Islande, le feu sous la glace
Reykjavik, sous le signe de Royal de Luxe
Un geyser en explosion dans les rues de la capitale islandaise ? Des voitures coupées en deux par des couverts géants ? À peine arrivés à Reykjavík, la rumeur parvient à nos oreilles. Que se passe-t-il donc dans la capitale islandaise ? Vérifications faites, la faute en reviendrait à Royal de Luxe, une compagnie française des arts de la rue, venue spécialement dans le cadre du printemps français en Islande et du Reykjavik Arts Festival, qui se tient chaque année en mai. En tout cas, ce festival redonne un peu de vie à la capitale islandaise.
Son centre historique a la taille d’un mouchoir de poche et ses rues, en ce début de soirée, ne sont pas très animées, hormis l’endroit où jaillit l’eau bouillonnante du faux geyser installé par la troupe française. La vieille ville est un mélange de petites maisons typiques et d’immenses bâtiments futuristes qui ressemblent à de vastes hangars colorés. Elle se situe entre le port et le lac Tjörnin, et comprend quelques rues avec des commerces, des bars, des cafés et des restaurants.
À première vue, cette capitale, présentée dans les brochures touristiques comme l’une des métropoles les plus branchées d’Europe, s’avère décevante. À vrai dire, la ville a l’air d’être inachevée tant son architecture se révèle chaotique. Encerclée par l’océan Atlantique et les montagnes, Reykjavik est surtout un bon point de départ pour partir à la découverte des trésors naturels de l’Islande.
Texte : Julien Nessi
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