Centres de documentation sur l’Afrique, espèce en voie de disparition

Encore une fois, on note le décalage entre le discours et la pratique. En janvier dernier, au XXIe sommet France–Afrique, Jacques Chirac assurait que la France menait « une politique active pour le rayonnement des cultures africaines ». Pourtant, le Quai d’Orsay ne se lasse pas de fermer les centres de documentation spécialisés dans les régions du Sud : Centre international de l’enfance et de la famille en octobre 1998, bibliothèque du Centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie modernes en juillet 2000… Et quand on ne les ferme pas, on les laisse à l’abandon… Mais le ministère des Affaires étrangères ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prévoit déjà de se débarrasser d’Ibiscus, un réseau documentaire unique dans le monde francophone, qui a depuis longtemps prouvé son utilité et son efficacité. Sa disparition laisserait orphelins nombre de partenaires du Sud. Pour dire « stop », les salariés d’Ibiscus et l’Association des professionnels de l’information et de la documentation ont lancé une pétition (voir « liquidation des centres de ressources sur le développement »).

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