Italie - Les maires italiens multiplient les interdits

Un décret signé le 5 août dernier par le ministre italien de l’Intérieur Roberto Maroni, a accru le pouvoir des maires en matière de sécurité. Dans la continuité de la politique sécuritaire délirante de Silvio Berlusconi, ce décret donne aux maires tous les pouvoirs en matière de loi et d’ordre. Les maires, de droite comme de gauche, rivalisent d’imagination pour pondre des interdictions toutes plus farfelues les unes que les autres. En voici quelques exemples, bons à connaître avant de partir chez nos voisins transalpins :
- A Rome, il est interdit de pique-niquer sur les marches, les places ou près des monuments historiques. A la rentrée, la police municipale sera probablement réarmée.
- A Florence, on ne peut plus étendre son linge sur la rue, ou mendier en compagnie d’un chien.
- Si vous vous promenez à Gênes avec une cannette de bière ou une bouteille de vin à la main, il vous en coutera une amende de 25 à 500 €.
- A Venise, il est désormais interdit de pique niquer et de lancer du pain aux pigeons.
- A Naples, plus de fumeurs dans les parcs publics ; à Voghera, interdiction d’être assis à plus de trois sur un banc passé 23h ; à Vérone, ceux qui se livrent à la mendicité devront payer une amende de 100 € !
Berlusconi serait-il le nouvel Ubu Roi ?

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