 0,854 (40e sur 189 en 2020).

- Sites classés au Patrimoine mondial de l'Unesco : Hollókö, le vieux village et son environnement (1987) ; Budapest, avec les rives du Danube, le quartier du château de Buda et l'avenue Andrássy (1987 et 2002) ; les grottes de karst d’Aggtelek et du karst de Slovaquie (1995) ; l'abbaye bénédictine millénaire de Pannonhalma et son environnement naturel (1996) ; le parc national d'Hortobágy - la Puszta (1999) ; la nécropole paléochrétienne de Pécs (2000) ; le paysage culturel de Fertőd - Neusiedler See (2001) ; le paysage culturel historique de la région viticole de Tokaj (2002).

Économie

Dès 1990, la Hongrie a mis en chantier une politique de privatisation tous azimuts, en s’ouvrant largement aux capitaux étrangers. Cette libéralisation de l’économie lui a permis de s’imposer rapidement, aux côtés de la Pologne, comme le principal bénéficiaire des investissements en Europe de l’Est. L’entrée dans l’Union européenne le 1er mai 2004 a marqué la fin d’une 1re phase de transition de l’économie hongroise, mais cela n’a pas empêché la croissance de s’affaiblir. À partir de 2013, la courbe s’est infléchie avec un taux de croissance qui a atteint 4 % en 2017.

Car le pays dispose de véritables atouts : la science et la technologie sont, avec l’automobile, les éléments-clés de l’économie, appuyée sur une main-d’œuvre qualifiée et moins coûteuse qu’en Europe de l’Ouest. Avec un taux de change euro-forint avantageux, la Hongrie a réussi à attirer de gros investisseurs étrangers.

La croissance hongroise repose essentiellement sur les exportations, notamment vers l’Allemagne. Le tourisme occupe une place modeste dans le paysage économique, mais il est monté à 10 % du PIB en 2017.

Le taux de chômage a fortement baissé, jusqu’à atteindre seulement 3,7 % en 2018, mais cette embellie ne profite pas à tout le monde : beaucoup de chômeurs ont tout bonnement été radiés. Car pour réduire le déficit public, ce gouvernement très hostile à « l’assistanat » a supprimé de nombreuses aides sociales et réduit l’indemnisation du chômage : les allocations sont fixées à 30 % du salaire minimum (contre 120 % auparavant) et versées pendant 3 mois au lieu de 9.
Conséquences : le déficit public, après des années dans le rouge, est passé sous le seuil des 3 % requis par l’Union européenne, pour se situer à 2 % en 2018. Mais dans le même temps, le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté a graduellement augmenté et dépasse désormais les 14 %...

Des taxes exceptionnelles de crise ont été introduites en 2010, dans les domaines de l’énergie, de la grande distribution et des télécommunications, afin de maintenir les objectifs de réduction du déficit budgétaire. Le taux de TVA de la majorité des services est le plus élevé d’Europe (27 %).

L’autre fragilité de la Hongrie réside dans l’endettement des ménages pour l’immobilier et les biens de consommation. C’est le plus élevé des pays d’Europe de l’Est.

Droits de l'homme

Ancien chantre de la lutte anticommuniste, plutôt libéral à ses débuts, Viktor Orbán a fortement orienté son discours à droite, ces dernières années, et a remporté les élections de 2010, de 2014 et de 2018 à force de discours populistes et ultranationalistes. Depuis son arrivée au pouvoir, le leader du Fidesz, devenu 1er ministre, multiplie les atteintes aux libertés.
Alors même qu’il assumait la présidence tournante de l’Union européenne en 2011, il a fait voter une constitution jugée liberticide par l’ONU, le Parlement européen et les ONG.

Sa volonté d’ériger un mur de barbelés aux frontières avec la Serbie et la Croatie lors de l’afflux des réfugiés à l’été et à l’automne 2015 lui a valu une volée de bois vert de la part de la presse européenne.
Avec l’autorisation donnée aux forces de l’ordre de tirer (mais de manière non létale) sur les migrants, et le refus des quotas de répartition de ceux-ci, il n’a fait que conforter son image de « Viktator », le « méchant venu de l’Est », le tout sur fond de rhétorique islamophobe. Enfin, les Roms font toujours l’objet de discriminations et d’attaques physiques de la part de militants d’extrême droite proches du Fidesz.

La nouvelle constitution

Son préambule mentionne la Sainte-Couronne comme symbole de l’unité nationale et affirme notamment que « les cadres essentiels de la vie en communauté sont la famille et la nation ; les valeurs fondamentales de l’unité sont la fidélité, la foi et l’amour » et que « le fondement de la force de la communauté et de la dignité de l’Homme est le travail ». Il reconnaît légalement la « vertu unificatrice de la chrétienté pour la nation ». Travail, famille, patrie...

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