Guatemala : voyage en terre maya
Antigua, au-dessous des volcans
Comment s’appelle la capitale du Guatemala, déjà ? À vrai dire, on retient rarement son nom puisqu’elle se nomme tout simplement… Ciudad Guatemala. Et comme sa réputation n’est pas excellente en matière de sécurité, le mieux est de quitter l’aéroport de La Aurora à bord d’un minibus direct pour Antigua, à 45 km à l’ouest.
La capitale culturelle du pays, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, est, comme son nom l’indique, une ville très ancienne. Fondée par les Espagnols en 1543, Antigua a dominé toute la région du Chiapas au Panamá, aux 17e et 18e siècles, avant d’être ruinée par les séismes de 1773, perdant du même coup son rang de capitale.
Avec son architecture coloniale, ses pavés mal ajustés et ses patios fleuris, elle est d’autant plus majestueuse qu’au détour d’une rue, on se sent soudain dominé par la masse inquiétante de trois volcans : l’Agua, le Fuego et l’Acatenango, qui culmine à 3 976 m. Au-dessous des volcans, pour paraphraser le célèbre bouquin de Malcom Lowry. Ça vous pose une ambiance…
À ce sujet, s’il y a une époque à privilégier, c’est la Semaine Sainte, pendant laquelle la ferveur et les processions sont partout. Dans les rues, recouvertes de tapis de sciure de bois colorés et ornés de motifs de fruits et de fleurs, les porteurs, vêtus de toges, transportent de lourdes statues du Christ et de la Vierge, au son d’orchestres de cuivres et de percussions.
Il faut dire, mais on s’en doutait, que la ville regorge d’églises et de couvents, prolixe héritage de la colonisation espagnole.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Fabrice de Lestang