Jamaïque, au pays de Bob Marley

Côte nord : au pays de la canne à sucre

Côte nord : au pays de la canne à sucre
Rose Hall © David Brown - Fotolia

La côte nord, c’est aussi le pays de la canne à sucre, coffre-fort de la Jamaïque coloniale. Ne disait-on pas, au 18e s, que la région était la plus rentable au monde ? Dès les années 1830, chaque domaine y possédait en moyenne 150 esclaves… Que reste-t-il de cette époque ? Plusieurs plantations aux demeures bicentenaires, dont certaines ont ouvert leur domaine aux balades en quad, à cheval et ziplines.

Passé Ocho Rios, le musée de la Seville Great House met en lumière le sort tragique des esclaves, avec reconstitution de cases. Dans les terres, le Hampden Estate (1753) continue de distiller le rhum. Et, près de Falmouth, la Greenwood Great House se perche sur les hauteurs, figée dans le temps au sein de son jardin fleuri, avec ses vieux portraits, son polyphone allemand, ses deux fantômes et sa longue vue pour observer le mouvement des navires.

Plus près d’Ocho Rios, Rose Hall se dresse au bout d’une longue allée rigide. Largement réinventée par son actuel propriétaire américain après 130 ans d’abandon, elle fut l’une des plus grandes, avec plus de 2 400 ha, 2 000 esclaves, 365 fenêtres, 52 portes et 12 chambres.

On y raconte l’épopée de la white witch, Annie Palmer, fille orpheline de planteurs d’Haïti, initiée par sa nounou au vaudou, qui épousa l’héritier de Rose Hall et s’en débarrassa 6 ans plus tard en l’empoisonnant… avant de faire de même avec son deuxième mari (poignardé), puis son troisième (étranglé) ! Ses esclaves, complices obligés, furent à leur tour assassinés.

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Texte : Claude Hervé-Bazin

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