Les Seychelles vues du ciel

Du hublot de l’avion se dessinent des poussières d’îles au milieu du lagon à l’eau cristalline. Des taches noires se distinguent sous l’eau bleue, signes de la présence de hauts fonds et de barrière de corail. Après une nuit de vol depuis Paris, l’arrivée en avion sur Mahé, l’île principale des Seychelles, donne déjà un aperçu en concentré de la beauté de l’archipel. L’avion atterrit à vive allure sur une piste située à quelques mètres de l’océan Indien. Bienvenue à l’aéroport international de Victoria, la capitale seychelloise, porte d’entrée de cette escale paradisiaque perdue au milieu de l’océan Indien.

Direction Praslin, la deuxième île des Seychelles, ancrée à 36 km au nord-est de Mahé. Il faut seulement quinze minutes pour rejoindre Praslin à bord d’un petit avion « Shorts 360 », un bi-turbo propulseur. L’appareil survole quelques îlots – on aperçoit bien « Cousin » et « Cousine » et la plage Grand Anse de Praslin – et on atterrit sur le petit aérodrome au nord-ouest de Praslin.

Un taxi nous conduit au petit port de la Baie Sainte-Anne où un bateau nous attend pour rejoindre la Digue. La traversée dure environ trente minutes dans un paysage de carte postale. Le bateau accoste à La Passe, le petit port paisible de La Digue. Des chars à bœufs, conduits par des Seychellois adeptes des dreadlocks rasta, attendent les touristes de passage. Quelques maisons créoles aux façades en bois vieillies par le temps se dressent sur la piste principale, à l’ombre des palmiers. Sur cette terre du bout du monde, le temps semble s’être arrêté pour de bon…

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