Préparer son voyage

Considérée comme la ville la plus chère au monde, Oslo demande un certain sens de l’organisation pratique pour gérer au mieux son temps de visite. Voici nos premiers conseils : étudiez les transports, prévoyez de la marche, du bateau, de la pêche ou des sports de neige en hiver, réduisez au maximum les dépenses alimentaires, remplissez votre porte-monnaie de couronnes norvégiennes – à compter comme nos anciens francs - et révisez votre anglais.
Gâtés par la nature, les habitants d'Oslo peuvent choisir entre la mer et la montagne. Ainsi, dès qu'il fait beau, après le travail ou le week-end, le fjord d'Oslo se couvre de milliers de bateaux, le métro débarque les randonneurs en pleine forêt, au cœur du monde des trolls, tandis que les drapeaux norvégiens sont dressés aux mâts des maisons colorées sur les îles. Et la fête commence.
En semaine, tout ferme vers 17 h, sauf le jeudi, jour faste à réserver aux musées et au shopping. Si vous avez l'intention de bien remplir vos journées, préférez la carte Oslo Pass. Elle ouvre les portes des trams, des bus, des bateaux (sauf pour Drøbak) et du métro, tous fort chers. Encore un détail pour choisir votre vol vers Oslo : j'ai rencontré de jeunes routards français sur un bateau. En surfant sur Internet, ils avaient choisi Oslo dans leur collection "capitales en low cost". Mais l'aéroport low cost de Sandefjord est à 100 km de la ville et le bus leur avait coûté presque aussi cher que le billet d'avion. En revanche, l'aéroport international Gardermoen se trouve à vingt minutes de la gare ferroviaire centrale, elle-même au cœur d'Oslo.

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