Polynésie : les îles Sous-le-Vent en mode routard

Polynésie : les îles Sous-le-Vent en mode routard
Huahine © Maridav - stock.adobe.com

« Pendant deux ans en Polynésie, j’ai mal dormi de joie (…) J’ai eu des réveils à pleurer d’ivresse du jour qui montait. » Victor Segalen, lettre à Henri Manceron, 23 septembre 1911

Qui n’a jamais rêvé d’aller un jour en Polynésie ? Esthètes, artistes ou hommes de plume l’ont célébrée, de Gauguin à Matisse, de Stevenson à Moitessier, de Marlon Brando à Jacques Brel, sans oublier Jack London et Victor Segalen, Herman Melville et Alain Gerbault.

Fabricants de rêves ou déboulonneurs de mythes, voyageurs au long cours, marins chevronnés ou découvreurs d’un jour… Tous ont été conquis par les bleus des lagons, le vert des montagnes, les parfums de vanille et de fleurs de tiare, comme emportés par ce désir ultramarin qui avait allumé leurs nuits.

Bien que lointaine, la Polynésie est devenue un voyage aujourd’hui possible à la mode routard, entre vols low cost, traversées en cargo et pensions de famille… On l’a testé, en voici la preuve.

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En Polynésie, des îles entre le ciel et l’eau

En Polynésie, des îles entre le ciel et l’eau
Bora Bora © bomboman - stock.adobe.com

La Polynésie française compte 5 archipels répartis sur une surface aussi grande que l’Europe toute entière : les îles du Vent, les îles Sous-le-Vent, les Tuamotu (incluant les Gambier), les Marquises et les Australes. Les deux premiers furent appelés l’archipel de la Société par l’un de leurs découvreurs en 1769, le navigateur-explorateur et cartographe britannique James Cook, en l’honneur de la Royal Society de Londres.

Du fait de leur « relative » proximité, les îles du Vent et les îles Sous-le-Vent sont tout à fait abordables en mode routard, car elles sont desservies de manière régulière par les bateaux qui assurent leur approvisionnement depuis Tahiti et qui acceptent aussi des passagers (on voyage sur le pont). Ces îles (qui ne sont pas des atolls, à l’exception de Tetiaroa) disposent, pour la majorité d’entre elles (à l’exception de Bora-Bora), d’hébergements à prix corrects.

Cargo en direction de Bora Bora © Eric Alberola - stock.adobe.com

Passer d’une île à une autre peut prendre un peu de temps en fonction de la fréquence des bateaux. Il faut compter 2 rotations par semaine pour le Hawaiki Nui (ou son remplaçant le Nukuhau), même chose pour les Taporo VI et VII, les petits cargos qui desservent les îles à partir de Tahiti. Pas de résa. On se pointe sur le quai au moment du départ pour voir si on peut embarquer, et basta !

Mais on peut aussi « naviguer de ses propres voiles » ou faire appel à un skipper. Ce n’est certes pas donné, mais en se groupant la facture est réduite. Qui plus est, c’est à notre avis la meilleure façon d’aborder les îles, sur les traces de Jack London ou de Moitessier. Qui a dit d’Antoine ?

Tahiti, porte d’entrée du paradis

Tahiti, porte d’entrée du paradis
Tahiti © helivideo - stock.adobe.com

Le mythe tahitien du paradis terrestre est né dans la veine de ses premiers découvreurs dans la seconde moitié du 18e s, notamment avec le retour au bercail de Bougainville. Ce dernier relate sa rencontre avec un peuple à la beauté ensorcelante vivant en harmonie dans une nature généreuse, célébrant le culte de l’amour charnel et sans tapu (entendez sans interdits, le mot français « tabou » vient de là).

Il n’en fallait pas davantage aux Loti, Stevenson, Melville, London, Segalen, Gerbault, Gary, Simenon (eh oui), sans oublier Moitessier pour tisser, chacun à sa manière, la trame d’une œuvre personnelle qui fait aujourd’hui de Tahiti un désir ultramarin quasi universel.

Pourtant force est de constater qu’à Tahiti, même le réel écorne sérieusement l’imaginaire. Car, quand bien même l’île garde encore en son sein quelque nature sauvage à explorer, elle ne s’apparente plus à l’image d’Épinal qui a servi sa notoriété. Elle ne revêt plus aujourd’hui la grâce qu’on lui attribuait au 19e s.

Papeete © napa74 - stock.adobe.com

Papeete, sa capitale, est une ville embouteillée. La route qui en fait le tour un chapelet quasi ininterrompu d’églises sans intérêt coincées entre des zones industrielles ou pavillonnaires, livrées aux sels des embruns et que les pluies de l’hivernage finissent de déglinguer. Ça, Tahiti ? Victime d’une urbanisation trop rapide, l’île, qui rassemble plus des trois quarts des âmes recensées dans toute la Polynésie, s’avère aujourd’hui en proie à des excès de pollution dans de nombreux domaines.

Mais il reste aussi des sites comme Teahupoo, l’un des plus beaux spots de surf du monde, avec sa houle puissante du sud qui lève une vague de récif charnue et régulière qui parfois peut atteindre 15 m, générant un tube de la taille d’un hangar ! Ou encore l’intérieur des terres, où l’on découvre une île exubérante, de vallées et de montagnes sauvages drapées de nuages et de cascades.

Mais la Polynésie ne se résume pas à Tahiti, qui est juste sa porte d’entrée. Une fois l’avitaillement du bateau fait au marché central de Papeete, cap sur les îles Sous-le-Vent !

Moorea, sœur de Tahiti

Moorea, sœur de Tahiti
Vélo sur Moorea © iPics - stock.adobe.com

« Je trouve tout merveilleux » – paysages, arbres, fleurs et gens (…) Impossible de décrire tout ce que j’ai ressenti depuis mon arrivée. » Telles sont les quelques lignes écrites par Henri Matisse à son épouse quand il arrive dans l’île le 29 mars 1930 après avoir traversé les États-Unis en chemin de fer et navigué depuis San Francisco. Il était âgé de 60 ans.

À une demi-heure de bateau de Tahiti, Moorea est tout son contraire. Quartier « résidentiel » de Tahiti depuis l’amélioration des conditions de transport, Moorea est aujourd’hui comme qui dirait « la banlieue de Papeete », avec chaque jour des centaines de personnes qui se rendent en ville pour travailler.

Essentiellement agricole (culture de l’ananas), Moorea n’en demeure pas moins touristique, avec ses plages de sable blanc et son lagon propice au mouillage des voiliers. On peut facilement en faire le tour en 2 h, à condition de ne pas s’arrêter toutes les 5 minutes pour prendre une photo, ce qui est complètement impossible soit dit en passant…

Belvédère de Moorea © AlexQ - stock.adobe.com

Au centre, le grand belvédère embrasse tout le nord de l’île, avec d’un côté la baie de Cook (mouillage de prédilection pour les voiliers) et de l’autre la baie d’Opunohu (« le ventre du poisson-pierre » en polynésien), le plus vaste plan d’eau de l’île, peuplé, entre autres poissons, de requins-citrons et de raies mantas. Un panorama à couper le souffle dominé par la dentelle de pics qui dégringole du mont Tohiea (1 207 m).

Moorea est aussi connue des amateurs de randonnée. Une douzaine de sentiers permettent de se frotter au rugueux des montagnes, mais attention, rien n’est balisé, il est donc préférable de s’adresser à un guide local.

Huahine, l’île tranquille

Huahine, l’île tranquille
Huahine © damedias - stock.adobe.com

Entre Tahiti et Huahine, la mer nous a livrés au bestiaire fantastique des nuages. Le vent. La mer. Rien que le vent et la mer. Puis Huahine est apparue. Nue. Femme couchée. L’âme de Jack London plane encore sur cette île, que l’écrivain visita entre 1907 et 1909 en compagnie de son épouse Charmian. Il était venu sur le Snark, un voilier de 17 m qu’il avait construit à dessein pour marcher sur les traces de ses pairs : Stevenson et Melville.

Encore à l’abri du tourisme, l’île vit encore au rythme des allers-retours des petits cargos qui assurent le ravitaillement inter-îles et de quelques voiliers venus mouiller devant la plage municipale. Ici, tout le monde se connaît, tout le monde se tutoie (comme partout en Polynésie d’ailleurs) et toutes les caissières du supermarché portent une fleur d’hibiscus à l’oreille.

Marae Anini © damedias - stock.adobe.com

L’île est réputée pour ses vestiges archéologiques, sa ferme d’huîtres perlières et ses plantations de vanille. On peut aisément en faire de tour en une journée en voiture de location, éventuellement en deux-roues. Côté mer, le reef regorge de vie sous-marine et la pratique du snorkeling dérivant est un pur moment de bonheur.

 Enfin chaque vendredi soir, à l’heure où les gosiers assoiffés des marins réclament leur dû, le yacht-club étale ses chaises en plastoc jusque dans le port en prévision du grand barbecue de fin de semaine.

Rappliquent alors, les bandes de potes amateurs de grillades et aussi quelques groupes de rae-rae, les fameux « hommes douceur » de Polynésie, dont l’apparente intégration n’est peut-être finalement qu’un leurre dans une société guerrière où la virilité a toujours été une valeur cardinale.

Raiatea, l’île sacrée des Maoris

Raiatea, l’île sacrée des Maoris
Raiatea © Dmitry - stock.adobe.com

À une demi-journée de navigation à l’ouest de Huahine, Raiatea est la base arrière de nombreuses compagnies de charters du fait de sa proximité avec Bora-Bora. En grande partie sauvage, elle est dominée par le mont Toomaru (1 017 m), dont les flancs couverts d’une jungle impénétrable dégringolent jusqu’aux eaux cristallines du lagon. En son sein, la rivière Faaroa (praticable en kayak) est l’unique voie navigable de Polynésie. Ses berges sont scandées de petits jardins potagers.

Mais Raiatea est surtout réputée pour être le berceau de la culture maorie. En effet, c’est à Raiatea qu’auraient débarqué les premiers Polynésiens (sans doute en provenance de Mélanésie) il y a plus de mille ans !

Marae de Taputapuatea © robnaw - stock.adobe.com

On y admire encore aujourd’hui le marae de Taputapuatea (classé au Patrimoine de l’humanité par l’Unesco en 2017). Il s’agit d’un vaste tertre de pierres volcaniques et de pierres levées qui rassemblaient autrefois les chefs des archipels environnants pour y débattre de questions sociales, célébrer un dieu ou y introniser un roi. Placé au centre de gravité du triangle polynésien, dont les sommets sont la Nouvelle-Zélande, l’île de Pâques et Hawaï, il est resté actif jusqu’à l’arrivée de Cook, en juillet 1769.

En outre, Raiatea est connue pour recéler une perle rare : le Tiare Apetahi, une fleur qu’on dirait coupée en deux et qui présente 5 pétales rappelant les doigts d’une main. Endémique à l’île, elle ne pousse que sur le haut plateau du mont Temehani (821 m).

Tahaa, vanille et poissons multicolores

Tahaa, vanille et poissons multicolores
Eglise à Tahaa © Thorsten - stock.adobe.com

Nous avons mouillé dans la baie de Tapuama, face à une mer de vert d’où se détache une petite église au clocher si pointu qu’il embrocherait les nuages.

Pas moins de 8 villages autour de Tahaa, dont la profondeur du lagon permet d’en faire le tour complet en bateau. Tahaa est aussi la seule île Sous-le-Vent qui ne possède pas d’aéroport, quand bien même ses motu figurent parmi les plus beaux de Polynésie. Le tourisme y est donc encore relativement confidentiel.

À Tahaa, la nature vous emporte et l’on n’est pas sans penser à Jack London, sa rencontre avec Ernest Darling, « l’homme-nature » rencontré à Tahiti ou à ses parties de pêche au thon à la battue en compagnie de Tehei, le pêcheur local avec qui l’auteur avait sympathisé.

© damedias - stock.adobe.com

Car c’est bien la puissance du végétal qui est ressentie ici. Et ce n’est pas un hasard si 80 % de la vanille polynésienne est originaire de l’île. Certains cultivateurs de Tahaa produisent encore cette orchidée parasite de manière traditionnelle, en pleine jungle, avec une fécondation assurée manuellement, tôt le matin et fleur par fleur, ce qui lui confère une saveur à nulle autre pareille.

Mais une escale à Tahaa est aussi synonyme de snorkeling, car c’est sur le reef côté ouest (côté Bora-Bora) que l’on trouve le jardin de corail le plus fantastique du coin. Il suffit pour cela de se laisser porter par le courant qui balaye les quelques motu qui ceinturent le lagon… Et l’on tombe nez à nez avec un escadron de raies léopard, un attroupement de requins de récif (souriez les gars, vous êtes filmés), avec l’impression de voler sur un tapis de myriades de poissons coralliens.

Bora-Bora, sous le soleil exactement

Bora-Bora, sous le soleil exactement
Bora Bora © Maridav - stock.adobe.com

Sortie de l’eau il y a 7 millions d’années, Bora-Bora est certainement l’île la plus mythique de Polynésie. Avant l’arrivée des Européens, elle s’appelait Vavau, ce qui signifie « surgie des ténèbres ». La légende raconte que son premier roi, Firiamato o Vavau, invincible guerrier et navigateur hors pair, est né des amours d’une pierre et d’une falaise.

Découverte par Cook en 1769 et rattachée à la France en 1888, l’île doit sa notoriété aux commentaires élogieux d’un navigateur au long cours : Alain Gerbault, mais surtout à l’installation en 1942 d’une base de l’US NAVY pendant la guerre contre le Japon. La France, qui avait envisagé une liaison bimensuelle Paris-Saigon-Nouméa-Bora-Bora, y a même fait atterrir un DC4 en mars 1950. Le projet restera dans les cartons pour des problèmes de sécurité aérienne.

L’explorateur polaire Paul-Émile Victor y prendra une retraite bien méritée. Aujourd’hui, « la Perle du Pacifique », comme il est commun de l’appeler, est l’île la plus visitée de Polynésie malgré ses difficultés d’accès (une seule passe permet de pénétrer dans le lagon). Dominée par le mont Otemanu (727 m), on peut facilement en faire le tour à vélo (l’île ne fait que 32 km de circonférence), car c’est plat de bout en bout.

Bora Bora © marabelo - stock.adobe.com

Mais Bora-Bora est avant tout synonyme de plages paradisiaques, avec pas de moins de 50 nuances de bleu dans les eaux du lagon à ce qu’il paraît (excusez du peu, on s’est arrêté à 7). C’est d’ailleurs l’essentiel de son fonds de commerce. En effet, tous les sites archéologiques ayant été mis à sac par les missionnaires protestants, il n’y reste plus grand-chose de culturel à se mettre sous la dent.

Reste que la majorité des visiteurs viennent à Bora-Bora pour se la couler douce et faire des ronds dans l’eau parmi les poissons (ravissants, on doit bien l’admettre). Encore faut-il disposer d’un compte en banque capable d’absorber les tarifs faramineux demandés par les hôteliers. Le routard navigateur se consolera en cinglant vers d’autres atolls, en se persuadant que, finalement, c’est de loin que Bora-Bora est la plus belle.

Maupiti, dernière frontière de la Polynésie

Maupiti, dernière frontière de la Polynésie
Mont Teurafaatiu © Tomfry - stock.adobe.com

Dernière île habitée, située une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Bora-Bora, Maupiti – la plus éloignée des îles Sous-le-Vent – est aussi la plus belle. Difficile d’accès en raison du fort courant et de la méchante houle qui sévissent à certaines heures des marées dans sa passe unique d’Onoiau, ce « Finistère polynésien » vit au rythme de ses cultivateurs de pastèques et des rotations des avions d’Air Tahiti Nui, qui la desservent plusieurs fois par semaine.

Ceint de motu ourlés de plages de sable blanc, son lagon héberge des colonies de raies mantas pour le plus grand bonheur des plongeurs. Mais les amateurs de rando ne seront pas en reste puisqu’un sentier (pour une fois balisé) permet de se rendre au sommet du mont Teurafaatiu. D’en haut, la vue à 360 degrés sur l’île compte parmi les plus spectaculaires de Polynésie.

Plage à Maupiti © Tomfry - stock.adobe.com

Car, à Maupiti, le spectacle est partout. En faisant le tour de l’île à vélo (ou à pied, compter bien 3 h dans ce cas-là), les petites baies se succèdent, laissant apparaître çà et là des maraes (lieux sacrés) familiaux. La vallée de Haranae recèle même quelques tortues marines gravées dans la pierre, tandis qu’au marae royal de Vaiahu furent intronisés les 9 rois du Pacifique. On ne les cite pas, car ils portaient tous des noms à faire rire les mouettes.

Les habitants s’étant depuis toujours opposés au développement de leur petite île, il n’y a pas d’hôtel à Maupiti, juste des pensions de famille. Côté bonne chère, Maupiti est réputée pour ses varo (squilles ou crevette-mante en français). Ce crustacé, « habillé » comme un bagnard, relègue, une fois dans l’assiette, la saveur de la langouste au rang de celle d’un vulgaire surimi.

Fiche pratique

Consulter notre guide en ligne Polynésie française

Quand partir ?

Côté saison, pas vraiment le choix. La saison sèche s’échelonne de mai à septembre, tandis que la période cyclonique va de janvier à mars (sauf les années El Nino, où les risques de cyclone sont présents d’octobre à avril).

Comment partir ?

Depuis que le prix des vols s’est (relativement) démocratisé avec l’arrivée de compagnie low cost comme French Bee et les promos de la compagnie américaine United Airlines à certaines dates, la Polynésie paraît plus accessible que jamais. Pour peu que l’on sache jongler avec les dates et que l’on accepte de se priver d’un bon repas, d’une série de divertissements et qu’on limite ses bagages à 3 fois rien, on peut espérer atteindre Tahiti depuis Paris (et en revenir) pour moins de 900 euros !

Qui plus est, étant donné que le voyage ne se fait pas d’une traite (escale aux États-Unis obligatoire, pensez à demander un Esta), il est tout à fait envisageable de faire escale, ne serait-ce que quelques heures, à San Francisco (cas d’un vol avec Frenchbee ou United Airlines) ou à Los Angeles.

Seulement, vu qu’on n’a pas encore commencé à creuser le tunnel pour mettre la Polynésie en droite ligne de l’Europe, le voyage est franchement long (compter au moins 21 h 40), car l’escale aux États-Unis ne saurait être inférieure à 2 h (pensez-y quand vous réserverez votre billet en ligne). Tahiti n’est donc pas la porte à côté !

Enfin, Air Tahiti Nui dessert Papeete en Boeing Dreamliner 787-9 depuis Paris CDG, ainsi que d'autres aéroports français et Bruxelles (accord TGV Air et Air France), jusqu'à 7 fois par semaine en haute saison avec escale à Los Angeles (2h), à partir de 1 269 € A/R.

Bonnes adresses 

- à Moorea : camping chez Nelson  Domaine de Tiahura (pointe nord-ouest de l’île). Tel : 689-40-56-15-18. Bungalows sur la plage, petites cabanes et dortoirs mais aussi le seul camping de l’île. Cuisine commune. Compter 15 €/pers en camping ; 47 € pour 2 en chambre double.

- à Huahine : Pension chez Guynette , sur le port de Fare. Tel : 689-40-68-83-75. 7 chambres avec moustiquaire et brasseurs d’air, salles de bains privée, eau chaude. On peut aussi y casser la croûte à condition de réserver. Compter 17 €/pers en dortoir ; 50 € pour 2 en chambre double. Minimum 2 nuits exigées.

- à Raiatea : Pension Les 3 Cascades, à 6 km au sud d’Uturoa. Tel : 689-40-66-10-90. Bungalows et petites cabanes. Restauration et excursions. Compter 59 € pour 2 en chambre double, familiale jusqu’à 5 personnes à 75 €.

- à Bora-Bora : Pension chez Nono, pointe Matira. Tel : 689-40-67-71-38. 2 villas et 2 bungalows carrément sur la plage. Compter 113 € pour 2 en chambre double, familiale jusqu’à 4 personnes à 149 €.

- à Tahaa : Au Phil du Temps, sur la côte ouest, face à Bora-Bora. Tel : 689-40-65-64-19. 2 bungalows et une chambre. Table d’hôtes. Compter 115 € pour 2.

Voguer d’île en île

Les moins pressés (ou les plus fauchés) opteront pour les liaisons opérées par les petits cargos qui desservent les îles. Mais autant dire que c’est assez aléatoire dans la mesure où personne ne prend de réservation. Il suffit de se pointer sur le quai un peu avant le départ du bateau. Plus de renseignements sur cette page.

Les plus en fonds (ou les plus pressés) passeront d’une île à l’autre en avion avec Air Tahiti, et ceux qui en ont les moyens opteront pour un pass.

Mais le meilleur moyen de découvrir la Polynésie est d’aborder les îles en bateau, ça permet de combiner le moyen de transport à l’hébergement. Cata ou monocoque, le tarif varie suivant la saison, la taille du navire et l’âge du capitaine…

En mode confort : Dream Yacht Charter et Sun Sail. Location de monocoques ou catamarans avec skipper. Idéal, il faut bien l’avouer, mais autant se grouper, car les prix ne sont franchement pas donnés, surtout en haute saison (mai-septembre).

À la « roots » : Matarii Sailing. Contact : + 689-873-591-91. Email : milet.hugo@gmail.com

Skipper diplômé, Hugo propose des circuits dans les îles Sous-le-Vent à bord de son monocoque de 11 m. Idéal pour des vacances à 2 ou à 3, voire à 4. Tarifs étudiés en fonction de vos attentes.

Texte : Eric Milet

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