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Culture et arts Équateur

Artisanat

Le pays compte de nombreux marchés colorés. On y trouve de tout, du sac en bandoulière au pull en alpaga, en passant par les bijoux, statuettes, hamacs, pierres précieuses, etc.
Le plus connu (et le plus touristique) est celui de la plaza de los Ponchos, à Otavalo, qui a lieu tous les jours, mais celui de Saquisilí, à l’ouest de Latacunga, qui n’a lieu que le jeudi, est bien plus authentique...
De nombreux villages et bourgades sont aussi spécialisés dans 1 ou 2 produits « phares », par exemple les statuettes d’inspiration religieuse en bois de cèdre américain ou de noyer à San Antonio de Ibarra, les tapis de laine à Salasaca ou encore, juste à côté, les jeans à Pelileo (région d’Ambato), etc.

- Pour info : le marchandage est coutumier sur les marchés et dans les petits bazars pour touristes. Pas dans les boutiques où les prix sont étiquetés mais, en revanche, vous pouvez toujours y solliciter une réduction si vous payez cash. Donc n’hésitez pas à discuter.

- Tagua : c’est le fameux ivoire végétal, soit la graine du palmier à ivoire Phytelephas (ou « éléphant végétal »), qui pousse surtout en Amazonie et sur la côte, mais aussi au Pérou et en Colombie. Tout aussi beau et résistant que celui du pauvre frère de Dumbo, il est également nettement moins cher - et surtout légal, lui.

- Chapeaux : les têtes à chapeaux seront ravies. D’abord, il y a le fameux panama (voir plus bas), fabriqué dans les régions de Manta et de Cuenca. Mais aussi toutes sortes de couvre-chefs de paille, plus champêtres les uns que les autres, sans oublier les chapeaux de feutre indigènes, comme ceux fabriqués à Ilumán, près d’Otavalo. Ils sont généralement de couleur noire, « formés » par les artisans à l’aide d’un fer à repasser et d’une cuillère à soupe !

- Broderies : on trouve de ravissantes broderies réalisées à la main, ou bordados a mano, notamment dans le village de Zuleta, près d’Otavalo. Chemises homme et femme, robes brodées de fleurs ou de motifs traditionnels, etc. Un poil cher, mais ça demande beaucoup de travail !

- Sacs : en fibre d’agave ou en laine. On en vend absolument partout, mais c'est à Quito et Otavalo que vous aurez le plus de choix.

- Hamacs : en laine, très beaux, très colorés et pas très chers. Notamment à Chordeleg, près de Cuenca.

- Céramique : on en produit dans toutes les régions, mais plus particulièrement à Cuenca (céramiques d’art d’Eduardo Vega) et à Quito.

- Vêtements en laine : de mouton, de lama mais surtout d’alpaga ! Très beau, très doux, très chaud et bien utile dans la région des volcans quand il fait frisquet. Bonnets, gants, écharpes, pulls à capuche, ponchos, robes, etc. On en trouve surtout dans cette région, évidemment, au marché de Quilotoa notamment, à l’ouest de Latacunga.
Attention aux entourloupes sur certains marchés, l’acrylique a tendance à remplacer la pure laine. Pour vérifier s’il s’agit bien de la toison du mouton, prendre un petit brin et le brûler. Si ça brûle, c’est de la laine ; si ça fond, c’est du synthétique.

- Cuir : Cotacachi, au nord de Quito, est une bourgade spécialisée dans la maroquinerie.

- Instruments de musique : les rondadores sont de belles flûtes qu’on trouve un peu partout. Il existe aussi pas mal de fabricants de guitares, charangos et autres ukulélés, comme à Baños ou encore à San Bartolomé, près de Cuenca.

- Orfèvrerie : le village de Chordeleg, dans les environs de Cuenca, est réputé pour ses bijoux en or (blanc, jaune et rose) et en argent.

- Tapis : dans le village de Salasaca, entre Ambato et Baños, des artisans fabriquent de beaux tapis muraux, souvent très colorés. Mais les Indiens d’Otavalo sont vraiment les maîtres en la matière, tant pour les faire que pour les vendre.

- Figurines en masapán (massepain) : les petits objets réalisés avec du pain coloré et vernis qui sont en vente dans les boutiques de Quito sont en fait fabriqués dans le village de Calderón, à 15 km au nord. Plus de choix et moins cher sur place.

- Antiquités et répliques : attention, il est interdit d’exporter des antiquités sous peine de fortes amendes et même d’une peine de prison préventive en attendant un éventuel procès !
Pour les répliques, comme celles vendues au museo de las Culturas aborìgenes, à Cuenca (jolies reproductions très bon marché de statuettes pré-incas et incas), il faut absolument demander une facture, sous peine de se les voir confisquer. Les contrôles sont très fréquents à l’aéroport international (pas d’espèces végétales ni animales à l’export, soit dit en passant...).

Panamas d'Équateur

Surprise : le plus fameux chapeau fabriqué en Équateur est le ... panamá !

D’abord présenté à l’Exposition universelle de Paris en 1855, son succès fut tel que les commerçants européens et américains commencèrent à l’importer en masse. Il fut même acheté en 1898 par l’armée américaine embarquant pour Cuba lors de la guerre contre l’Espagne, il fut ensuite recommandé par les médecins comme une excellente protection contre le soleil aux employés qui creusaient le canal de Panamá. En 1906, en visite sur le chantier, Theodore Roosevelt contribua définitivement à baptiser cet élégant chapeau de paille.

Véritables merveilles dans leur genre, ils sont légers comme un filet d’air. Attention, cependant, s’ils apprécient une atmosphère relativement humide (qui permet à leur paille de garder sa souplesse), ils n’aiment pas la pluie et, contrairement à l’idée reçue, tous ne sont pas pliables (ou roulables plutôt), seuls certains modèles possèdent cette qualité (et ce ne sont pas les moins chers). Ils constituent l’industrie principale des bourgades de Montecristi et des environs (région de Manta).

On les trouve également dans de nombreuses boutiques de Cuenca, ville qui fournit désormais le gros de la production. Il existe en réalité 3 types de panama : le Montecristi (le top), le Cuenca (avec un tressage en chevron) et le Brisa (avec un tressage formant comme des petits carrés).

Les 3 premiers points du tissage du fond indiquent sans équivoque le niveau de qualité du plus fino des chapeaux. Un Montecristi extrafino de très haute qualité peut atteindre la modique somme de 3 000 US$ ! Heureusement pour nous, les prix démarrent à 15 US$...

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