Les nomades du Changthang au Ladakh

De Rumtse au Tso Moriri à pied

De Rumtse au Tso Moriri à pied
Réjane Ereau

Marcher reste le meilleur moyen de plonger au cœur du Rupshu, à la découverte de ses paysages, à la rencontre de ses habitants. Des points de vue magnifiques, un environnement désertique à la fois sobre et coloré (tonalités rouges, vertes, ocre, violettes, orangées), majestueux et bienveillant. Bonne condition physique nécessaire, du fait de l’altitude, du climat et de l’éloignement. Étapes de cinq à six heures. Passage de trois cols. Possibilité d’organiser le trek à partir de Leh (capitale du Ladakh).

Jour 1 : Rumtse - Kyamar Sumdo
Jour 2 : Kyamar Sumdo - Tisaling via Kyamarla (5 410 m) et Mandarchamla (4 805 m)
Jour 3 : Tisaling - Thukjé Gompa, via Thatsang
Jour 4 : Thukjé Gompa - Polokonka (4 920 m), via Tso Kar (4 270 m)
Jour 5 : Polokonka - Napkogozing
Jour 6 : Napkogozing - Tsakshang, via Napkogozingla (5 200 m)
Jour 7 : Tsakshang - Korzok village / lac Tso Moriri (4 520 m)
Jour 8 : Retour à Rumtse, via le lac de Thatsang Kuru et la vallée de l’Indus.

- Demander un guide qui parle anglais et qui connaisse la culture changpa.
- Partir tôt le matin pour arriver au bivouac vers 14 ou 15 h (temps instable après).
- Inciter le guide à partager les moments de vie avec les poneymen, pour éviter d’alimenter toute distinction de caste, de religion ou d’origine.
- Exiger de l’équipe la collecte des ordures (tendance à tout laisser sur place).

Préserver l’environnement
Quoi de plus choquant, au beau milieu du désert, que de tomber nez à nez avec des bidons en plastique, des boîtes de conserve ou une paire de chaussures laissés à l’abandon ? L’ouverture de la région du Tso Kar et du Tso Moriri dans les dix dernières années a fortement perturbé un écosystème déjà fragile. Pour le préserver, populations locales et visiteurs doivent impérativement adapter leurs comportements : ne pas camper à moins de deux ou trois kilomètres des rives, ne pas se laver ou faire la vaisselle dans les lacs, ne pas approcher de trop près les animaux sauvages, ne laisser aucun déchet... Question de respect et d’intérêt bien compris.

Attention, espèces rares
Perchées entre 4 000 et 5 500 m d’altitude, certaines espèces animales ont élu domicile dans la quiétude du Changthang. Ainsi, sur la vaste étendue de terre craquelée qui s’étend jusqu’au Tso Kar, vous aurez la possibilité d’apercevoir des khiangs, sortes de petits chevaux sauvages spécifiques à la région. Pelage beige, silhouette fine, galop élégant, les mâles sont solitaires, les femelles groupées en troupeaux. Encore plus loin sur les hauts plateaux tibétains, survivent encore quelques dongs (yaks sauvages). Les abords des lacs, eux, sont le repère de nombreux oiseaux rares, tels que les grues à cou noir ou les oies à tête barrée. Sans oublier les marmottes, les renards, les busards, les canards... Pour le yeti, rendez-vous au Zanskar !

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Texte : Réjane Ereau

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