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La mer

" Depuis l'âge de douze ans, j'ai éprouvé l'attirance de la mer ", nous confie Jack London. Après le Klondike, la mer est de toute évidence son autre thème de prédilection, sa seconde grande inspiratrice. Il lui consacrera trois romans majeurs : La Croisière du Dazzler, Le Loup des mers (mythique !), et Les Mutinés de l'Elseneur. Ces récits, comme à l'accoutumée, font sans cesse référence à ses expériences vécues. On se souvient d'un Jack encore enfant (douze ans), sillonnant la baie de San Francisco sur une coque de noix. On garde tous en tête ses exploits de pilleur d'huîtres… ou de garde-côte, traquant à son tour les pirates de la baie ! Mais il faut citer un fait plus important : le 20 janvier 1893, âgé de dix-sept ans, London s'engage comme mousse à bord du Sophie-Sutherland pour aller chasser le phoque dans la mer de Behring et sur les côtes du Japon. Ce seront là sept mois décisifs, sept mois de labeur, d'apprentissage forcené, de cohabitation avec vingt-deux matelots endurcis… mais à l'arrivée, sa véritable rencontre avec la mer ! Ce sera également la source d'inspiration de son premier texte jamais publié : Un Typhon sur les côtes du Japon. C'est dire !

Bien des années plus tard, un second souffle maritime - tout aussi épique -, traverse la production littéraire de London. L'écrivain se fait construire un bateau de dix-huit mètres de long, le Snark, qui lui coûtera une petite fortune (30 000 dollars). D'avril 1907 à novembre 1908, en compagnie de son épouse Charmian, il effectue une croisière qui le conduit à Hawaï, puis à Tahiti, aux îles Marquises, aux îles Fidji… et qui s'achève à Sydney (Australie) après bien des péripéties, des avaries, des aventures tragi-comiques. Si l'expérience ne fut guère concluante sur un plan matériel (il en revient quasi-ruiné !), elle a l'avantage de renouveler les thèmes d'inspiration du grand Jack. Désormais, il nous entraîne, grand hunier déployé, sur les chaudes mers du Sud où exotisme rime forcément avec cannibalisme. D'abord il publie le très autobiographique journal de bord : La Croisière du Snark. Puis ce seront : L'Aventureuse, Contes des mers du Sud, Le Fils du soleil, L'Île des lépreux, Histoire des îles… ainsi que deux romans, deux superbes histoires de chiens dont il possède le secret : Michael, chien de cirque et Jerry, chien des îles.

" Une fois qu'on est marin, c'est pour la vie. La saveur de l'eau salée est toujours présente ", avouait London. En 1910, il achète un navire de neuf mètres de long, le Roamer. Toujours avec Charmian, il y effectuera bon nombre de croisières (ils explorent le fleuve Sacramento, remontent le delta de Sonoma Creck, passent des mois à naviguer de façon continue). La vie à bord est idyllique. Jack écrit sans cesse, Charmian tape à la machine. On retrouve des épisodes de ses moments de sérénité dans La Vallée de la lune. Jack passera les trois quarts du reste de sa vie sur les îles, y ayant sans doute trouvé un avant-goût lénifiant de paradis.

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