La rue piétonne de Baracoa
En 98 on avait déjà fait un voyage dans la partie ouest de Cuba : La Havane, Trinidad, Vinales et Cienfuégo. A Santiago et à Baracoa, ce qui saute aux yeux c'est ce parfait mélange de métissage. Entre les peaux noires et blanches, toutes les teintes cuivrées y sont représentées. On observe aussi des traces indiennes (les taïnos), asiatiques (chinois venus pour construire le chemin de fer du sucre). Plus récemment sont venus s'ajouter quelques tignasses blondes avec des yeux bleus ou verts : cadeaux laissés par les coopérants russes. La composition des musiciens des bandas, de Santiago, de Bayamo et de la Havane, illustre bien cette richesse. Ni le racisme, ni son corolaire et poison, la violence n'existe à cuba. De plus, ils ont tous un boulot et sont tous payés à peu près au même tarif , cela évite sans doute bien des jalousies de classes... De plus, les écoles primaires, secondaires, supérieures, artistiques, les soins de santé, d'hôpitaux et même de logement sont complètement gratuits ! (Tous ne sont pas rénovés, c'est long ... ainsi que dans les transports dont les camion (guagua) sont remplacés par des gros bus chinois ...) Pendant notre séjour à la Havane où des centaines d'ouvriers refont les canalisations d'égouts de nombreuses rues. J'ai pu observer leur façon de travailler. On découvre partout des gens qui travaillent à leur rythme, sans trop se fatiguer.