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Située à l’extrémité sud des États-Unis, Key West cultive sa légende. A 250 km de Miami et 150 km seulement de Cuba, Key West est le dernier des Keys de Floride, ces quelque 800 îles égrenées dans les eaux turquoise du golfe du Mexique au sud de la Floride.

C’est une île qui ne ressemble pas au reste de la Floride. Elle en a les palmiers, le ciel azuré et la mer turquoise, mais ni les néons, ni les parcs d’attractions. Elle se distingue aussi par son passé, peuplé de grands noms de la littérature américaine. Ernest Hemingway y a écrit plusieurs de ses œuvres dans les années 1930, entre parties de pêche, beuveries et matches de boxe. Vient ensuite Tennessee Williams, auteur d’Un tramway nommé désir et farouche ennemi de l’Amérique puritaine. Il y vivra par intermittence pendant une trentaine d’années.

Ensuite, ce sera au tour, entre autres, de l’écrivain Thomas McGuane dans les années 1970 et puis d’Alison Lurie, dix ans plus tard, de se laisser séduire par le climat et l’ambiance de Key West.

Avec ses magnifiques demeures en bois de style caraïbe noyées dans des jardins tropicaux, Key West entretient le souvenir d'Hemingway dans un climat chaud toute l'année. Capitale de la "Conch Republic" - Etat indépendant créé pour rire en 1982 -, Key West soigne sa singularité : c'est sans doute pour cette raison qu'elle attire nombre d'artistes et une importante communauté gay qui a fait de l'île l'une de ses terres promises.

Avec tant d'atouts, Key West est devenue l'une des Mecque du tourisme américain. Parfois un peu trop. Mais dès qu’on s’éloigne des marchands de tee-shirts et de la foule, le charme revient.

Que faire à Key West ?

Key West insolite 

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Que faire à Key West ?

Architecture : les "maisons de pain d’épice" de la vieille ville

Lorsqu’on s’éloigne du brouhaha touristique, Key West redevient vite ce qu’elle était : une petite bourgade sans prétention, aux rues étroites et à l’architecture rétro, à moitié enfouie sous une végétation luxuriante. Une île de trois kilomètres sur six à l’ambiance décontractée.

Il suffit de s’éloigner de Duval Street, la principale artère commerciale encombrée de marchands de breloque. Et de parcourir à pied ou à vélo les paisibles rues de la vieille ville. De petites maisons en bois se cachent derrière des palmiers et bougainvillées. Des " maisons de pain d’épice ", dit-on en anglais, peintes en blanc ou en couleurs vives.

Des banians - ces arbres aux troncs enchevêtrés - laissent entrevoir des balcons et auvents sculptés et des portes d’entrée encadrées de rocking-chairs. Sur la moitié ouest de l’île (à partir d’Eisenhower Drive), la plupart des maisons datent du XIXe siècle et ont été classées monuments historiques. De la demeure de style victorien aux simples cabanons, aucune façade ne ressemble aux autres.

Plus qu’un style unique, l’architecture de Key West est un mélange d’influences architecturales, de la Nouvelle-Angleterre, de Cuba, des Bahamas et du sud des États-Unis. À l’image des pêcheurs et capitaines qui se sont installés sur l’île dès 1823. Beaucoup ont fait fortune en récupérant le butin des navires qui s’échouaient sur les récifs de Floride, sauvant accessoirement les passagers ou passant même parfois à l’abordage. Quand des phares ont enfin été construits, ils se sont reconvertis dans la pêche. Des fabriques de cigares cubains se sont installées. À la fin du XIXe siècle, Key West était ainsi l’une des villes les plus prospères des États-Unis.

Parcourir Key West d'antan

Si l’architecture du XIXe siècle est si bien préservée, c’est, dit-on, parce que l’île a ensuite vite périclité. Durement frappée par la grande dépression de 1929, elle n’a pas eu les moyens de se moderniser dans les années 1930, à l’époque où la plupart des villes américaines commençaient à trouver vieillottes les maisons en bois du siècle précédent.

Aujourd’hui, c’est en se perdant dans le dédale de ruelles ombragées proches du cimetière que l’on devine le Key West d’antan : Poorhouse Lane, au nom évocateur, Bakers Lane, qu’une abondante végétation drape de mystère, ou encore Galveston Lane, bordée de cabanons en rang d’oignon, qui semblent tout droit sortis d’une pièce de Tennessee Williams. Le calme règne dans ces petites rues résidentielles. Tout au plus entend-on de temps en temps le moteur d’un scooter ou les grincements de pédale d’un vélo.

Au détour d’une rue, on tombe sur une épicerie cubaine. Au coin de Southard et Grinnell Street. En plus des conch fritters (coquillages frits) - spécialité locale, pas ce qu’il y a de plus léger. Le passé de Key West se laisse aussi découvrir dans le Bahama Village (à l’ouest de Whitehead Street et au sud d’Olivia). Un quartier traditionnellement noir, surnommé La Africana à la fin du XIXe siècle. La population était majoritairement originaire des Bahamas et de Cuba. Aujourd’hui, on y voit beaucoup de modestes baraques, où habitaient autrefois les employés des fabriques de cigares, et quelques minuscules églises. Mais commerçants et touristes s’y font de plus en plus présents.

Se mettre au vert à Key West

Autre îlot de résistance : le jardin secret de Nancy Forrester. Caché au fond d’une impasse, ce demi-hectare de verdure abrite une abondante collection de plantes tropicales, locales ou importées d’autres continents : orchidées, broméliacées, bananiers, cent cinquante espèces de palmiers, dont certaines en voie d’extinction... Les visiteurs sont accueillis par de bruyants « hello » - provenant de perroquets bavards, malheureusement encagés.

Ce n’est pas un véritable jardin botanique - aucune indication sur le nom ou l’origine des plantes n’est donnée. Mais plutôt un refuge, une œuvre artisanale que Nancy, artiste-peintre, constitue patiemment depuis une trentaine d’années. « Pour offrir une oasis de verdure dans une île de plus en plus couverte de béton », explique-t-elle.

Découvrir la plage de Key West

Difficile de passer à Key West sans aller se prélasser au bord de l’eau. Là aussi, il y a moyen d’éviter les foules. Au bout d’un sentier ombragé de pins et de palmiers, le parc historique Fort Zachary Taylor offre une plage de quelques centaines de mètres de long. Certes, il faut débourser à l’entrée et le sable n’y est pas très fin - il est même plutôt caillouteux (rien à voir avec les plages de sable fin qu’on trouve ailleurs en Floride).

Le lieu se rattrape par son histoire : le fort a protégé la ville des troupes sudistes pendant la guerre civile - et a également servi pendant la guerre hispano-américaine de 1898. Aujourd’hui, une partie du parc est sous contrôle militaire : à l’est, la plage s’arrête brusquement par un grillage barré d’un panneau « US Military ». Dès qu’on tourne le dos aux radars géants de l’armée américaine, le parc retrouve sa sérénité. C’est l’un des meilleurs endroits d’où regarder le coucher de soleil en compagnie de pélicans.

Autre animation gratuite à la tombée du jour : il arrive souvent qu’un ou deux mariages soient célébrés - en comités réduits - sur les rochers bordant la plage. Plusieurs sociétés proposent d’organiser une cérémonie « sans stress » en plein air, officier de l’état civil compris.

Key West insolite

Key West est le royaume des coqs, poules et poulets. Ils se déplacent le plus librement du monde, traversent la rue à l’improviste et font leurs vocalises à l’aube. Comme dans beaucoup d’îles des Caraïbes, ils ont longtemps été appréciés pour leurs œufs et leur viande. Et aussi parce qu’ils mangent scorpions et autres insectes.

Mais la tradition ne fait plus l’unanimité. Des habitants se plaignent de ces volatiles sans toit ni loi, qui font des trous dans les jardins, s’introduisent dans les maisons et importunent par leurs crottes et leurs cris. Certains ont entrepris de les exterminer.

La municipalité de Key West a finalement décidé en janvier 2004 d’engager le premier « attrapeur de poulets » : Armando Parra, coiffeur semi-retraité. Sa mission : réduire de moitié la population de gallinacés de l’île, actuellement estimée à deux mille. Les volatiles pris à ses pièges sont exilés dans une ferme du comté de Miami Dade. Mais la résistance s’organise : Katha Sheehan, surnommée « the chicken lady », a fait circuler une pétition contre cette rafle sans précédent. « Au lieu de les expulser, la municipalité devrait créer un parc animalier où accueillir les coqs, poules et poulets en surnombre », s’insurge-t-elle.

Il faut dire que cette habitante de Key West recueille elle-même les gallinacés maltraités, victimes de combats de coqs illégaux ou cruautés diverses.

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