Péninsule Valdés : au pays des baleines et des manchots
D’un port à l’autre
Un vol transatlantique d’une douzaine d’heures jusqu’à Buenos Aires, une correspondance rapide pour ceux qui en ont les moyens ou dix-huit heures de plus dans les confortables bus argentins, et vous voici arrivés à Buenos Aires, porte d’entrée de la péninsule Valdés.
Logiquement, votre séjour coïncide avec celui des baleines, entre juin et novembre, et vous évitez donc la cohue des grandes vacances argentines (janvier/février), quand il devient illusoire de trouver une chambre d’hôtel ou un mètre carré de sable pour s’asseoir sur la plage. Au contraire, Puerto Madryn a le charme tranquille des stations balnéaires hors saison. S’il faut une certaine dose de courage pour s’aventurer dans les eaux bleu azur du Golfo Nuevo, la promenade du bord de mer incite à de bien douces flâneries… Avec un peu de chance, une ou deux queues de baleine s’agitent à l’horizon, mais pour le tête-à-tête tant attendu, il reste encore une petite centaine de kilomètres à parcourir jusqu’au port d’embarquement des bateaux, Puerto Piramides.
Pour s’y rendre, trois possibilités : le bus local (départ un peu avant 9 h, retour dans la soirée), les tours organisés par les agences et la location de voiture. Le bus local offre évidemment la solution la plus économique, mais une fois à Puerto Piramides, il n’existe aucun transport en commun pour faire le tour de la péninsule. Vous devrez vous « contenter » des excursions en mer pour voir les baleines. Les tours organisés, quant à eux, offrent un éventail très complet en parcourant toute la péninsule en une journée. Cependant, le vrai luxe, c’est de découvrir Valdés à son rythme, avec son propre véhicule. Si vous n’avez pas un budget à rallonge, optez pour le camping (à Puerto Madryn ou à Puerto Piramides) ou regroupez-vous pour louer un véhicule à plusieurs, vous ne le regretterez pas !
Avant de quitter Puerto Madryn une petite visite à l’Ecocentro s’impose pour une première immersion en douceur dans ce monde du silence…
Texte : Bénédicte Bazaille
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