Visiter Vence, Vacances Côte d'Azur

Découvrez nos coups de coeur à Vence :

• La chapelle Matisse (ou chapelle du Rosaire) : la chapelle du Rosaire domine le vallon de la Lubiane, face à Vence. Si, depuis la route, l’édifice semble quelconque, du jardin, la belle façade blanche se découpe admirablement sur fond de montagne. À l’intérieur, tout est blanc sauf les vitraux, hauts et serrés, où tranchent le bleu pur, le jaune citron et le vert vif. Cela donne une joyeuse impression, qui fit dire à Aragon : « C’est si gai qu’on pourrait en faire une salle de bal. » Sur les murs de céramique blanche, Matisse a tracé en noir de grands dessins représentant le chemin de croix, saint Dominique, la Vierge et l’Enfant. Au-delà de la décoration intérieure, c’est l’espace religieux entier qu’il aura créé, jusqu’aux chasubles des prêtres. Il s’en dégage dès lors une unité parfaite et le peintre considérait que cette chapelle était le chef-d’œuvre de sa vie. Un espace muséographique présente les chasubles, des esquisses préalables à la réalisation de sa décoration et des explications sur la genèse du projet ;
• La vieille ville : elle a gardé tout son caractère dans l’écrin de son enceinte médiévale. On y entre par l’adorable petite place du Peyra, rafraîchie par 3 fontaines. C’était le forum de la ville romaine où se trouvait la grande pierre (peyra) plate. Les condamnés s’y faisaient trancher la tête (brrr !). Par la rue du Marché, on joint la belle place Clemenceau avec la cathédrale et l’hôtel de ville, construit en 1911 à la place de l’ancien évêché.
• La place du Frêne : avant de s’enfoncer dans la vieille ville, marquons l’arrêt sur cette jolie place. Elle doit son nom au frêne planté en souvenir de François Ier, venu dans le coin en 1538 pour conclure la trêve de Nice avec Charles Quint. C’est, paraît-il, une curiosité botanique : un tel arbre pousse rarement en Méditerranée en raison de la sécheresse du climat. Le château seigneurial, flanqué d’une tour carrée, borde la place qui se termine par un belvédère : jolie vue sur les baous (montagnes rocheuses à sommet plat qui sont la curiosité no 1 du pays de Vence) et le vallon de la Lubiane avec, sur l’autre flanc, la chapelle Matisse ;
• Le château de Villeneuve – musée de Vence : l’ancien château des Villeneuve, autrefois seigneurs de Vence, est devenu un lieu d’art qui vaut le détour. Le musée propose aux visiteurs l’heureux mélange d’une vénérable demeure avec ses trumeaux de cheminée des XVIIe-XVIIIe s et, en plus d’un espace permanent dédié à Henri Matisse, des expos thématiques d’artistes modernes et contemporains ;
• La cathédrale : façade de la fin du XIXe s, très discrète pour une cathédrale, nef et bas-côtés du XIe s, elle a clairement été maintes fois agrandie et remaniée. L’intérieur, aux dimensions modestes, renferme des retables en bois doré, à colonnes torses. Dans une chapelle de droite : tombe de saint Lambert ; sarcophage romain du Ve s, devenu autel, dit « tombeau de saint Véran ». Dans le baptistère : mosaïque de Chagall, Moïse sauvé des eaux.

Quittez la ville, et explorez ses alentours :

• La route panoramique vers Coursegoules : vous ne regretterez pas cette balade en voiture. Au nord de Vence, la M 2 s’élève très vite dans la montagne. Dans un paysage surprenant d’austérité, rappelant les Causses, à mesure que l’on monte, la vue s’élargit : avant le col de Vence, la bande littorale fait une apparition panoramique, de l’Estérel au cap Ferrat. Saisissant contraste entre la montagne désertique et le littoral si urbanisé. Pour les randonneurs, un sentier rejoint Saint-Jeannet en 4h. Un autre, plus loin, avant la maison jaune, ramène à Vence en 2h par Les Salles, et un 3e rejoint Coursegoules par la combe Moutonne en 2h30. Au col, promenades à cheval très agréables dans un tel paysage