Au bonheur de l’Arménie

Erevan, capitale et porte d’entrée du pays

Erevan, capitale et porte d’entrée du pays
Jean-Baptiste Mandin

S’il n’existe pas de vol direct depuis Paris, certaines compagnies, comme Austrian Airlines, assurent la liaison avec une rapide correspondance à Vienne. Au total, 7 h environ sont nécessaires pour rallier la capitale française à la capitale arménienne. Erevan concentre la quasi-totalité des infrastructures hôtelières du pays. Les hôtels sont pour l’instant peu nombreux, mais de bon standing. En dehors de la capitale, les conditions de logement sont assez spartiates, même si, ici ou là, naissent quelques projets de constructions d’hôtels de tourisme, tel celui de Tufenkian Zanazan, aux abords du lac Sevan, dans l’est du pays.

Erevan, nichée dans l’ombre des pics majestueux du Mont Ararat (5 156 m, géographiquement en Turquie, mais symbole national en Arménie), compte aujourd’hui 1,2 million d’habitants et constitue la plus grande ville du pays. Cette cité, étagée entre 950 et 1 200 m d’altitude, ne présente pas d’attrait notoire - beaucoup de HLM à la sauce russe, de longues avenues débouchant sur de grandes places cernées de constructions monumentales, telle la place de la République, lieu de toutes les réjouissances - si ce n’est ses nombreuses fontaines situées au cœur d’espaces verts. L’originalité vaut également par le tuf, pierre d’origine volcanique rose et ocre qui recouvre les façades des maisons, leur donnant ce cachet si particulier.
En visitant Erevan, on parcourt l’ensemble de l’Histoire arménienne, depuis la forteresse d’Erebouni (782 av. J.-C.) jusqu’aux temps actuels, avec notamment le Maténadaran (bibliothèque nationale qui abrite des chefs-d’œuvre des temps anciens), le Musée historique, la Galerie nationale d’Art ou encore le Musée d’Art Moderne. Depuis l’indépendance, Erevan ne cesse de se développer, se libérant peu à peu des symboles du régime communiste. Des commerces, des cafés et des restaurants fleurissent un peu partout. McDonald’s y est même implanté. Les jeunes filles - plutôt jolies - dans les rues écoutent de la musique techno et s’habillent à la dernière mode. Bref, cette vieille cité d’Erevan se pare doucement des attributs d’une capitale à l’occidentale. Dommage toutefois que l’on peine à s’y repérer. Il n’existe en effet que très peu d’indications mentionnées dans un alphabet latin. Il est donc préférable de comprendre l’arménien. Dur, dur...

Très dur également la qualité du réseau routier. Les routes sont en effet en piteux état. Pas seulement à Erevan, mais dans l’ensemble du pays. Si vraiment, ça secoue trop, n’hésitez pas à faire une petite pause. En bordure du macadam défoncé, il n’est pas impossible que vous soyez confronté à la vision d’un paysan égorgeant un mouton. C’est normal et ça se fait beaucoup en Arménie ! Mais bon... vous n’êtes pas obligé de regarder. Pour ce qui est de l’état des routes, cela devrait changer, mais pas encore pour tout de suite apparemment. Ce relatif inconfort est toutefois largement compensé par la perspective de découvrir de hauts lieux chargés d’Histoire et de splendides paysages.

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Texte : Jean-Baptiste Mandin

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