Encamp
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Carte d'identité Andorre

- Superficie : 468 km² (1/6 de Paris, 65 fois plus petit que la Belgique !). L’Andorre est divisée en 7 paroisses : Andorra la Vella, Canillo, Encamp, Ordino, La Massana, Sant Julià de Lòria et Escaldes-Engordany.
- Population : 76 490 habitants (2019), dont 50,2 % d'Andorrans, 24,4 % d'Espagnols, 13,3 % de Portugais et 3,9 % de Français.
- Capitale : Andorra la Vella (20 000 habitants).
- Langues parlées : catalan (langue officielle), français et castillan.

- Chef du gouvernement : Xavier Espot Zamora (démocrate).
- Régime politique : coprincipauté parlementaire.
- Coprinces : Emmanuel Macron (président de la République française), Mgr Joan Enric Vives i Sicília (évêque d'Urgell).

Taux de croissance : + 2,2 % (2019).
- PIB par habitant : 35 900 € (2019).
- Salaire minimum : 1050 € (2019).
- Revenu mensuel moyen : 2120 € (2019).
- Taux de chômage : 1,5 %.
- Dette publique : 40 % du PIB.
- Exportations : 95 % vers l’UE.
- Importations : 90 % depuis l’UE.
- TVA : 4,5 % (taux réduits à 1 % et 2,5 %).
- Taux d’imposition : 10 %.

- Fête nationale : 8 septembre (fête de la Vierge de Meritxell.

- Indice de développement humain (espérance de vie, éducation, niveau de vie) : 0,845. Rang mondial : 34e sur 188 pays.
- Site inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco : la Vallée du Madriu-Perafita-Claror (depuis 2004).

Économie

Contrainte par un cadre géographique des plus limitatif et des communications forcément difficiles, l’Andorre a toujours été réduite à la survie ou à l’inventivité.

Exit les bergeries, les troupeaux et les scieries. Si vaches et chevaux parsèment encore un peu les alpages, le secteur primaire (agricole) ne représente plus aujourd’hui que 0,5 % du PIB du pays ! Il faut dire que seuls 4 % des terres (environ 20 km²) sont considérés comme arables...
Ce sont les services, comme partout en Europe, qui permettent désormais à l’Andorre de vivre : ils représentent même près de 80 % du PIB !
L’industrie, modérément dynamique, complète le panorama.

Le tourisme et le commerce

Voici la principale mamelle de l’économie andorrane. Chaque année, la principauté reçoit plus de 8 millions de visiteurs, soit environ 100 par habitant (50 % d’Espagnols, 30 % de Français) ! Certes, 70 % de ces visiteurs ne font que passer la frontière l’espace d’une journée pour faire du shopping... Mais ça suffit encore à faire tourner la machine.
Les experts estiment que 30 % du PIB proviennent directement du tourisme et 60 % indirectement, notamment grâce aux achats !

Soucieuses néanmoins des économies flageolantes de ses voisins, les autorités andorranes travaillent à élargir le spectre de la clientèle.

Le tabac

Selon un expert de l’OMS, le volume de cigarettes vendues en 1999 en Andorre correspondait à une consommation locale de 7 paquets par jour et par personne – hommes, femmes et enfants compris ! Pendant longtemps, la principauté a préféré faire l’autruche.
Mais, à cette même période, le gouvernement espagnol s’est lancé dans la bataille, arrêtant en 1 an et demi un petit millier de personnes, saisissant un peu moins de 3 millions de paquets et démantelant une mafia des pays de l’Est !
Las, à chaque augmentation du prix du paquet en Espagne ou en France, la contrebande reprend... Tentant lorsque les prix vont du simple au double.
Dans le sud-ouest de la France, la vente parallèle de cigarettes andorranes représenterait environ 20 % du marché.

La banque

Voici l’autre pilier de l’économie de la principauté. Contribuant pour 20,9 % au PIB, la banque et l’assurance doivent beaucoup au statut du secret bancaire andorran qui a permis, de longues années durant, aux plus fortunés et aux mafias du monde entier d’éluder fiscalité et services de police.

Désignée en bonne place sur les listes noire et grise de l’OCDE dans les années 2000, la principauté s’est longtemps fait tirer l’oreille avant de finalement s’engager à lever le secret bancaire en 2009, puis signer des accords d’échange d’informations fiscales avec la France et l’Espagne – ce qui lui a valu d’être retirée de la liste des paradis fiscaux de l’OCDE.

Les banques sont désormais tenues d’informer les autorités de toute opération suspecte qui pourrait être liée au blanchiment d’argent, et les commerces de déclarer les ventes de grande valeur. Quelques nuages gris flottent encore néanmoins à l’horizon : outre sa perte d’attractivité, le secteur de la banque andorran doit désormais faire face à ses arriérés de paiement.

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