Carte d'identité Guadeloupe

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- Statut : département et région d'outre-mer.
- Superficie : 1 628 km² (Guadeloupe et dépendances).
- Préfecture : Basse-Terre.
- Population : 375 845 hab. (estimation 2023) ; 28,6 % de moins de 25 ans.
- Densité : environ 230 habitants/km² (moyenne française : 117).
- Président de région : Ary Chalus (DVG ; élu en 2015).
- Signe particulier : compte 6 îles habitées (Grande-Terre, Basse-Terre, Terre-de-Haut, Terre-de-Bas, Marie-Galante et la Désirade).
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le label « Man and Biosphere » est accordé par l’Unesco au travers du classement du territoire en réserve de biosphère. Parc national de la Guadeloupe, forêt tropicale et volcan de la Soufrière ; classement de la baie du Grand Cul-de-sac-marin au titre de la Convention de Ramsar sur la protection des zones humides, récifs coralliens, vasières, forêts d’herbiers, mangroves ; prairies du fond marin qui offrent habitat et refuge pour bon nombre de tortues et regorgent de poissons. 

cascade aux ecrevisses © Vincent - Fotolia – Cascade aux écrevisses, parc national de Guadeloupe

Économie

Agriculture et pêche à bout de souffle

Jadis, la culture de la canne à sucre (transformée en rhum et en sucre) et de la banane faisait la richesse de la Guadeloupe. Aujourd'hui, ces 2 filières traditionnelles sont à bout de souffle et continuellement perfusées par des subventions publiques. La banane des Antilles fait même l’objet d’une protection particulière dans le traité de Maastricht...

La canne à sucre ne s'est jamais remise de la grande crise sucrière, qui s'est soldée par la suprématie de la betterave à sucre.

On ne compte d'ailleurs plus que 2 usines sucrières encore en activité. Même constat pour le rhum.

Quant à la banane, elle semble perpétuellement en sursis face à la « banane-dollar » des compagnies américaines et aux bananes bio qui grignotent peu à peu le marché (16 % des ventes en France en 2018) ; cela d’autant que la France métropolitaine est quasiment l’unique marché pour écouler sa production (à hauteur de plus de 85 % !). Malheureusement, le scandale du chlordécone n’a rien arrangé à l’affaire (voir la rubrique « Environnement et parc national »)... Pourtant, la banane représente 10 % des terres agricoles cultivées de Guadeloupe (25 % à la Martinique) et 20 % de la production agricole de l’archipel en valeur.

Ce même chlordécone vaut déjà aux 1 200 pêcheurs professionnels de ne pouvoir jeter leurs filets à moins de 500 m du rivage est de Basse-Terre. Une activité mise encore à mal par le récent phénomène des algues sargasses qui se développent au large de l’archipel et par la construction d’un mégaterminal pour super porte-conteneurs à Pointe-à-Pitre. Celui-ci doit répondre d’ici à 2025 à l’afflux de porte-conteneurs en mer des Caraïbes suite à l’élargissement du canal de Panama. Avec les rejets de sédiments de dragage pollués en pleine mer, le déplacement de milliers de colonies de coraux et d’herbiers, l’impact sur les baleines à bosse et dauphins à certaines périodes, ce vaste chantier fait polémique, alors que la Martinique se dote d’infrastructures semblables. Certains se demandent, non sans humour, s’il n’y aurait pas double emploi dans tout cela...

cascade aux ecrevisses © Gabriele Maltinti- Adobe Stock – Cannes à sucre

Tourisme

Avec bon an mal an 400 000 visiteurs annuels, métropolitains à 80 %, puis italiens, belges et même depuis peu scandinaves et nord-américains (États-Unis et Canada), le tourisme demeure l’activité économique majeure de la Guadeloupe avec une moyenne de séjour de 16 jours selon l’observatoire régional du tourisme. Moyenne en légère hausse, ces derniers temps, la Guadeloupe retrouvant le sourire et sa fonction commerciale et bienveillante. Son absence fut longtemps un reproche fait aux Antilles françaises. Mais ce travers se conjugue désormais au passé.

Sur le plan stratégique, le développement des petites structures hôtelières permet de jouer la carte du charme et du confort, et on assiste à l’émergence de nouveaux produits touristiques, bien adaptés aux exigences du moment, côté mer mais aussi côté terre, où il y a encore beaucoup à faire.

Les retombées du secteur sont nombreuses (bâtiment, services, et même production agricole via la restauration), même si depuis le début du XXIe s, il cumule les handicaps : concurrence des îles voisines (Cuba, Saint-Domingue), saisons cycloniques de plus en plus longues, aléas de la nature (encore que l’agriculture intensive brésilienne ne soit pas vraiment le fait de Dame Nature) comme les algues sargasses qui débarquent régulièrement sur les plages... Sans parler de la dengue, du chikungunya et du virus zika qui ressurgissent régulièrement comme début 2020, et des chiffres liés à l’insécurité qui donnent parfois mauvaise presse à l’île. 

Quand la crise de la Covid-19 éclate en mars 2020, le gros de la saison touristique est passé. La Guadeloupe tire son épingle du jeu, tant pour la saison 2021 que pour celle de 2022, slalomant entre restrictions et couvre-feux. N’oublions pas qu’étant peu vaccinée l’île a connu une mortalité plus élevée qu’en métropole.
Les manifestations de la fin 2021 contre le passe sanitaire (et les débordements qui ont suivi) ont fait craindre le pire sur le plan touristique, mais les visiteurs sont finalement venus en masse durant l’hiver. Tant mieux pour une économie toujours fragile.

Marché intérieur et tourisme vert

L’essentiel du flux touristique guadeloupéen dépend de la métropole. Pourtant, l’augmentation du pouvoir d’achat des populations locales entraîne l’ouverture d’un vrai marché intérieur, jusqu’alors curieusement délaissé. Beaucoup d’efforts sont faits, sur place, pour inciter les résidents à visiter leur île. On voit de plus en plus d’habitants de Grande-Terre venir passer quelques jours à Basse-Terre. Se mettre au vert, pratiquer la rando, profiter des vastes plages sans constructions. Les belles adresses ne manquent pas. Les familles n’hésitent plus à se déplacer pour le week-end ou pour les petites vacances à l’intérieur de leur île, ce qui se pratiquait rarement autrefois. Hébergements, restos, visites, sorties en mer... un marché en pleine expansion. La crise Covid-19 n’a fait qu’amplifier cette tendance.
Autre axe de développement, celui du tourisme vert et culturel au sens large, qui n’a jamais eu autant le vent en poupe. Ce tourisme raisonné et protecteur de l’environnement s’ancre particulièrement en Basse-Terre.

Contre la « pwofitasyon »

La Guadeloupe est régulièrement secouée par des mouvements de protestation, traduisant les maux non résolus de la société antillaise, contre la « profitation ». Ce mot métisse « profit » et « exploitation » et se réfère à la majeure partie des richesses commerciales de l’île détenue par un petit nombre seulement. Le problème racial et la question de l’indépendance ne sont jamais bien loin...

Au centre des débats (et ils sont nombreux) : la vie chère. Les Antillais paient l’essence et les produits manufacturés en moyenne 30 % de plus qu’en métropole. Certains accusent les grands distributeurs de prendre la population en otage.
Et puis, cette « dépendance » des produits métropolitains est elle-même en question car certaines grandes familles locales, connectées à la métropole, tissent les fils et tiennent les réseaux du commerce antillais.

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