Sainte-Lucie, joyau des Antilles
Beauté, puissance et authenticité des paysages
Si le nord de l’île est le plus touristique, le sud, sans conteste moins urbain et balnéaire, possède des trésors naturels inestimables. Amateurs de randonnée, de canyoning ou simplement de verdure et de campagne, vous apprécierez ces paysages reculés, moins accessibles, entre montagne, agriculture, forêt tropicale et petits villages de pêcheurs.
De Marigot bay, deux options s’offrent à vous. Découverte par la terre ou la mer. Cette dernière option, proposée par de nombreux pêcheurs dans leurs confortables barques, permet de naviguer le long de la côte découpée de petites criques. C’est sauvage, parfois austère. Falaises escarpées peuplées de chauves souris, blocs rocheux qui tombent dans une mer bleu foncé, pêcheurs en ciré jaune chevauchant des embarcations aux couleurs vives, petits villages bucoliques…
Clou de la promenade : l’arrivée à Soufrière. Les fameux deux pitons, pics rocheux emblèmes de l’île (et de la bière locale) qui culminent fièrement à près de 800 mètres d’altitude, veillent sur la jolie baie. Deux pitons, Soufrière, Gros ilet, Pigeon point, Castries, Marigot, Vieux Fort et même Sainte-Lucie… Des noms de villes ou de lieux donnés par les Français lors de leur « règne » sur l’île. Le créole de Sainte-Lucie est d’ailleurs plus proche du français que de l’anglais et, à l’image de notre guide, Jean-Jacques, vous rencontrerez de nombreux habitants de l’île auxquels on donne encore aujourd’hui des prénoms bien de chez nous !
Texte : Mahé Mas
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